Suite à l'absence de représentations syndicales dans les entreprises étrangères en Algérie Des employés sont arbitrairement licenciés par des employeurs étrangers El Khabar, 12 mai 2010 Plusieurs employés et travailleurs algériens au sein des compagnies étrangères sont incapables de défendre leurs droits et leur dignité dans les compagnies où ils travaillent, suite à l'absence de syndicats qui se chargent de transmettre leurs préoccupations aux parties concernées ainsi que leurs revendications socioprofessionnels. Selon les statistiques effectuées par des parties compétentes, la wilaya d'Oran compte 27 entreprises étrangères, en majorité installées dans la zone industrielle de Betioua et d'Arzew. Le nombre d'employés travaillant dans ces entreprises est estimé à plus de 11mille, dont 1425 étrangers et plus de 9600 algériens, en prenant en considération les 10 mille algériens qui travaillent dans la compagnie Chinoise chargée de la réalisation de l'autoroute Est-ouest qui sont estimés à plus de 19600 employés. En dépit du fait que les compagnies étrangères installées en Algérie sont soumises à la réglementation algérienne, notamment le volet socioprofessionnel qui stipule la liberté de l'exercice du travail syndical au sein des entreprises, il n'existe cependant aucune représentation syndicale qui respecte et qui défend ces deux aspects, à savoir social et professionnel dans ces entreprises étrangères, à l'exception la compagnie Orascom construction et industrie, qui a réalisé l'usine de l'ammoniac à Arzew où une branche syndicale a été créés suite aux problème socioprofessionnels qui ont été enregistrés récemment dans cette usine. Il est à notre que plusieurs employés algériens sont arbitrairement licenciés des compagnies étrangères installés en Algérie, qui sont entrain de tirer des profits et intérêts colossaux en Algérie, tout en réprimant les droits des employés algériens dans leurs pays. El Khabar a soulevé cette question à des cadres syndicaux de la wilaya d'Oran sans toutefois en recevoir de réponse, étant donné que même ces cadres sont perplexes sur cette question. Dans ce cadre, un de ces cadres nous a révélé : « comment peut-on imposer l'installation de branches syndicales dans des compagnies qui appellent, en vertu des lois de leurs pays, à ligoter les mains des employés grévistes et les fouetter et où travaillent des algériens ». Notre interlocuteur a, dans ce cadre, appelé les hauts responsable de l'Algérie à ordonner la création de branches syndicales dans chacune des entreprises étrangères installées en Algérie. 12-05-2010 Par M. Ben Heddar / synthèse de S.A