Certaines APC peinent à faire respecter les instructions wilayales dans leurs communes. Réussir à rétablir l'ordre en éradiquant les plaques anarchiques signalant les différents commerces ou prestataires de services demeure pour eux une "mission impossible". Certaines APC peinent à faire respecter les instructions wilayales dans leurs communes. Réussir à rétablir l'ordre en éradiquant les plaques anarchiques signalant les différents commerces ou prestataires de services demeure pour eux une "mission impossible". Les responsables communaux des APC d‘Alger, en charge de la gestion de la ville, n‘arrivent pas à mettre un terme au phénomène des plaques installées un peu partout au mépris de toute loi afin d‘indiquer tel ou tel commerce, cabinets d‘avocats, huissiers, médecins ou autres. Ce fléau a pris une ampleur inquiétante au fil des années et a même tendance à se généraliser, tout nouveau médecin, avocat ou autres prestataires de services en s‘installant dans un nouvel endroit tient à signaler sa présence et à attirer ainsi un maximum de clients, ce à quoi répond aussitôt le confrère déjà en place, et cela donne lieu à une guerre sans merci, par plaques interposées. Une instruction wilayale pour tenter d‘enrayer le fléau La wilaya d‘Alger a décidé, face à l‘ampleur de cette anarchie, dans une récente instruction portant le numéro 8173 et datée du 1er septembre dernier, de prendre des mesures sévères contre les commerçants qui ont recours à l‘implantation de ces plaques indicatrices anarchiques, voire illégales. La wilaya avertit, dans ladite circulaire, que les contrevenants encouront de lourdes sanctions financières en cas de non respect des normes à respecter. Cette instruction, qui a été transmise pour application à l‘ensemble des communes d‘Alger n‘a cependant pas reçu l‘écho escompté puisque la même anarchie régne et continue même à gagner du terrain. Les responsables locaux de l‘ensemeble des APC d‘Alger, appelés à stopper, éradiquer ce fléau dévastateur et à sanctionner les personnes transgressant cette note, peinent toutefois à mener à bien leur mission. Les douze travaux d‘Hercule pour les APC Force est de reconnaitre qu‘à l‘exception de quelques APC du Centre, à l‘instar de celle d‘Alger-Centre ou encore celle de Sidi-M‘hamed, le reste des APC de la capitale sont confrontés à une tâche pratiquement impossible, n‘ayant pas d‘argument juridique pour étayer leur démarche. Les élus locaux imputent leur impuissance à remettre de l‘ordre à l‘absence d‘un cadre juridique bien défini qui interdirait l‘implantation de ces plaques indicatrices à certains endroits de la ville. Ils nous avouent que ce vide juridique a malheureusement participé à la prolifération anarchique de ces plaques. Ils avouent qu‘une note wilayale, aussi ferme soit-elle, ne peur réussir à endiguer ce fléau en l‘absence de textes de lois. Vide juridique et laxisme encouragent l‘anarchie Selon nos interlocuteurs, l‘une des raisons freinant également cette action ainsi que beaucoup d‘autres procédures tout aussi importantes pour l‘environnement urbain, reste l‘absence politique sur le terrain. La wilaya d‘Alger, qui tient à ce que les choses rentrent dans l‘ordre, demeure ainsi impuissante face à ces manques et surtout à l‘entêtement des commerçants. La gestion de l‘esthétique de la ville d‘Alger, une des missions fondamentales pour les APC d‘Alger, semble loin d‘être un pari gagné pour les élus. Dans ce contexte, la wilaya a appelé l‘ensemble des APC à ne pas lésiné sur leurs efforts pour faire absolument respecter l‘instruction 8173, mais à l‘évidence la contribution des APC reste encore très timide. L'autre difficile tâche des élus : le recouvrement des taxes commerciales Outre l'interdiction d'implanter ces plaques indicatrices à tort et à travers dans les communes et même sur les autoroutes, la wilaya d'Alger a appelé également les APC à faire en sorte de recouvrir les différentes taxes fiscales des commerçants qui s'accumulent d'une année à l'autre. Cette tâche, il faut bien l'admettre, n'a pratiquement pas reçu d'écho positif sur le terrain. Pourtant ces taxes non recouvrées peuvent servir au financement de beaucoup de projets d'utilité publique qui restent en stand by faute de budjet. Les atermoiements de certains élus, leur manque de fermeté et peut-être dans certains cas du laxisme, pénalisent ainsi gravement le developpement de leurs communes. Cette décadence "esthétique" de la capitale est due, entre autres, à ce genre de dépassements et laisser-aller, malheureusement de plus en plus fréquents, dont celui qui est le plus déploré reste le squatt sauvage et sans discernement aucun des espaces publics. L'indifférence manifeste des responsables locaux a participé de manière indirecte, voire même directe à cette même dégradation qu'ils sont censés combattre. Si ce n'est pas de la désinvolture et du laisser-aller, comment