C'est un désaveu que celui fait par C. Ben Tayeb, ambassadeur du Conseil national transitoire (CNT) libyen, quant aux accusations proférées contre l'Algérie, l'accusant, à tort, d'avoir transporté des mercenaires et remis du matériel militaire au régime de Mouammar El Kadhafi. Interrogé sur les propos tenus par le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, lors d'une conférence de presse animée dimanche, rejetant les accusations et accusant le Maroc d'être derrière cette campagne médiatique hostile, le responsable du CNT a décalré dimanche dans un média que «l'Algérie doit reconnaître le Conseil national transitoire libyen», quand il a été invité à étaler les «preuves» que le CNT libyen disait détenir sur les accusations exprimées contre l'Algérie. Les déclarations de responsables du CNT selon lesquelles le conseil national transitoire libyen autoproclamé «seul et légitime représentant du peuple libyen» détiendrait des preuves et documents prouvant l'implication de l'Algérie, semblent reprises, mais avec plus de précautions de la part des accusateurs. Le désaveu opposé aux accusations par absence de preuves comme cela a été prétendu fait parler le responsable du CNT libyen qui, cette fois, et comme toute preuve, a déclaré à la chaîne de télévision satellitaire Al Arabiya, dimanche que «pour lever les doutes, l'Algérie doit reconnaître le CNT libyen». Là, le responsable du CNT libyen ne parle plus de «preuves», mais tente de dicter à l'Algérie sa positioon vis-à-vis du conflit armé se déroulant en Libye pour arrêter ces accusations.