Alger : Des centaines de policiers empêchent la marche de CNCD El Watan le 26.02.11 | 10h34 12h00 : La manifestation est quasiment finie. La place des martyrs est toujours occupée par le police. Les membres de la CNCD et les quelques militants restés sur place se sont dispersés. 11h45 : Les manifestants, parmi eux Ali yahia Abdenour et said sadi, sont toujours encerclés au bas de la place des martyrs à Alger. 11h20 : Dans une déclaration à la presse Said Sadi a fustigé le le directeur de la sureté nationale, le général Hamel, estimant que ce dernier « veut gagner ses galons en réprimant le peuple ». 11h00 : Said sadi, Ali yahia Abdenour et plusieurs manifestants sont maintenus par des dizaines de policiers au bas de la place des martyrs, alors que le groupe qui s'est formé au boulevard Che Guevara a été dispersé par la police, qui a laissé les contre manifestants, portant des portraits de Bouteflika manifesté sous les arcades, après avoir jeter des projectiles sur les autres. La place des martyrs totalement occupée par les hommes en bleu. 10h40 : Un groupe de manifestant s'est formé sur le boulevard Che Guevara, pas loin de la place des martyrs, mais un autre groupe, des contre manifestants, sont également de la partie. De son coté, Said Sadi et les manifestants qui sont avec lui ont été poussé par la police vers les escaliers de la place des martyrs. 10h15 : Said Sadi est violemment bousculé par une nuée de policiers. Après avoir essayer de monter sur un véhicule de police pour parler à la famille, il est violemment poussé par des policiers, lui et ses gardes du corps. la tension est très vive. 10h00 : Place des martyrs, il est 10h00, un premier groupe de manifestants se rassemble à la place des martyrs. Said Sadi est parmi les manifestants. La police intervient et fait disperser le carré de manifestants. Pour les contenir la police parvient à diviser les manifestants en deux petits groupes. Les services de sécurité ont reconduit samedi leur impressionnant dispositif policier au centre de la capitale, Alger. Dès les premières lueurs de la matinée, les citoyens ont constaté que tous les accès piétons de la Place des Martyrs ont été bouclés par quelques centaines de policiers, dotés de casques et de boucliers, pour empêcher tout rassemblement. La consigne est donc claire : la manifestation qui doit partir, vers 11 H, de la Place des Martyrs en direction de celle du 1er Mai ne sera guère tolérée. Et pour ce faire, les aurotiés n'ont pas hésité à demander aux force de l'ordre d'investir les rues. Et même à la Place du 1er mai, les trottoirs et espaces réservés aux piétons sont tous occupés par les éléments de police et leurs véhicules blindés. Les transports demeurent également très perturbés. Les trains sont à l'arrêt et les guichets des gares ferroviaires sont fermés. Au-dessus de la capitale, un hélicoptère survole toutes les grandes artères et les principaux boulevards pour surveiller le moindre mouvement de foule. Abderrahmane Semmar