Le DRS fêtera ses vingt ans, le 4 septembre. De Tizi Ouzou à la Villette (où se sont produits des chanteurs algériens le samedi 29 de 17h à 2h). Avec un cadeau pour le pouvoir réel, le non lieu pour l'agent du DRS « Le prononcé de cette décision de la Cour d'appel de Paris apporte un développement positif pour nos relations bilatérales, dont notre volonté est d'en poursuivre l'approfondissement et le développement » déclare le porte parole du ministère de la justice française. M.Samraoui déclare qu'« Il est temps de prendre conscience et ensemble de s'engager résolument dans le combat pour le changement en tournant définitivement cette page peu glorieuse » pour l'édification de l'Algérie de demain. Rupture ou Continuité ? Saïd Saadi, fidèle au régime « travaille au quotidien avec ses concitoyens afin de préserver le présent et de construire l'avenir » écrit Hakim Saheb, l'annonce de la Continuité de la dictature des roitelets. Alors, comment « tourner la page peu glorieuse » ? En tournant la page d'Histoire, l'Histoire de la jeunesse d'octobre 1988, notre Histoire. Et pour « tourner la page peu glorieuse », le DRS pose sa dernière carte pour s'en débarrasser et les larbins s'empressent d'exécuter la sale besogne Tout Intellectuel est jugé dangereux, tout écrit doit être censuré ; les deux facettes, qui font l'opposant et la traque dont fait l'objet M.Addi par les kabyles de service, serviteurs du régime, s'explique pour ce qu'il représente : l'Intellectuel qui critique, analyse et prône l'ouverture pour l'Algérie de demain, où règnera la Justice, la Liberté, l'Egalité. Que les patriotes sincères se rassemblent pour marquer ce tournant dans l'Histoire de l'Algérie. Honorons nos Martyrs de la guerre d'indépendance qui ont libéré le pays et les Martyrs de la sale guerre qui, eux, ont libéré la parole. Dépassez les divergences que le régime entretient. Pour valoriser l'entreprise de Saïd Saadi qui écrit un livre pour conforter le régime, M.Addi est « décrété intellectuellement persona non grata », opposer l'image d'un serviteur docile à celle d'un « renégat » aux yeux de la police politique, parce que M.Addi a fait un choix par conviction, celui de défendre ses idées pour l'avenir de la Nation. L'efficacité du terrorisme intellectuel lance la charge contre le « penseur libre », le plan diabolique débute par l'invitation à la conférence-débat, et la suite suit son cours par presse et des pratiques sur lesquelles je reviendrai. L'UEAF de l'université Paris 8 excelle dans le domaine, et il se trouve que le chef est natif de la région de Aït Hamouda, chaque membre de cette association se charge d'une tâche, prendre des photos, enregistrer une conversation, approcher des professeurs susceptibles pour entretenir la polémique qui noircirait votre image. Le quotidien Liberté du 19/08/10 dans un « Débat sur l'intelligentsia algérienne », un socio-économistes déclare « Aujourd'hui, j'ai l'impression que la base intellectuelle s'est élargie, mais je suis frappé par la médiocrité et par le caractère primaire et primitif des analyses » et le sociologue Aïssa Kadri, directeur de l'institut Maghreb-Europe, a évoqué « l'évolution des sciences sociales » et propose la constitution d'une « recherche proprement algérienne » qui serait contrôlée par le DRS. Pourquoi ces « étudiants »-là ne l'ont pas invité pour animer la conférence à Tizi Ouzou sur le livre de Amirouche? Bref ce sont ceux-là « L'espoir » que Aït Hamouda a « vu dans l'émigration, des Algériens, universitaires, fonctionnaires, journalistes ou autres !!!» et ils sont pour la plupart de la même région que Aït Hamouda, Aigle Azur, ou des militants du RCD. Je tiens à signaler que j'interviens en tant qu'universitaire, kabyle et famille de victime du terrorisme à qui « on » impose l'Oubli et le Silence depuis l'attentat du 11 décembre 2007. J'ai toujours dénoncé la conspiration du silence qui aboutit au pourrissement de la situation et je dirai que les plus dangereux ne sont pas Aït Hamouda et Saïd Saadi qui attaquent ouvertement, ce sont « ceux » qui se taisent en déclenchant la campagne de dénigrement et en jouissent pour sortir de l'ombre. Je ne reviendrai pas sur la diatribe du député RCD, la violence de ses propos révèle la nature du régime qui règne par la terreur et l'effroi. Coléreux pour ne pas dire Haineux ; autoritaire pour obtenir tout ce qu'il veut, le maître incontesté, telle est l'image que dégage l'écrit de Aït Hamouda, mais comme dirait Ali Mécili « Nous savions que les jeunes, grandis dans ce système, tendent à être cyniques et opportunistes car ils n'ont connu que l'embrigadement et le « béni oui-ouisme ». Le député du RCD est victime du système qui l'a engendré. L'attaque à l'encontre de M.Addi, divulgue la haine du système vis-à-vis de la libre pensée. En répondant favorablement à l'invitation des « étudiants » pour animer la conférence, M.Addi ne pouvait pas réaliser du piège tendu par les larbins de service, il faut avoir été victime de leur pratique pour comprendre