Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs était dans tous ses états avant-hier à l'APN où il a piqué une vive colère lorsque un député, qui lui a adressé une question orale, a critiqué les critères de sélection des membres de la mission du hadj. Bouabdallah Ghlamallah a indiqué «le ministère se base uniquement sur les critères de compétences et les capacités de gestion pour sélectionner les éléments de la mission hadj» avant d'ajuter qu' «il est faux de dire que quiconque peut faire partie de cette mission car le ministre et une institution qui se respecte». Pour le ministre «la capacité de gestion et d'écoute des hadjs ont été prises en considération, outre la concertation avec le morchid religieux. Ces agents sont en majorité des cadres de la nation choisis par les organismes de l'Etat sur la base de la compétence, de l'honnêteté et la rigueur». De plus Ghlamallah a indiqué que son département mnisteriel a recourt au tirage au sort pour «départager deux membre qui présentent méme profil». L'intervenant a affirmé aussi que l'Algérie, à l'instar des autres pays musulmans et arabes, affecte un membre de la mission pour 50 hadjs annonçant, dans la foulée, que la mission algérienne était composée cette année de 800 membres et non de 500 comme l'a déclaré le député Mustapha Attallah, l'auteur de la question orale. Et au ministre d'ajouter que même le nombre des missionnaires est arrêté d'un commun accord avec les autorités saoudiennes. Le ministre n'a pas aussi apprécié le fait que le député ait reproché au ministère des Affaires religieuses de n'avoir pas eu recours au concours des ressortissants algériens établis en Arabie Saoudite en les incorporant dans la mission officielle. Bouabdallah Ghlamallah a précisé, dans sa réponse, que l'accord qui existe entre les deux pays ne permet pas cette éventualité sans oublier que les membres de la communauté algérienne établis dans ce pays ne répondent pas forcément à de nombreux critères car «nous avons besoin de médecins et des compétences spécialisés dans la gestion financière et administratives et la communauté algérienne ne dispose pas de ces profils». Mais le plus important dans cette question, selon les propos du ministre, c'est la crainte des autorités algériennes de l'exploitation par certains de leur proximité avec les hadjis algériens pour faire la propagation et l'apologie des thèses politiques extrémistes, ce qui, à l'évidence, pousse les autorités algériennes à privilégier la désignation des membres de la mission issue de l'intérieur du pays. Ces réponses du ministre n'ont pas convaincu le député qui, dans son commentaire, a haussé le ton, ce à quoi le ministre a réagi en signifiant au député de garder son calme. Finalement le député, très en colère, a fini par quitter l'hémicycle. En marge de la plénière le ministre a indiqué qu'aucun hadji algérien n'a été affecté par le virus "A" H1N1 et que des médecins algériens sont toujours en Arabie saoudite pour veiller à la bonne santé des pèlerins qui n'ont pas encore rejoint le pays. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs était dans tous ses états avant-hier à l'APN où il a piqué une vive colère lorsque un député, qui lui a adressé une question orale, a critiqué les critères de sélection des membres de la mission du hadj. Bouabdallah Ghlamallah a indiqué «le ministère se base uniquement sur les critères de compétences et les capacités de gestion pour sélectionner les éléments de la mission hadj» avant d'ajuter qu' «il est faux de dire que quiconque peut faire partie de cette mission car le ministre et une institution qui se respecte». Pour le ministre «la capacité de gestion et d'écoute des hadjs ont été prises en considération, outre la concertation avec le morchid religieux. Ces agents sont en majorité des cadres de la nation choisis par les organismes de l'Etat sur la base de la compétence, de l'honnêteté et la rigueur». De plus Ghlamallah a indiqué que son département mnisteriel a recourt au tirage au sort pour «départager deux membre qui présentent méme profil». L'intervenant a affirmé aussi que l'Algérie, à l'instar des autres pays musulmans et arabes, affecte un membre de la mission pour 50 hadjs annonçant, dans la foulée, que la mission algérienne était composée cette année de 800 membres et non de 500 comme l'a déclaré le député Mustapha Attallah, l'auteur de la question orale. Et au ministre d'ajouter que même le nombre des missionnaires est arrêté d'un commun accord avec les autorités saoudiennes. Le ministre n'a pas aussi apprécié le fait que le député ait reproché au ministère des Affaires religieuses de n'avoir pas eu recours au concours des ressortissants algériens établis en Arabie Saoudite en les incorporant dans la mission officielle. Bouabdallah Ghlamallah a précisé, dans sa réponse, que l'accord qui existe entre les deux pays ne permet pas cette éventualité sans oublier que les membres de la communauté algérienne établis dans ce pays ne répondent pas forcément à de nombreux critères car «nous avons besoin de médecins et des compétences spécialisés dans la gestion financière et administratives et la communauté algérienne ne dispose pas de ces profils». Mais le plus important dans cette question, selon les propos du ministre, c'est la crainte des autorités algériennes de l'exploitation par certains de leur proximité avec les hadjis algériens pour faire la propagation et l'apologie des thèses politiques extrémistes, ce qui, à l'évidence, pousse les autorités algériennes à privilégier la désignation des membres de la mission issue de l'intérieur du pays. Ces réponses du ministre n'ont pas convaincu le député qui, dans son commentaire, a haussé le ton, ce à quoi le ministre a réagi en signifiant au député de garder son calme. Finalement le député, très en colère, a fini par quitter l'hémicycle. En marge de la plénière le ministre a indiqué qu'aucun hadji algérien n'a été affecté par le virus "A" H1N1 et que des médecins algériens sont toujours en Arabie saoudite pour veiller à la bonne santé des pèlerins qui n'ont pas encore rejoint le pays.