Le vaccin contre la grippe porcine sera libéré aujourd'hui, a-t-on appris d'une source proche du ministère de la Santé. La libération du vaccin donnera le feu vert aux hôpitaux et structures de santé pour entamer la campagne de vaccination, car ces derniers disposent déjà de leurs quotas de vaccins, affirme notre source. Le vaccin contre la grippe porcine sera libéré aujourd'hui, a-t-on appris d'une source proche du ministère de la Santé. La libération du vaccin donnera le feu vert aux hôpitaux et structures de santé pour entamer la campagne de vaccination, car ces derniers disposent déjà de leurs quotas de vaccins, affirme notre source. La campagne commencera probablement aujourd'hui ou demain. En attendant 53 nouveaux cas de grippe porcine, dont 4 décès, ont été confirmés vendredi par le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie. Les décès concernent un homme de 51 ans à Sétif, d'une femme de 24 ans à Alger, d'une femme de 28 ans, enceinte, à Khenchela et d'une autre de 40 ans à Béjaïa. Ces nouveaux cas viennent s'ajouter à ceux déjà existants portant le nombre cumulé à 686 cas dont 43 décès. Dans un communiqué, rendu public hier, le ministère fait état de 42 décès et de 687 cas confirmés. Selon notre source, la libération du vaccin intervient après la séance de travail tenue jeudi dernier par le secrétaire général du ministère de la Santé. Celui-ci avait convoqué, la veille, tard dans la soirée, les responsables de GSK et des laboratoires de contrôle. Le vaccin de GSK a reçu la conformité des laboratoires de contrôle notamment celui de l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui a été sollicité par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques LNCPP. D'ailleurs c'est le LNCPP qui a été chargé officiellement, depuis mercredi dernier, de contrôler la conformité des vaccins, tâche assurée auparavant par un laboratoire de l'IPA. Le LNCPP a pour mission principale le contrôle de la qualité et l'expertise des produits pharmaceutiques qui comprennent les médicaments, les réactifs biologiques, les produits galéniques et tout autre produit nécessaire à la médecine humaine. Le retard accusé dans la libération du vaccin, poursuit-on, est dû à une fausse manœuvre de la part du laboratoire de contrôle de l'Institut Pasteur. Les spécialistes de ce laboratoire auraient injecté une surdose aux souris, 0,5 gramme au lieu du 0,2 gramme, entraînant ainsi leur mort. La procédure d'usage n'a pas été respectée, ce qui a mené à la reprise des travaux depuis le début et au retard dans la libération du vaccin. Selon le communiqué du ministère, jusqu'au 3 décembre 2009, le nombre de cas confirmés concernait les personnes qui se sont présentées à un service hospitalier de référence avec un syndrome grippal ou celles ayant été orientées vers un service de référence par le contrôle sanitaire aux frontières ou le réseau de surveillance de la grippe, et depuis cette date, ne sont confirmés et notifiés que les cas graves hospitalisés. Rappelant que le réseau de surveillance de la grippe dont le ministère parle n'a été mis en place que depuis l'apparition des premiers cas de grippe porcine en Algérie. Dans d'autres pays ce genre de réseaux existent pour surveiller et suivre l'évolution de la grippe saisonnière, qui est bien plus mortelle que la grippe pandémique. 70 mille cas de grippe porcine au cours du mois de novembre Le département de Barkat précise que les informations, s'appuyant sur les données du réseau sentinelle de surveillance de la grippe et de la répartition des cas avérés de grippe au virus H1N1, confirmés virologiquement permettent de conclure que deux périodes fondamentales apparaissent dans l'évolution de l'épidémiologie de la grippe A H1N1 au niveau national. Il s'agit de la période précédent le 22 novembre où l'incidence des syndromes grippaux notifiés est inférieure à celle observée les années précédentes. Ceci est probablement dû au dispositif de surveillance, de prévention et de prise en charge de la grippe A/H1N1 mis en place en mai 2009, poursuit la même source. Cette faible incidence révélée, grâce au système de surveillance de la grippe, s'explique par le nombre de patients qui ont consulté directement au niveau des hôpitaux de référence et non pas chez leurs médecins habituels, lesquels constituent la base de notification du réseau de surveillance, ajoute le communiqué. La seconde période va du 22 novembre à ce jour, où l'on note une élévation très rapide de l'incidence des syndromes grippaux : ces taux sont nettement supérieurs à ceux observés en 2006, ajoute-t-on de même source. A partir des données du réseau et en tenant compte de la population par wilaya, une première estimation des cas de grippe pandémique est apportée et concerne essentiellement la période de novembre 2009 (1er novembre 2009 au 5 décembre 2009), a ajouté le communiqué du ministère qui précise que le nombre estimé de cas cumulés de grippe A/H1N1 en Algérie durant le mois de novembre est supérieur à 70 mille cas. Le ministère