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Algérie: Sans dissolution de la police politique, il n'y aura pas de changement!
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 29 - 01 - 2011


In Radio kalima Algérie Samedi 29 janvier 2011
Alors qu'une coordination nationale s'est mise en place pour appeler à une marche nationale le 12 février avec comme principale revendication la levée de l'Etat d'urgence, de légitimes interrogations, sur l'efficacité d'une telle démarche, se font jour. Non pas qu'il faille s'en désolidariser mais ils estiment que la seule levée de l'Etat d'urgence ne règlera pas grand chose tant que le système n'est pas changer en profondeur. S'il faut soutenir cette initiative, même limitée, (obtenir la levée de l'Etat d'urgence pourra, peut-être, servir à redynamiser la vie politique), il faut cependant rester lucide. Cette mesure, illégale et inconstitutionnelle, ne remet pas en cause le système, ni la mainmise, tout aussi inconstitutionnelle, de la police politique (DRS) sur la vie publique.
Contrairement à la Tunisie ou le pouvoir était détenu en totalité par Ben Ali, en Algérie, le pouvoir est partagé (cogéré) par la vitrine politique civile, le chef de l'état et son clan, et par l'armée représentait par le DRS.
Le DRS est chargé de quadriller et de museler la société, pour assurer la stabilité et la tranquillité du régime. Pour mener à bien cette « mission » de surveillance de la société, « mission » par définition anticonstitutionnelle, puisqu'elle viole les droits des citoyens en les empêchant de d'exercer leurs droits constitutionnels de participer à la vie politique, médiatique et associative de leur pays, le DRS est au dessus des lois.
Il faut le dire clairement ; Chaque nation, chaque état se doit d'avoir des services de renseignements en charge de missions précises (espionnage, contre -espionnage, sécurité militaire etc..), la n'est pas la question. Mais ces institutions n'ont aucun droit de se mêler de la vie politique du pays. De quel droit, un agent ou un officier de cette police politique déciderait qui y participe et qui en est exclu. Cette institution, militaire et non civile de surcroit, n'a été élue par personne et ne rend de compte à personne; Elle se comporte comme si le pays lui appartenait et qu'elle seule détenait la vérité et le patriotisme et qu'il lui revenait, en exclusivité, de déterminer les intérêts du pays. Avec le temps et l'impunité, cette institution tentaculaire, infiltrée dans tous les rouages de la vie politique, médiatique, syndicale et même associative a exproprié le peuple de son pouvoir souverain, à savoir le choix de ses dirigeants. Il n'est un secret pour personne, que l'actuel chef de l'Etat, a été choisi et imposé par l'armée et son bras politique le DRS, comme ses prédécesseurs, du reste.
Certains « observateurs et propagandistes », qui veulent vendre l'image d'un DRS propre, nous serinent les oreilles à intervalle régulier, sur la « guerre des clans » entre Bouteflika et le DRS. Dans ce cas, pourquoi donc le DRS, continue t-il à intervenir dans la vie politique, pour empêcher la société de se structurer et de s'opposer à Bouteflika? Les récentes pressions exercées par la police politique sur le SNAPAP, mais pas seulement -elle exerce un contrôle quasi-total sur la majorité des médias et des organisations satellites du pouvoir et de l'opposition légale- en sont un récent exemple.
Dans cette Algérie de 2011, écrasée par un président « à vie » et étouffée par la police politique, il est encore possible de se réapproprier sa citoyenneté et le parfum du jasmin tunisien revivifie l'espoir.
Pour que le changement de régime soit réel et efficace, sans possibilité de déviation ou de retour en arrière, nous ne devrons pas nous suffire de changer la façade politique civile, nous devrons surtout changer de système. Il nous faudra déraciner la police politique de manière à ce qu'elle ne s'ingère plus jamais dans la vie politique du pays. La dissolution du DRS, en tant que police politique, doit faire impérativement partie du changement qui se pointe à l'horizon et sa transformation en services de renseignements « classique » placée sous le contrôle direct de l'exécutif et le contrôle à postériori du parlement, issu du suffrages universel.
C'est à ce prix, que les citoyens recouvreront l'intégralité des pouvoirs que leur confère la constitution et c'est à ce prix qu'une démocratisation réelle des institutions et surtout de la société prendra corps.
Yahia Bounouar
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