On peut dire que la semaine était calme et sans violences contre les contestataires, que ce soit à Alger ou ailleurs. On a assisté a un ballet impressionnant de mouvements de contestations de la part de différentes corporations, dans un va et vient bon enfant, entre la rue, lieu de rassemblement des différentes corporations protestataires, choisi et désigné avec choix du décor médiatique par les metteurs en scène de l'ombre, et les forces de sécurité de l'état qui leur faisaient face. Tout s'est déroulé comme dans une partition de musique menée par des mains de maitre. La gigantesque escroquerie à parfaitement bien fonctionnée. L'opinion nationale et internationale à bien vue qu'en Algérie, le peuple a le droit de manifester, de contester et même obtenir gain de cause systématiquement, car, aucun refus aux plateformes de contestations qui se sont succéder n'a été observé. Les répétitions aux futures marches de soutien au pouvoir en cas de besoin pour la propagande, pour contrer d'éventuelles marches de contestation de la population, en contrepartie du partage de la rente contenu dans les plateformes successives, ont été une réussite totale. Car, les forces de sécurité ont étaient réellement confrontés à de vraies foules, allant jusqu'à 10000 manifestants pour les G.C., ou elle a pu mettre en pratique beaucoup de facettes théoriques apprises en la circonstance. Même les Baltadjias, ces forces de répression de l'ombre, ont réussie un exercice grandeur nature, en s'acharnant, sur les G.C. récalcitrants. On peut dire que toute la mise en scène à très bien fonctionnée, si n'était les bavures des Baltadjias aux prises avec les G.C, et le remerciement vulgaire des journalistes se prenant au sérieux dans le jeu de la contestation, et que personne d'ailleurs, n'a trouvé à redire même leur collègues. Considérant que sa contre offensive était une réussite totale, depuis le retour de son hibernation, suite à la chute honteuse de Ben Ali, que la mise en scène gigantesque de sa gestion de la crise sociale rentré bien dans les normes internationales du politiquement correcte, qu'il pouvait s'en venté de ne pas se sentir concerné par le vent de révolte qui souffle sur le monde Arabe, et qu'il pouvait faire prévaloir son tristement célèbre « l'Algérie n'est pas un pays comme les autres », que l'Algérie est un pays démocratique depuis déjà 20 ans, qu'il y a plusieurs partis politiques et que notre presse est libre ; A tel point que le pouvoir algérien, à travers son porte parole et chef du gouvernement, sur de son entreprise diabolique de manipulation réussie, dans un sentiment triomphaliste, autosuffisant et arrogant comme a l'accoutumée, à déclenché une offensive de critiques et de diabolisation de l'opposition radicale, parce que celle-ci vomit sa gestion mafieuse des affaires de la nation, et qui lui demande de restituer le pouvoir pacifiquement au peuple pour qu'il prenne sa destinée en main, et rétablir sa dignité bafouée, on les accusant de faire le jeu de la main de l'étranger, et en prenant a partie nos valeureux martyrs a témoins comme une pièce de change dans une transaction commerciale entre trabendistes. C'était sans compter avec le réveil orgueilleux des enfants de ces martyrs, dont la réputation et la pureté de leur action révolutionnaire à été si souillée, si malmenée, si associée et si exploitée dans le commerce du discours politique manipulateur. Car, se sont aujourd'hui les enfants de ces mêmes martyrs, les enfants de la Nation entière, les étudiants et les jeunes de ce peuple meurtri, et dont les perspectives d'avenir semblent sans issues, qui se préparent à marcher demain 12 Avril sur Alger, pour libérer ces places de Martyrs confisquées, souillées et interdites. Le CNAE (Coordination Nationale indépendante des Etudiants), à réussi à déjouer tous les monopoles d'encadrement de cette jeunesse estudiantine, inhibée dans les Coordinations officielles mises en place par le pouvoir et infiltrées et contrôlées par la police politique, en défiant ce pouvoir par l'organisation de cette marche pour demain mardi 12 Avril 2011. Les réseaux sociaux et le bouche à oreille ont diffusé l'information comme une trainée de poudre, et la ferveur de la marche s'est installée dans l'air ambiant avec son lot de rumeurs. La police politique qui était aux courants dés les premiers instants, car, il n'est pas possible de penser autrement les choses, sachant les degrés de surveillance de la société par cette police politique, n'a pas cesser de peser de tout son poids sur les organisateurs de cette marche pour faire marche arrière, en vain. Car, cette marche, ne rentrait pas dans les plans de propagande orchestrée pendant la semaine, dont le poids de sa gravité, et son caractère authentique, on semé comme un vent de panique dans le centre de commandement du pouvoir occulte, eux qui connaissent parfaitement l'expression consacrée de Larbi BEN'MHIDI : « mettez la révolution dans la rue et vous verrez comment le peuple va s'en emparer ». Sitôt des ordres fusaient tous azimuts. Il fallait commencer par faire taire par tous les moyens les étudiants des écoles supérieures déjà en action à Alger, aujourd'hui, sur la route menant au siège de la présidence. Spontanément, une brutalité sans retenue s'est abattu sur eux, il y eu 20 hospitalisés et un nombre non connu d'arrêtés. A Oran, hier, les étudiants de l'USTO et d'autres ont subit les mêmes brutalités spontanées, faisant plusieurs blessés et prés d'une trentaine d'arrestations. Le signe spectaculaire de la panique qui s'est emparé du pouvoir décisionnaire est l'encerclement de la place des martyrs par un grillage métallique, probablement, suite à la rumeur que les places de martyrs du pays sont visées par la contestation nationale, comme premier objectif à atteindre, les prendre d'assaut et s'y installer. On peut dire pour la place des martyrs, qu'en plus du spectaculaire, c'est le ridicule, qui donne son vrai visage à la panique qui règne au cœur du DRS. Mais le plus spectaculaire encore, c'est la transformation d'Alger en une forteresse du moyen âge. En fait, l'accès à Alger est pratiquement impossible. Toutes les routes sont fermées. Tous les moyens de transport mises hors service. Une présence impressionnante des forces de sécurité autour de toute l'agglomération d'Alger. C'est l'état de siège, car, c'est bien le qualificatif qui convient, mais non avoué par le pouvoir. A remarquer, que malgré toute cette agitation, ni les médias publics, ni privés n'ont mentionnés une quelconque allusion à cet événement. Excepté quelques allusions à la place des martyrs, très timides et non trop remarquées dans un journal, du reste. Certainement que ce vent de panique à tellement déstabilisé le centre de commandement, qu'ordre à été donné a la presse écrite privée, acquise à sa cause, de censurer complètement l'événement, et l'on observe bien que dans un aucun journal, nul trace de cet événement historique et aussi important qu'est cette marche de la liberté, car il faut le dire, pour la presse publique, évidemment que cela va de soit, qu'elle censure l'événement. Enfin on se croirait pendant l'époque coloniale, lorsque le pouvoir Français censurait a tout va toute activité nationaliste Algérienne qui militait pour l'indépendance de l'Algérie. Lectures: