In http://lequotidienenalgerie.blogspot.com Un séminaire sur la cybercriminalité à été organisé le 7 Mai à Alger qui vise sous ce vocable à rallier la coopération internationale dans le dessein de resserrer l'étau sur les internautes en provocant une délation internationale de tous les médias. La coopération internationale est présentée comme une nécessité et c'est un fait qu'elle est nécessaire mais l'incrimination des faits doit elle aussi être internationale sinon les pays policiers auront réussi à entrainer les pays dits libres dans un jeu subtil de régression démocratique. En effet si chaque pays devait décider de ce qu'est l'infraction dans le cyberspace il pourrait être loisible de donner une connotation illégale au simple fait d'échanger des emails dénonçant un comportement abusif d'un organe de l'Etat ou de dénoncer des faits en rapport avec la dictature exercée au nom de cet Etat. S'il est opportun de criminaliser les attaques dans le cyberspace et de protéger les citoyens et les sites, il ne serait pas normal que sous ce prétexte la voie soit ouverte à l'accès tous azimuts des pouvoirs publics dans le réseau international afin qu'ils puissent savoir tout ce qui s'y fait. Il est vrai Abderrezak Henni, cadre au ministère de la Justice a expliqué que la législation algérienne mise en œuvre pour lutter contre les cybercrimes n'avait pas pour objet de restreindre la libre utilisation de l'Internet mais dans un pays comme le notre ou la faiblesse des normes juridiques réside dans leur sous utilisation ou l'excès dans leur utilisation, ses assertions qui se veulent rassurantes ne produisent pas chez tous l'effet escompté. « Près de quatre millions d'algériens naviguent sur internet, que ce soit par le biais des quelque cinq mille cybercafés [que compte le pays] ou par leurs propres moyens » à t il dit. Après avoir mis en place des filtres qui interdisent l'accès à plusieurs sites, ces filtres viennent d'être « proposés » lors de ce séminaire et ont soulevé les craintes en matière de libertés fondamentales comme de juste. C'est une idée qu'a émise au demeurant le gouvernement l'année dernière et qui a été effectivement mise en application, des sites comme celui de rachad et radio kalima ne sont plus accessibles depuis l'Algérie. De plus les fournisseurs d'accès ont maintenant l'obligation de conserver les archives des courriers électroniques et de permettre leur consultation aux autorités. Bref l'étau se resserre de manière perceptible sur le net comme partout ailleurs. A toute action équivaut une réaction en sens contraire et chez l'humain elle n'est pas nécessairement déterminée par l'amplitude de la première. Lire la suite: http://lequotidienenalgerie.blogspot.com/#ixzz0ntZJThI3