leur jeu malsain. En lisant la réponse du député Hakim Saheb, je me croyais dans l'enceinte d'un tribunal, c'est un réquisitoire de l'avocat qui devait rattraper l'erreur d'un militant de son parti, le RCD dont il est fier « J'étais étudiant et j'ai eu le privilège et l'honneur d'assister à la création du parti » qui a connu des perturbations depuis. Mais l'espoir est dans la volonté de rupture avec ce système. Une autre contribution datant du 14/08/10 du député RCD à l'intention de M.Addi, mais c'est une fixation ou le désir de débattre avec un penseur libre qui anime Hakim Saheb, en changeant de casquette et pour le moment présent, celle du militant conviendrait. « Quant à moi, je suis avocat et enseignant à l'université de Tizi- Ouzou depuis de nombreuses années. Je vis parmi mes électeurs dans un quartier populaire de la Nouvelle-Ville où je dispose, avec mes collègues députés du RCD, d'une permanence politique. Ma fierté se trouve dans le fait d'appartenir à ce parti et de pouvoir contribuer à l'édification de mon pays, avec abnégation, dénonçant chaque dérive, chaque régression (féconde ou non). » Les avions KhalifaAirways rebaptisés Aigle Azur sont mis à disposition d'acteurs pour le dopage de la jeunesse algérienne dont le cri résonne dans la mémoire de la nation « Pouvoir assassin ! », quel regard portera cette jeunesse sur l'Algérie du PDG de la compagnie aérienne Aigle Azur ? Que cache cette agitation ? C'est la fête au village, Aigle Azur a transporté gratuitement cheb Khaled qui ne fait pas de politique, un point de presse est prévu avant le f'tour pour la négociation, il affirme : « chanter en kabylie est un rêve exaucé ! » « Je suis pour Tamazight et le combat de Matoub Lounès !» « J'ai chanté à Al-Ayoun, je rêve d'aller à Gaza mais jamais en Israêl ! » c'est pour la « réconciliation » et la sortie de crise du régime, de Tizi Ouzou à la Villette, pour un Rassemblement/Rejet de la Culture Démoniaque sous le patronage du PDG de Aigle Azur, envoyé spécial du gouvernement franco-algérien pour édifier la nouvelle République de la jet set ; une rencontre soutenue par la Banque Mondiale et la Banque européenne se tiendra le 4 décembre « Les nouveaux enjeux de crise pour les pays de la Méditerranée et l'ensemble du partenariat. » Serait-ce la nouvelle orientation que nous impose le Marché ? La crise pour la jeunesse algérienne et la rente pour l'ensemble du partenariat. Donc pas de changement c'est la Continuité ! Qui formerait « l'ensemble du partenariat » ? A entendre M.Ksentini, l'homme des lois du régime qui invite des « commissions chargées des droits de l'Homme à Rome, à Madrid, à Paris, à Londres….(et points de suspension pour cautionner les « Crimes contre l'Humanité »). Son discours « les choses vont lentement car nous n'avons pas acquis la culture des droits de l'homme en raison du colonialisme. » Dans ce cas, la Rupture avec le système hérité du colonialisme s'impose pour l'édification de l'Algérie de demain. Un « saltimbanque » de service franco-algérien impose la loi de l'impunité en volant, ces « commissions chargées des droits de l'Homme » invitées par Ksentini, cautionneront-elles les « crimes contre l'Humanité » par un silence approbateur ? Imposer la terreur de l'Oubli pour instrumentaliser la violence comme mode de régulation pour des intérêts particuliers, et la violence ne ferait que s'accentuer avec un retour plus brutal. Partout en Europe, la droite libérale a gagné et la droite libérale kabyle de l'UMP a gagné l'Algérie. Le 8 septembre, c'est la synchronisation culturelle : La sortie du film Des Hommes et des dieux ». Cheb Khaled va chanter au stade Hamlaoui de Constantine. Et Akli Yahyaten chantera à Tizi Ouzou. Après l'assassinat d'Intellectuels dans l'Algérie sanglante, la persécution poursuit son cours en 1999 M.Benchicou a été emprisonné en août 2003 pour son écrit, « Bouteflika, une imposture Algérienne». En 2010, dans la Patrie des Droits de l'Homme, une autre méthode vise M.Addi pour avoir préfacé le livre « Dans les geôles de Nezzar» et dénoncé « La torture comme moyen de gouvernement et comme négation des droits de l'homme » qui se pratique en Algérie. Octobre 1988 : « La jeunesse algérienne hachée à la mitrailleuse lourde. » 6 juin 1991 : Instauration du couvre-feu après l'interruption du processus électoral. Le 6 février 1992 : l'état d'urgence est décrété et reconduit le 7 février 1993, en vigueur encore à ce jour. 1992 : du « conflit » à la « sale guerre », « Le début du huis clos ». 29 juin 1992 : Assassinat du Président Boudiaf. 1993 : naissance du GIA et « Assassinat pédagogique » des Intellectuels, tous les groupes sociaux sont ciblés sous les sigles MIA, FIDAH, MEI, OJAL. 1994 : le GIA et les Massacres contre les civils. Le 11décembre 2007, le siège de l'ONU est visé par un attentat en même temps que le Conseil constitutionnel, la commémoration du 11 décembre 1960 est irrigué par le sang d'innocentes Victimes. Qui sont les commanditaires des « Crimes contre l'Humanité »?