C'est si salutaire de s'arrêter quelques temps et de se questionner sur tout ce qu'on ne cesse de consommer tant la multiplicité des médias, de l'information. Certaines contributions d'analystes, éclairantes mais ressassées en permanence sont à la limite lassantes aussi car révélatrices de notre malaise et de notre impuissance ; elles m'avaient concerné au plus haut point afin d' « exorciser » mon « malheur » et mon « mal d'être » de ne pas pouvoir vivre, agir et dire à ma guise. Aurais-je été plus attentif à ces écrits si la « réussite »m'avait souri et comblé ? Ce qui est certain et rassurant c'est que de vrais ARRIVES à bon port partis en même temps que moi, diplômés et tout des grandes écoles restent si réceptifs à ces écrits de dénonciation, de condamnations de ce monde « barbare ». En Algérie par exemple de nombreux cadres aux salaires conséquents et ayant les possibilités de s'exiler restent patriotes et extrêmement critiques envers le régime algérien tant le délabrement du pays a atteint les sommets. Qu'en est-il de ces textes récurrents DE RESISTANCE ? Pour faire court, il est constamment question d'inégalités dans le monde depuis tant de décennies sinon de siècles : 13% de l'humanité (occident) détient 90% des ressources mondiales ; ils gouvernent le reste du monde particulièrement le monde arabe et l'Afrique en plaçant et soutenant leurs pions avec cette recommandation de ne jamais laisser le pouvoir aux mains des peuples .En ces contrées des familles semble t'-il Elues, protégées par des armées font main basse sur les ressources , vivant dans l'opulence la plus totale, ne s'arrêtant pas de s'activer toujours à piller à tuer, à accaparer sans vergogne les richesses nationales. Ce qui caractérise notre monde, c'est que des minorités dominent et exploitent les peuples. IL y avait eu des avancées et le tiers-monde s'en était sorti de l'esclavage et de l'ère des colonisations par les armes. Mais les temps d'aujourd'hui ne cessent pas de nous rappeler ceux honnis des colonisations. Il n'y a pas si longtemps, durant ces terribles années de tragédie algérienne des années 90, ne s'est –on point demandé à quoi avaient servies ces décennies de mouvement national algérien (1923-1962) et cette guerre d'Algérie (1954-1962) lorsque naît dans les années 90 une guerre contre les civils avec ses milliers de morts ? Il est dit qu'on n'à point vraiment fini avec L'apartheid colonial, toutes ses injustices, son code de l'indigénat, ses misères et ses enfumades. Beaucoup, fragilisés se mettaient tenez vous bien à regretter « les temps bénis » de la colonisation ; il est vrai qu'une loi votée par le parlement français en 2005 sur les « bienfaits du colonialisme » est venue embrouiller nos esprits inattentifs. Les révolutions arabes en Tunisie Egypte et Lybie nous rappellent qu'on n'est guère sorti du marasme cinquante ans après les indépendances. Est-ce le début du parachèvement du processus de décolonisation en cette aire géographique ? Le chemin est encore long pour cesser de n'être qu'un marché de consommateurs. Et même si… Nous savons tous la misère de certaines couches sociales dans les démocraties libérales tant louées des pays avancés .Les damnés au Nord et au Sud sortiront il un jour de la colonisation ? PS : Néanmoins la formidable mobilisation du peuple tunisien et sa victoire sur la dictature de l'agent du FMI BENALI a démoli les chaînes psychologiques qui enserrent les peuples arabes et redonnent tant d'espoirs. Désormais les croyances en les possibilités de vaincre les dictatures et de relever les têtes existent belle et bien. En Tunisie l'incroyable il y a si peu de temps s'est bel et bien réalisé. Lectures: