PAR MINA ADEL C'est par un fort dispositif sécuritaire que les enseignants contractuels ont été empêchés, hier, d'accéder au palais du Gouvernement pour y tenir leur rassemblement. Les enseignants, mais surtout les enseignantes, présentes en grand nombre, ont été refoulés par les forces de l'ordre avant même d'atteindre leur lieu de rendez-vous. Ainsi 26 contestataires, dont la responsable du bureau national du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), Mériame Maarouf, auraient été emmenés au commissariat suite à leur refus insisde quitter les lieux. «26 contractuels ont été conduits au commissariat. Ils seront tous présentés devant le procureur pour manifestation non autorisée», a affirmé Mourad Tchikou du bureau national du Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap). Tard dans la journée d'hier, les contractuels n'étaient toujours pas libérés. Les contractuels, venus de diverses wilayas du pays, devaient se rencontrer de nouveau devant le palais de Gouvernement pour appeler le président de la République à intervenir et mettre fin à une situation «précaire» qui dure, pour certains, depuis de longues années. L'unique solution admise pour ces quelque 30 mille contractuels est leur «régularisation sur leurs postes de travail sans conditions». Alors que les contractuels ont réussi à assiéger le palais du Gouvernement, les agants de police présents en force, s'affairaient à bloquer l'ensemble des ruelles qui pourraient servir aux enseignants, bloqués par les forces de l'ordre, de rejoindre le lieu du rendez-vous. La décision de reprendre le chemin de la contestation durant les vacances a été entérinée au cours de la réunion du bureau national tenue mercredi dernier à Alger. Un choix imposé, insiste-t-on par «une situation professionnelle qui ne semble connaître d'autre mouvement que la dégradation». Les contractuels sont revenus à la charge après une trêve, ayant suivi la promesse du ministre de l'Education nationale, de les faire passer en priorité lors des concours de recrutement, cela en raison de leur expérience professionnelle. Les premières déceptions ont commencé à voir le jour tout de suite après le dépôt des dossiers de candidature au niveau des académies. L'attestation de travail, document faisant preuve de l'exercice du postulant, n'ayant pas été demandée pour le dossier de candidature, ce qui signifie pour les contractuels que la tutelle n'a nullement l'intention de tenir sa promesse. Il s'agit également de l'application, depuis environ une semaine dans certaines wilayas du pays, de la circulaire ministérielle datant de 2006. Ce texte signé par Benbouzid stipule que la spécialité est une condition primordial pour pouvoir enseigner. De ce fait beaucoup de ceux occupant actuellement des postes d'enseignement, notamment dans les écoles primaires se sont vu refoulés pour faute de spécialité, apprend-on auprès du Cnec. PAR MINA ADEL C'est par un fort dispositif sécuritaire que les enseignants contractuels ont été empêchés, hier, d'accéder au palais du Gouvernement pour y tenir leur rassemblement. Les enseignants, mais surtout les enseignantes, présentes en grand nombre, ont été refoulés par les forces de l'ordre avant même d'atteindre leur lieu de rendez-vous. Ainsi 26 contestataires, dont la responsable du bureau national du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), Mériame Maarouf, auraient été emmenés au commissariat suite à leur refus insisde quitter les lieux. «26 contractuels ont été conduits au commissariat. Ils seront tous présentés devant le procureur pour manifestation non autorisée», a affirmé Mourad Tchikou du bureau national du Syndicat national autonome des professionnels de l'administration publique (Snapap). Tard dans la journée d'hier, les contractuels n'étaient toujours pas libérés. Les contractuels, venus de diverses wilayas du pays, devaient se rencontrer de nouveau devant le palais de Gouvernement pour appeler le président de la République à intervenir et mettre fin à une situation «précaire» qui dure, pour certains, depuis de longues années. L'unique solution admise pour ces quelque 30 mille contractuels est leur «régularisation sur leurs postes de travail sans conditions». Alors que les contractuels ont réussi à assiéger le palais du Gouvernement, les agants de police présents en force, s'affairaient à bloquer l'ensemble des ruelles qui pourraient servir aux enseignants, bloqués par les forces de l'ordre, de rejoindre le lieu du rendez-vous. La décision de reprendre le chemin de la contestation durant les vacances a été entérinée au cours de la réunion du bureau national tenue mercredi dernier à Alger. Un choix imposé, insiste-t-on par «une situation professionnelle qui ne semble connaître d'autre mouvement que la dégradation». Les contractuels sont revenus à la charge après une trêve, ayant suivi la promesse du ministre de l'Education nationale, de les faire passer en priorité lors des concours de recrutement, cela en raison de leur expérience professionnelle. Les premières déceptions ont commencé à voir le jour tout de suite après le dépôt des dossiers de candidature au niveau des académies. L'attestation de travail, document faisant preuve de l'exercice du postulant, n'ayant pas été demandée pour le dossier de candidature, ce qui signifie pour les contractuels que la tutelle n'a nullement l'intention de tenir sa promesse. Il s'agit également de l'application, depuis environ une semaine dans certaines wilayas du pays, de la circulaire ministérielle datant de 2006. Ce texte signé par Benbouzid stipule que la spécialité est une condition primordial pour pouvoir enseigner. De ce fait beaucoup de ceux occupant actuellement des postes d'enseignement, notamment dans les écoles primaires se sont vu refoulés pour faute de spécialité, apprend-on auprès du Cnec.