A Copenhague, le climat semble se réchauffer à l'intérieur même de l'hémicycle, à en juger par les évènements qui marquent les travaux de la conférence sur le climat. En effet, La ministre danoise du Climat et présidente de la conférence des Nations unies de Copenhague, Connie Hedegaard, a déposé sa démission, hier sur les coups de midi. Le chef de la délégation française, Brice Lalonde, à Copenhague, a qualifié cet évènement inattendu d' « un télescopage entre l'envie de la présidente d'avancer et le rythme très formel de l'ONU». «En raison du nombre sans précédent de chefs d'Etat et de Gouvernement qui ont commencé à arriver à Copenhague pour participer aux négociations sur le climat, le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen prend la place de la présidente, Connie Hedegaard pour conduire les débats avec ses collègues autour du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon», a informé un communiqué du bureau de presse de la conférence. Par ailleurs, la tension est également montée à l'extérieur du Bella Center de Copenhague, où la police danoise a arrêté, hier matin, plus d'une centaine de personnes, parmi le millier de manifestants qui s'étaient massés devant le centre de négociations. Par ailleurs, deux militants d'une ONG ont réussi, hier, à faire irruption dans la séance plénière de la conférence climat de l'ONU, où siègent de nombreux présidents et ministres, aux cris de « Climate Justice Now ! ». L'action des deux militants de la coalition « Climate Justice Action», un homme et une femme, bien qu'elle n'ait duré que quelques secondes, avant d'être reconduits dehors, a été vivement applaudie par une partie des représentants de pays en développement. Trente-huit chefs d'état et de gouvernement étaient en train de s'exprimer au moment où s'est produit l'irruption. Les militants, a-t-on souligné, ont réussi à déjouer la vigilance des services de sécurité, en dépit de leur présence musclée. «L'objectif est de bousculer les négociations officielles, à la fois dehors et dedans, pour faire entendre celles et ceux qui ne sont jamais écoutés et imposer notre propre agenda", avaient affirmé les organisateurs. Pour la première fois cette année, les militants du climat ont été rejoints à Copenhague par de très nombreux militants altermondialistes. Pour rappel, les engagements annoncés à ce jour par les pays industrialisés à l'horizon 2020 représentent, mis bout à bout, une baisse d'environ 12% à 16% de leurs émissions par rapport à 1990, loin de la fourchette de 25% à 40% mise en avant par les scientifiques. A signaler, entre autres, qu'un rapport publié récemment par le Programme alimentaire mondial a mis en garde contre l'augmentation de 10 à 20% supplémentaires d'ici 2050, du risque de souffrir de la faim, à cause du changement climatique. A Copenhague, le climat semble se réchauffer à l'intérieur même de l'hémicycle, à en juger par les évènements qui marquent les travaux de la conférence sur le climat. En effet, La ministre danoise du Climat et présidente de la conférence des Nations unies de Copenhague, Connie Hedegaard, a déposé sa démission, hier sur les coups de midi. Le chef de la délégation française, Brice Lalonde, à Copenhague, a qualifié cet évènement inattendu d' « un télescopage entre l'envie de la présidente d'avancer et le rythme très formel de l'ONU». «En raison du nombre sans précédent de chefs d'Etat et de Gouvernement qui ont commencé à arriver à Copenhague pour participer aux négociations sur le climat, le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen prend la place de la présidente, Connie Hedegaard pour conduire les débats avec ses collègues autour du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon», a informé un communiqué du bureau de presse de la conférence. Par ailleurs, la tension est également montée à l'extérieur du Bella Center de Copenhague, où la police danoise a arrêté, hier matin, plus d'une centaine de personnes, parmi le millier de manifestants qui s'étaient massés devant le centre de négociations. Par ailleurs, deux militants d'une ONG ont réussi, hier, à faire irruption dans la séance plénière de la conférence climat de l'ONU, où siègent de nombreux présidents et ministres, aux cris de « Climate Justice Now ! ». L'action des deux militants de la coalition « Climate Justice Action», un homme et une femme, bien qu'elle n'ait duré que quelques secondes, avant d'être reconduits dehors, a été vivement applaudie par une partie des représentants de pays en développement. Trente-huit chefs d'état et de gouvernement étaient en train de s'exprimer au moment où s'est produit l'irruption. Les militants, a-t-on souligné, ont réussi à déjouer la vigilance des services de sécurité, en dépit de leur présence musclée. «L'objectif est de bousculer les négociations officielles, à la fois dehors et dedans, pour faire entendre celles et ceux qui ne sont jamais écoutés et imposer notre propre agenda", avaient affirmé les organisateurs. Pour la première fois cette année, les militants du climat ont été rejoints à Copenhague par de très nombreux militants altermondialistes. Pour rappel, les engagements annoncés à ce jour par les pays industrialisés à l'horizon 2020 représentent, mis bout à bout, une baisse d'environ 12% à 16% de leurs émissions par rapport à 1990, loin de la fourchette de 25% à 40% mise en avant par les scientifiques. A signaler, entre autres, qu'un rapport publié récemment par le Programme alimentaire mondial a mis en garde contre l'augmentation de 10 à 20% supplémentaires d'ici 2050, du risque de souffrir de la faim, à cause du changement climatique.