Les récentes déclarations du CNT lybien quant à l'implication des armées algérienne et Syrienne dans le conflit qui oppose les insurgés aux milices de KADHAFI et à l'encontre desquelles il a annoncé lors d'un passage sur la chaine Qatariote « AL JAZEERA » détenir des preuves formelles qui seront rendues publiques une fois que les hostilités auront pris fin ,continuent à entretenir le sentiment de culpabilité de notre gouvernement qui ne cache plus ses inquiétudes sur les éventuelles retombées d'une telle question si elle venait à etre soumise à la ligue arabe et à l'OUA comme l'a promis le porte parole du CNT .Ni les dénégations aussitot faites ni les passages sur les tribunes internationales des ténors du système(OUYAHIA ,MEDELCI,BELKHADEM etc….)qui tour à tour se sont relayés pour faire des affirmations du CNT de simples assertions sujettes à caution et jeter le discrédit sur les patriotes lybiens que nos officiels par le biais des médias tiennent à qualifier de mercenaires à la solde tantot d'ISRAEL tantot agissant pour le compte d'AL QAIDA qui, à en croire la presse Algérienne ,a élu domicile dans les zones des combats mettant à contribution la situation chaotique dans ce pays!!ne semblent pas arranger la position des autorités algériennes qui se trouvent éclaboussées par un tel scandale et incapables de faire face à cette situation aux répercussions imprévisibles. Aussi étonnant que cela puisse paraitre,le Général TOUATI,alias EL MOKH,habitué à sauter sur l'occasion pour donner toute l'étendue de son talent de génie et connu pour etre l'éminence grise du système à qui il doit son salut de l'avoir plusieurs fois tiré d'embarras, s'est confiné dans un mutisme qui ne va pas avec sa réputation d'homme capable de relever tous les défis et qui en dit long sur le désarroi du pouvoir qui ne sait plus à quel saint se vouer afin d'avoir à essuyer un tel affront si l'arbitrage des instances suscitées donnerait raison (ce qui est fort probable) à la partie lybienne qui ne semble pas désarmer pour obtenir réparation de l'attitude algéro-Syrienne appréhendée comme une agression dirigée contre le peuple lybien . Ce retrait qui ne dit pas son nom est interprété par beaucoup d'observateurs comme une abdication face à une situation tellement complexe à laquelle il n'arrive pas à trouver la solution idoine ;surtout que les nouvelles fonctions pour lesquelles il vient d'etre rappelé par BOUTEFLIKA (chargé de la question sécuritaire au niveau de la présidence) l'interpelle beaucoup plus que par le passé de voler au secours d'un système dont il est partie intégrante et qui ne lui reste que l'issue des déclarations contradictoires pour s'extirper du bourbier lybien dans lequel il s'est fourvoyé et échapper à d' éventuelles sanctions internationales .et faire en sorte à ce que ses relations avec la France(qui voit d'un très mauvais œil le fait d'etre prise de vitesse dans sa future zone d'influence par un pays qu'elle considère comme son arrière-cours et dont les ambitions n'empièteraient en aucun cas sur les siennes-Cf.la mise en garde d'Alain JUPPE à l'adresse de son homologue Algérien MEDELCI) n'en patissent pas. L'évolution des évènements en Lybie ne semble pas porter conseil au département de MEDELCI qui se doit de s'agiter dans tous les sens en vertu de son statut auquel revient la lourde charge de contenir l'assaut des organisations internationales non gouvernementales qui sont unanimes à condamner l'acte algérien considéré à la fois comme une ingérence dans un pays tiers et une prise de position qui va contre l'intérêt de tout un peuple aux profits d'un tyran conspué et honni non seulement par son propre peuple mais également par la communauté internationale qui s'indigne du génocide perpétré par NERON de lybie pour satisfaire à son penchant de mégalomane. Le désarroi qui caractérise la gestion par le gouvernement algérien de cette crise a rendu nécessaire le recours à ses alliés à l'effet de solliciter leurs concours après s'etre rendu à l'évidence que le forfait étant établi et les charges si lourdes que la riposte n'est pas susceptible de déboucher sur le bénéfice de la présomption d'innocence. En effet,dans ses éditions du Jeudi,02 et Vendredi 03 juin courant ,le quotidien francophone « Le temps d'algérie » publie respectivement à la une:Mercenaires algériens en lybie:Le démenti de l'AFRICOM » et »Mercenaires algériens en lybie:Le foreign office dément ».D'ou la détermination d'impliquer certaines puissances appelées à peser de tout leur poids en vue de dégager une issue honorable à l'endroit de la partie algérienne.A qui le tour la prochaine fois? HAMMANA Lectures: