Copenhague, la capitale danoise, est devenue, cette dernière semaine, la scène de tous les coups de théâtre, à en juger par les évènements, tantôt de désaccords tantôt des tensions ayant marqué les négociations. En effet, arrivé au terme de la conférence mondiale sur les changements climatiques, COP15, rien de concret n'a encore été réellement adopté, hormis un texte de compromis sur le climat, jugé "insuffisant" de l'aveu même du président Barack Obama. Le texte en question a été obtenu, vendredi soir, in extremis par les grandes puissances présentes à ce sommet mondial. Ce même sommet où les chefs d'Etat de la planète ont dû jouer les prolongations, une sorte de réunion où le mot d'ordre était beaucoup plus à l'improvisation, faut-il le dire. Du coté des ONG, la contestation ne s'est pas faite attendre après la diffusion du compromis. Cette "déclaration politique" des leaders du monde censée servir de chapeau pour un accord un peu plus global à la question du climat, n'a toujours pas été formellement adoptée par consensus de la conférence des Nations unies, hier samedi, mais la suite des évènements sera beaucoup plus déterminante. Une chose est sûre à ce stade, c'est qu'aucune décision concrète ne semble avoir été prise. De ce fait, les ONG pour la sauvegarde de l'environnement se sont empressées de dénoncer à l'unisson, ce qu'elles ont qualifié de "véritable fiasco". "Pas de contrainte, aucun objectif à 2020 ni à 2050 : difficile d'imaginer pire conclusion pour la conférence de Copenhague", a déploré "Greenpeace". Nnimmo Bassey, président de l'ONG "Les Amis de la Terre", a, elle aussi, qualifié la conclusion d'"échec abject. En retardant le passage à l'action, les pays riches ont condamné des millions de pauvres à la faim, la souffrance et la mort avec l'accélération du changement climatique", a-t-elle déploré. "C'est une panne du système onusien", a estimé un expert français. Le document prévoit de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels. Pour avoir une chance d'y parvenir, les scientifiques estiment qu'il faut réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'au moins 50 % d'ici 2050. Cet objectif, souligne-t-on, figure sur l'un des textes de travail qui a été élaboré, vendredi, mais n'a finalement pas été retenu dans la dernière version. Cela constitue une "déception", a reconnu, le président français, Nicolas Sarkozy. Sur le financement, les pays industrialisés s'engagent collectivement à apporter "des ressources nouvelles et supplémentaires" aux pays les plus vulnérables d'un montant total de 30 milliards de dollars sur trois ans. Les Etats-Unis se sont engagés à verser 3,6 milliards de dollars. Le package d'aide aux pays pauvres pour s'adapter aux changements climatiques était prévu pour atteindre progressivement 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. La Chine et les autres grands pays émergents ont, souligne-t-on, refusé obstinément de souscrire à cette action "tant que les pays industrialisés n'augmenteront pas leurs ambitions pour leurs propres réductions d'émissions d'ici 2020". Le président mexicain Felipe Calderon, qui présidera la prochaine conférence l'an prochain à Mexico, disposera d'un mandat pour conduire l'accord de Copenhague vers un traité contraignant, au plus tard, fin 2010. De nouvelles négociations auront également lieu à Bonn "dans six mois", pour, a expliqué le président français, préparer la prochaine conférence-climat de Mexico prévue fin 2010. Copenhague, la capitale danoise, est devenue, cette dernière semaine, la scène de tous les coups de théâtre, à en juger par les évènements, tantôt de désaccords tantôt des tensions ayant marqué les négociations. En effet, arrivé au terme de la conférence mondiale sur les changements climatiques, COP15, rien de concret n'a encore été réellement adopté, hormis un texte de compromis sur le climat, jugé "insuffisant" de l'aveu même du président Barack Obama. Le texte en question a été obtenu, vendredi soir, in extremis par les grandes puissances présentes à ce sommet mondial. Ce même sommet où les chefs d'Etat de la planète ont dû jouer les prolongations, une sorte de réunion où le mot d'ordre était beaucoup plus à l'improvisation, faut-il le dire. Du coté des ONG, la contestation ne s'est pas faite attendre après la diffusion du compromis. Cette "déclaration politique" des leaders du monde censée servir de chapeau pour un accord un peu plus global à la question du climat, n'a toujours pas été formellement adoptée par consensus de la conférence des Nations unies, hier samedi, mais la suite des évènements sera beaucoup plus déterminante. Une chose est sûre à ce stade, c'est qu'aucune décision concrète ne semble avoir été prise. De ce fait, les ONG pour la sauvegarde de l'environnement se sont empressées de dénoncer à l'unisson, ce qu'elles ont qualifié de "véritable fiasco". "Pas de contrainte, aucun objectif à 2020 ni à 2050 : difficile d'imaginer pire conclusion pour la conférence de Copenhague", a déploré "Greenpeace". Nnimmo Bassey, président de l'ONG "Les Amis de la Terre", a, elle aussi, qualifié la conclusion d'"échec abject. En retardant le passage à l'action, les pays riches ont condamné des millions de pauvres à la faim, la souffrance et la mort avec l'accélération du changement climatique", a-t-elle déploré. "C'est une panne du système onusien", a estimé un expert français. Le document prévoit de limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux préindustriels. Pour avoir une chance d'y parvenir, les scientifiques estiment qu'il faut réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d'au moins 50 % d'ici 2050. Cet objectif, souligne-t-on, figure sur l'un des textes de travail qui a été élaboré, vendredi, mais n'a finalement pas été retenu dans la dernière version. Cela constitue une "déception", a reconnu, le président français, Nicolas Sarkozy. Sur le financement, les pays industrialisés s'engagent collectivement à apporter "des ressources nouvelles et supplémentaires" aux pays les plus vulnérables d'un montant total de 30 milliards de dollars sur trois ans. Les Etats-Unis se sont engagés à verser 3,6 milliards de dollars. Le package d'aide aux pays pauvres pour s'adapter aux changements climatiques était prévu pour atteindre progressivement 100 milliards de dollars par an d'ici 2020. La Chine et les autres grands pays émergents ont, souligne-t-on, refusé obstinément de souscrire à cette action "tant que les pays industrialisés n'augmenteront pas leurs ambitions pour leurs propres réductions d'émissions d'ici 2020". Le président mexicain Felipe Calderon, qui présidera la prochaine conférence l'an prochain à Mexico, disposera d'un mandat pour conduire l'accord de Copenhague vers un traité contraignant, au plus tard, fin 2010. De nouvelles négociations auront également lieu à Bonn "dans six mois", pour, a expliqué le président français, préparer la prochaine conférence-climat de Mexico prévue fin 2010.