publié le mardi 15 novembre 2011 Longtemps attendu, et déjà vandalisé, le métro flambant neuf d'Alger, opérationnel depuis deux semaines, a été victime de l'incivisme. Plusieurs des dix stations qui desservent la métropole algérienne ont été dégradées jeudi dernier, dans le courant de la nuit, au mépris de la sécurité des passagers, notamment des personnes âgées, et du surcoût qu'entraîneront inévitablement les réparations. Des dépenses supplémentaires dont se serait bien passé ce bel ouvrage à la gestation chaotique, qui a changé la vie des usagers algérois à hauteur de 1 milliards d'euros. La sécurisation du métro est confiée à 400 policiers et 400 agents de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) pour huit ans, qui doivent être sur les dents depuis que la bêtise humaine a frappé.