expliquer le fait que des APC - celles d'Alger-Centre et de Sidi M'Hamed - aient réussi à instaurer l'ordre au sein deleurs localités au moment où d'autres font du "surplace", alors qu'elles sont toutes dotées des mêmes moyens et instruments juridiques. Les responsables communaux des APC d‘Alger, en charge de la gestion de la ville, n‘arrivent pas à mettre un terme au phénomène des plaques installées un peu partout au mépris de toute loi afin d‘indiquer tel ou tel commerce, cabinets d‘avocats, huissiers, médecins ou autres. Ce fléau a pris une ampleur inquiétante au fil des années et a même tendance à se généraliser, tout nouveau médecin, avocat ou autres prestataires de services en s‘installant dans un nouvel endroit tient à signaler sa présence et à attirer ainsi un maximum de clients, ce à quoi répond aussitôt le confrère déjà en place, et cela donne lieu à une guerre sans merci, par plaques interposées. Une instruction wilayale pour tenter d‘enrayer le fléau La wilaya d‘Alger a décidé, face à l‘ampleur de cette anarchie, dans une récente instruction portant le numéro 8173 et datée du 1er septembre dernier, de prendre des mesures sévères contre les commerçants qui ont recours à l‘implantation de ces plaques indicatrices anarchiques, voire illégales. La wilaya avertit, dans ladite circulaire, que les contrevenants encouront de lourdes sanctions financières en cas de non respect des normes à respecter. Cette instruction, qui a été transmise pour application à l‘ensemble des communes d‘Alger n‘a cependant pas reçu l‘écho escompté puisque la même anarchie régne et continue même à gagner du terrain. Les responsables locaux de l‘ensemeble des APC d‘Alger, appelés à stopper, éradiquer ce fléau dévastateur et à sanctionner les personnes transgressant cette note, peinent toutefois à mener à bien leur mission. Les douze travaux d‘Hercule pour les APC Force est de reconnaitre qu‘à l‘exception de quelques APC du Centre, à l‘instar de celle d‘Alger-Centre ou encore celle de Sidi-M‘hamed, le reste des APC de la capitale sont confrontés à une tâche pratiquement impossible, n‘ayant pas d‘argument juridique pour étayer leur démarche. Les élus locaux imputent leur impuissance à remettre de l‘ordre à l‘absence d‘un cadre juridique bien défini qui interdirait l‘implantation de ces plaques indicatrices à certains endroits de la ville. Ils nous avouent que ce vide juridique a malheureusement participé à la prolifération anarchique de ces plaques. Ils avouent qu‘une note wilayale, aussi ferme soit-elle, ne peur réussir à endiguer ce fléau en l‘absence de textes de lois. Vide juridique et laxisme encouragent l‘anarchie Selon nos interlocuteurs, l‘une des raisons freinant également cette action ainsi que beaucoup d‘autres procédures tout aussi importantes pour l‘environnement urbain, reste l‘absence politique sur le terrain. La wilaya d‘Alger, qui tient à ce que les choses rentrent dans l‘ordre, demeure ainsi impuissante face à ces manques et surtout à l‘entêtement des commerçants. La gestion de l‘esthétique de la ville d‘Alger, une des missions fondamentales pour les APC d‘Alger, semble loin d‘être un pari gagné pour les élus. Dans ce contexte, la wilaya a appelé l‘ensemble des APC à ne pas lésiné sur leurs efforts pour faire absolument respecter l‘instruction 8173, mais à l‘évidence la contribution des APC reste encore très timide. L'autre difficile tâche des élus : le recouvrement des taxes commerciales Outre l'interdiction d'implanter ces plaques indicatrices à tort et à travers dans les communes et même sur les autoroutes, la wilaya d'Alger a appelé également les APC à faire en sorte de recouvrir les différentes taxes fiscales des commerçants qui s'accumulent d'une année à l'autre. Cette tâche, il faut bien l'admettre, n'a pratiquement pas reçu d'écho positif sur le terrain. Pourtant ces taxes non recouvrées peuvent servir au financement de beaucoup de projets d'utilité publique qui restent en stand by faute de budjet. Les atermoiements de certains élus, leur manque de fermeté et peut-être dans certains cas du laxisme, pénalisent ainsi gravement le developpement de leurs communes. Cette décadence "esthétique" de la capitale est due, entre autres, à ce genre de dépassements et laisser-aller, malheureusement de plus en plus fréquents, dont celui qui est le plus déploré reste le squatt sauvage et sans discernement aucun des espaces publics. L'indifférence manifeste des responsables locaux a participé de manière indirecte, voire même directe à cette même dégradation qu'ils sont censés combattre. Si ce n'est pas de la désinvolture et du laisser-aller, comment expliquer le fait que des APC - celles d'Alger-Centre et de Sidi M'Hamed - aient réussi à instaurer l'ordre au sein deleurs localités au moment où d'autres font du "surplace", alors qu'elles sont toutes dotées des mêmes moyens et instruments juridiques.