Les passagers en provenance ou à destination d'Algérie seront soumis à des contrôles renforcés à partir de janvier 2010 selon le quotidien français Le Figaro dans sa livraison d'hier. Les passagers en provenance ou à destination d'Algérie seront soumis à des contrôles renforcés à partir de janvier 2010 selon le quotidien français Le Figaro dans sa livraison d'hier. Le journal croit savoir que le ministre de l'Interieur, Brice Hortefeux, a pris cette décision suite à la tentative d'attentat sur un vol américain par un jeune Nigérian. Une tentative qui a d'ailleurs été revendiquée par Al Qaida. Ce renforcement de la sécurité aérienne et plus précisément sur le contrôle d'identité des passagers concernent plusieurs pays dits à risques. Il s'agit du Yemen, de la Syrie, du Pakistan, de l'Iran et de l'Afghanistan. L'Algérie et son voisin le Mali ont été ajoutés à cette liste élaborée par les services de lutte antiterroriste depuis seulement février en raison probablement de l'activité signalée d'Al Qaida au Maghreb. Hortefeux envisage d'inclure d'autres pays dans la liste des destinations à risques sur la base de la liste arrêtée par l'Unité de coordination de lutte anti terroriste (UCLAT). Ainsi, 30 pays ou plus exactement leurs compagnies seront forcées de livrer les informations sur les passagers à destination de la France. Depuis l'attentat manqué du jeune Nigérian sur le vol Amsterdam-Detroit, les mesures de sécurité dans les aéroports ont été renforcées partout dans le monde. En France la fouille des bagages à main est plus poussée, seuls d'ailleurs les sacs à main des femmes sont autorisés en cabine et quelques objets obligatoirement mis dans sachets transparents fournis à l'enregistrement. Inutile de préciser qu'en cette période de vacances, les retards sont fréquents en raison de ces multiples contrôles. Brice Hortefeux, selon le Figaro, compte obtenir la coopération des pays de l'Union pour que son nouveau plan devienne effectif rapidement. Ce plan se déclinerait en quatre axes, entre renforcement de mesures existantes et innovations en terme de contrôles concernant aussi bien les pays que les compagnies aériennes. Le ministre aurait décidé qu' à compter du 1er janvier 2010, les compagnies aériennes qui négligent ou refusent de transmettre à l'avance aux autorités françaises la liste de leurs passagers seront systématiquement verbalisées par la police aux frontières (PAF). Elles devront s'acquitter d'une amende de 50.000 euros. Les compagnies seront appelées dans ce dispositif à communiquer des données sur les passagers au moment de la réservation et non plus au moment de l'embarquement. Hortefeux veut contrer ainsi les terroristes éventuels qui prendraient des correspondances pour brouiller les pistes. Il souhaite que chaque pays européen dans un premier temps participe en signalant les passagers suspects. En France, le plan Vigipirate est toujours de rigueur. L'ambassade de France à Alger dans l'expectative Contactée par le Midi Libre, le chargé de communication au sein de l'ambassade de France à Alger, Pierre Teuler nous affirme qu'aucune notification dans le sens du renforcement des contrôles concernant les vols d'Algérie vers la France, à partir du 1er janvier, ne leur a été adressée jusqu'à hier. «Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer cette information pour le moment», nous a-t-il expliqué. Néanmoins, à la question de savoir si l'Algérie est encore un pays où les intérêts économiques français sont menacés, notre interlocuteur, se contente d'indiquer qu'il s'agit là, «de procédures de routine, où il est recommandé aux investisseurs et ressortissants français d'être vigilants dans leurs déplacements». Il explique par ailleurs que suite à la tentative avortée d'un attentat kamikaze sur le vol Amsterdam-Detroit, il y a quelques jours, il est seulement question de renforcer le contrôle aérien et de revoir les mesures sécuritaires au niveau des aéroports, comme c'est le cas aux Etats-Unis, où le président Obama a lancé, au courant de la semaine, un appel dans ce sens. M. B. Le journal croit savoir que le ministre de l'Interieur, Brice Hortefeux, a pris cette décision suite à la tentative d'attentat sur un vol américain par un jeune Nigérian. Une tentative qui a d'ailleurs été revendiquée par Al Qaida. Ce renforcement de la sécurité aérienne et plus précisément sur le contrôle d'identité des passagers concernent plusieurs pays dits à risques. Il s'agit du Yemen, de la Syrie, du Pakistan, de l'Iran et de l'Afghanistan. L'Algérie et son voisin le Mali ont été ajoutés à cette liste élaborée par les services de lutte antiterroriste depuis seulement février en raison probablement de l'activité signalée d'Al Qaida au Maghreb. Hortefeux envisage d'inclure d'autres pays dans la liste des destinations à risques sur la base de la liste arrêtée par l'Unité de coordination de lutte anti terroriste (UCLAT). Ainsi, 30 pays ou plus exactement leurs compagnies seront forcées de livrer les informations sur les passagers à destination de la France. Depuis l'attentat manqué du jeune Nigérian sur le vol Amsterdam-Detroit, les mesures de sécurité dans les aéroports ont été renforcées partout dans le monde. En France la fouille des bagages à main est plus poussée, seuls d'ailleurs les sacs à main des femmes sont autorisés en cabine et quelques objets obligatoirement mis dans sachets transparents fournis à l'enregistrement. Inutile de préciser qu'en cette période de vacances, les retards sont fréquents en raison de ces multiples contrôles. Brice Hortefeux, selon le Figaro, compte obtenir la coopération des pays de l'Union pour que son nouveau plan devienne effectif rapidement. Ce plan se déclinerait en quatre axes, entre renforcement de mesures existantes et innovations en terme de contrôles concernant aussi bien les pays que les compagnies aériennes. Le ministre aurait décidé qu' à compter du 1er janvier 2010, les compagnies aériennes qui négligent ou refusent de transmettre à l'avance aux autorités françaises la liste de leurs passagers seront systématiquement verbalisées par la police aux frontières (PAF). Elles devront s'acquitter d'une amende de 50.000 euros. Les compagnies seront appelées dans ce dispositif à communiquer des données sur les passagers au moment de la réservation et non plus au moment de l'embarquement. Hortefeux veut contrer ainsi les terroristes éventuels qui prendraient des correspondances pour brouiller les pistes. Il souhaite que chaque pays européen dans un premier temps participe en signalant les passagers suspects. En France, le plan Vigipirate est toujours de rigueur. L'ambassade de France à Alger dans l'expectative Contactée par le Midi Libre, le chargé de communication au sein de l'ambassade de France à Alger, Pierre Teuler nous affirme qu'aucune notification dans le sens du renforcement des contrôles concernant les vols d'Algérie vers la France, à partir du 1er janvier, ne leur a été adressée jusqu'à hier. «Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer cette information pour le moment», nous a-t-il expliqué. Néanmoins, à la question de savoir si l'Algérie est encore un pays où les intérêts économiques français sont menacés, notre interlocuteur, se contente d'indiquer qu'il s'agit là, «de procédures de routine, où il est recommandé aux investisseurs et ressortissants français d'être vigilants dans leurs déplacements». Il explique par ailleurs que suite à la tentative avortée d'un attentat kamikaze sur le vol Amsterdam-Detroit, il y a quelques jours, il est seulement question de renforcer le contrôle aérien et de revoir les mesures sécuritaires au niveau des aéroports, comme c'est le cas aux Etats-Unis, où le président Obama a lancé, au courant de la semaine, un appel dans ce sens. M. B.