Le rôle de tout un ministère, en l'occurrence celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger est remis en question et même sévèrement critiqué par les handicapés moteurs. Le rôle de tout un ministère, en l'occurrence celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger est remis en question et même sévèrement critiqué par les handicapés moteurs. Le discours social, prôné par le Dr Djamel Ould Abbès, premier responsable de ce secteur est ainsi passé au crible et qualifié unanimement de "vain" par cette frange sensible de la société. Ils étaient hier au centre de presse d'El Moudjahid où l'Association nationale du défi des handicapés moteurs a animé une conférence-débat pour discuter des activités, des attentes, de la prise en charge des handicapés et de leur intégration dans différents secteurs.Les responsables de cette association, ainsi que des assistants se sont succédé à la tribune pour narrer, chacun à son tour, le mal- vivre quotidien. Le président de cette association, Hamza Bouzara a déclaré que les principales revendications de son association sont «le respect du handicapé, l'accessibilité, la pension, le transport, et l'insertion dans le travail». Des revendications qui ne semblent, apparemment, pas se concrétiser sur le terrain de la réalité. L'accessibilité de cette frange sociale aux besoins les plus élémentaires est une tâche draconienne, sinon impossible pour beaucoup d'eux. C'est pourquoi ces handicapés, soutient le porte-parole de l'association, Toufik Bouzidi : "Il faudrait que les handicapés se détachent du ministère de la Solidarité nationale, car les responsables "irresponsables" de ce ministère ne sont même pas capables de nous prendre en charge". Il ajoute, plus loin pour appuyer encore plus l'inutilité de ce département : "Nous sommes pour la création d'un secrétariat national des handicapés". La vice-présidente de l'association Kenza Daouadji, juriste de formation est quant à elle revenue sur l'évolution "rétrograde" de la situation de ces handicapés qu'elle évalue à environ 4 millions de handicapés moteurs au niveau national. "A la fin de l'année 2005, le ministre de la Solidarité nationale avait promis de revoir la pension à 6.000 DA mais il n'a pas tenu sa promesse. L'augmentation n'est que de 1.000 DA et ne touche pas tout les ayants droit, sans compter les retards de plusieurs mois enregistrés pour le virement de ces pensions", a affirmé l'oratrice. Elle ajoute pour illustrer l'insignifiance de cette pension : "Sachez que 95% des handicapées moteurs utilisent des couches jetables. Avec une moyenne de trois couches par jour coûtant chacune 50 DA, le handicapé dépense 3.500DA par mois, soit près de l'intégralité de ce qu'il touche". "Les handicapés veulent que leur pension mensuelle soit alignée sur le Snmg. "Je met au défi quiconque de pouvoir vivre avec 4.000DA par mois", ajoute-t-elle. En soulignant que la réglementation en faveur des handicapés n'est pas ce qui manque, le porte -parole de l'association a affirmé que "22 textes de lois existent mais ne sont pas appliqués. Nous avons un Parlement qui ne fout rien, un ministre qui parle pour ne rien dire et qui en plusne tient pas ses promesses". "Il est inscrit dans cette panoplie d'articles, celui obligeant les sociétés à répondre chacune à 1% des besoins des handicapés", a soutenu Mme Daouadji. Le discours social, prôné par le Dr Djamel Ould Abbès, premier responsable de ce secteur est ainsi passé au crible et qualifié unanimement de "vain" par cette frange sensible de la société. Ils étaient hier au centre de presse d'El Moudjahid où l'Association nationale du défi des handicapés moteurs a animé une conférence-débat pour discuter des activités, des attentes, de la prise en charge des handicapés et de leur intégration dans différents secteurs.Les responsables de cette association, ainsi que des assistants se sont succédé à la tribune pour narrer, chacun à son tour, le mal- vivre quotidien. Le président de cette association, Hamza Bouzara a déclaré que les principales revendications de son association sont «le respect du handicapé, l'accessibilité, la pension, le transport, et l'insertion dans le travail». Des revendications qui ne semblent, apparemment, pas se concrétiser sur le terrain de la réalité. L'accessibilité de cette frange sociale aux besoins les plus élémentaires est une tâche draconienne, sinon impossible pour beaucoup d'eux. C'est pourquoi ces handicapés, soutient le porte-parole de l'association, Toufik Bouzidi : "Il faudrait que les handicapés se détachent du ministère de la Solidarité nationale, car les responsables "irresponsables" de ce ministère ne sont même pas capables de nous prendre en charge". Il ajoute, plus loin pour appuyer encore plus l'inutilité de ce département : "Nous sommes pour la création d'un secrétariat national des handicapés". La vice-présidente de l'association Kenza Daouadji, juriste de formation est quant à elle revenue sur l'évolution "rétrograde" de la situation de ces handicapés qu'elle évalue à environ 4 millions de handicapés moteurs au niveau national. "A la fin de l'année 2005, le ministre de la Solidarité nationale avait promis de revoir la pension à 6.000 DA mais il n'a pas tenu sa promesse. L'augmentation n'est que de 1.000 DA et ne touche pas tout les ayants droit, sans compter les retards de plusieurs mois enregistrés pour le virement de ces pensions", a affirmé l'oratrice. Elle ajoute pour illustrer l'insignifiance de cette pension : "Sachez que 95% des handicapées moteurs utilisent des couches jetables. Avec une moyenne de trois couches par jour coûtant chacune 50 DA, le handicapé dépense 3.500DA par mois, soit près de l'intégralité de ce qu'il touche". "Les handicapés veulent que leur pension mensuelle soit alignée sur le Snmg. "Je met au défi quiconque de pouvoir vivre avec 4.000DA par mois", ajoute-t-elle. En soulignant que la réglementation en faveur des handicapés n'est pas ce qui manque, le porte -parole de l'association a affirmé que "22 textes de lois existent mais ne sont pas appliqués. Nous avons un Parlement qui ne fout rien, un ministre qui parle pour ne rien dire et qui en plusne tient pas ses promesses". "Il est inscrit dans cette panoplie d'articles, celui obligeant les sociétés à répondre chacune à 1% des besoins des handicapés", a soutenu Mme Daouadji.