rappelle qu'il s'agit d'estimations à minima qui seront revues dans les semaines à venir. Si l'on se réfère aux données des années antérieures sur la grippe, les taux sont dans leur phase ascendante depuis la première semaine de décembre avec un premier pic prévisible à partir de la 1ère semaine du mois de janvier 2010. La campagne commencera probablement aujourd'hui ou demain. En attendant 53 nouveaux cas de grippe porcine, dont 4 décès, ont été confirmés vendredi par le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie. Les décès concernent un homme de 51 ans à Sétif, d'une femme de 24 ans à Alger, d'une femme de 28 ans, enceinte, à Khenchela et d'une autre de 40 ans à Béjaïa. Ces nouveaux cas viennent s'ajouter à ceux déjà existants portant le nombre cumulé à 686 cas dont 43 décès. Dans un communiqué, rendu public hier, le ministère fait état de 42 décès et de 687 cas confirmés. Selon notre source, la libération du vaccin intervient après la séance de travail tenue jeudi dernier par le secrétaire général du ministère de la Santé. Celui-ci avait convoqué, la veille, tard dans la soirée, les responsables de GSK et des laboratoires de contrôle. Le vaccin de GSK a reçu la conformité des laboratoires de contrôle notamment celui de l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), qui a été sollicité par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques LNCPP. D'ailleurs c'est le LNCPP qui a été chargé officiellement, depuis mercredi dernier, de contrôler la conformité des vaccins, tâche assurée auparavant par un laboratoire de l'IPA. Le LNCPP a pour mission principale le contrôle de la qualité et l'expertise des produits pharmaceutiques qui comprennent les médicaments, les réactifs biologiques, les produits galéniques et tout autre produit nécessaire à la médecine humaine. Le retard accusé dans la libération du vaccin, poursuit-on, est dû à une fausse manœuvre de la part du laboratoire de contrôle de l'Institut Pasteur. Les spécialistes de ce laboratoire auraient injecté une surdose aux souris, 0,5 gramme au lieu du 0,2 gramme, entraînant ainsi leur mort. La procédure d'usage n'a pas été respectée, ce qui a mené à la reprise des travaux depuis le début et au retard dans la libération du vaccin. Selon le communiqué du ministère, jusqu'au 3 décembre 2009, le nombre de cas confirmés concernait les personnes qui se sont présentées à un service hospitalier de référence avec un syndrome grippal ou celles ayant été orientées vers un service de référence par le contrôle sanitaire aux frontières ou le réseau de surveillance de la grippe, et depuis cette date, ne sont confirmés et notifiés que les cas graves hospitalisés. Rappelant que le réseau de surveillance de la grippe dont le ministère parle n'a été mis en place que depuis l'apparition des premiers cas de grippe porcine en Algérie. Dans d'autres pays ce genre de réseaux existent pour surveiller et suivre l'évolution de la grippe saisonnière, qui est bien plus mortelle que la grippe pandémique. 70 mille cas de grippe porcine au cours du mois de novembre Le département de Barkat précise que les informations, s'appuyant sur les données du réseau sentinelle de surveillance de la grippe et de la répartition des cas avérés de grippe au virus H1N1, confirmés virologiquement permettent de conclure que deux périodes fondamentales apparaissent dans l'évolution de l'épidémiologie de la grippe A H1N1 au niveau national. Il s'agit de la période précédent le 22 novembre où l'incidence des syndromes grippaux notifiés est inférieure à celle observée les années précédentes. Ceci est probablement dû au dispositif de surveillance, de prévention et de prise en charge de la grippe A/H1N1 mis en place en mai 2009, poursuit la même source. Cette faible incidence révélée, grâce au système de surveillance de la grippe, s'explique par le nombre de patients qui ont consulté directement au niveau des hôpitaux de référence et non pas chez leurs médecins habituels, lesquels constituent la base de notification du réseau de surveillance, ajoute le communiqué. La seconde période va du 22 novembre à ce jour, où l'on note une élévation très rapide de l'incidence des syndromes grippaux : ces taux sont nettement supérieurs à ceux observés en 2006, ajoute-t-on de même source. A partir des données du réseau et en tenant compte de la population par wilaya, une première estimation des cas de grippe pandémique est apportée et concerne essentiellement la période de novembre 2009 (1er novembre 2009 au 5 décembre 2009), a ajouté le communiqué du ministère qui précise que le nombre estimé de cas cumulés de grippe A/H1N1 en Algérie durant le mois de novembre est supérieur à 70 mille cas. Le ministère rappelle qu'il s'agit d'estimations à minima qui seront revues dans les semaines à venir. Si l'on se réfère aux données des années antérieures sur la grippe, les taux sont dans leur phase ascendante depuis la première semaine de décembre avec un premier pic prévisible à partir de la 1ère semaine du mois de janvier 2010.