Les pouvoirs publics n'ont pas autorisé la commémoration de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes, prévue pour demain 25 novembre à l'hôtel Es Safir d'Alger. Les associations de femmes, réunies autour de l'AAPF, affirment, dans un communiqué signé par 12 associations, avoir pris acte de cette «non autorisation» qui leur a été signifiée, selon elles, oralement et tardivement, le 24 novembre. Réaffirmant leur volonté à se battre contre les violences qu'elles subissent avec toutes les algériennes, elles considèrent la non autorisation de la tenue de cette manifestation comme «une violence contre l'expression et les luttes des femmes contre les violences qui leur sont faites». Ces associations estiment que «cette mesure disproportionnée et intolérable traduit bien la situation, sur le terrain, des droits des femmes en Algérie». Et de souligner : «alors que les femmes du monde entier commémorent cette journée, les femmes algériennes sont sommées de compter le nombre de victimes ». Rabah Beldjenna