Il faut avouer en apparence et pour la circonstance exceptionnelle que le pouvoir « bicéphale » franco-algérien n'est guère stupide d'avoir « coffré » le docteur Mourad Dhina – jusqu'au 6 juin 2012 – à un moment crucial de l'histoire et des événements « majeurs », lesquels devraient se tramer inéluctablement et principalement en élections présidentielles françaises et de surcroit une semaine plus tard, en élections législatives « historiques » algériennes programmées dans moins d'un mois. Si l'Elysée avait le pouvoir de « transmuter » ces élections présidentielles en hors année du mi-centenaire de l'indépendance algérienne, eurêka, ce serait été une chose faite ! Mais le comble est qu'il a fait pire ! En instrumentalisant cyniquement l'affaire Merrah pour tétaniser les français dans une campagne électorale déjà pré-entachée par les affaires de « valises africaines », et « molle » pour l'« Ordre Marchand » qui la finance et qui garde espoir de nourrir encore la 5ème république dans le spectre habituel de l'émotivité haineuse postcoloniale algérienne, en visant de « tondre » certainement et largement une partie consistante de l'électorat de l'extrême droite pour maintenir réellement au pouvoir la droite et le « flexible » président Sarkozy, lequel, il ne faut pas l'oublier, est issu avant tout enjeu républicain d'une matrice ethnique et généalogique dite Mellah ! Et simultanément d'une autre part, en rabrouant encore au passage l'Algérie « en pleines reformes d'avenir », en entretenant une énième fois durant 50 ans et en plein printemps arabe, sa « 5ème colonne algérienne » au pouvoir, « l'étiquette » retraitée du premier pays au monde qui engendra l'action terroriste urbaine depuis 1954 jusqu'aux origines ethniques et généalogiques dites Merrah, lesquelles en fait, ont été exploitées dans toute cette scabreuse affaire, en étant en réalité une opération tragique de manipulation de haute facture des services de renseignements, un échange de « bons » procédés et d'expériences malsaines pour réaliser des objectifs « empiriques » cachés à contre sens de ce que croit, l'opinion publique d'abord en France, et surtout celle d'Algérie. Il n'y a aucun doute, depuis la visite éclaire de Guéant et de Squarcini à Alger, on peut dire en plus de l'affaire Dhina, que les « services » ont repris réellement du « service », jusqu'à même prévoir l' « imprévisible » – sondage secret des RG algériens – l'« inattendu » du boycott massif de 75 % de l'électorat algérien se profile à l'horizon, tout en s'apprêtant au cas où…à le « noyauter » avec soin dans un Sahel déjà en « ébullition » ! C'est ce qu'on appelle un « sauf-conduit » contre nature et contre courant de l'histoire, qui ferait inlassablement retourner dans leurs tombes, tous les martyrs de la liberté depuis la singulière année de 1789 ! Non, il n'est pas du tout suffoqué ce pouvoir occulte bicéphale d'avoir interné temporairement un docteur en physique des particules, lui seul dans l'opposition politique algérienne à être, entres autres, l'une des « particules » politique active et proactive durant les dernières années, en osant même menacer pacifiquement dans l'hexagone , « l'embrasement » des « granges secrètes » de l'Elysée et ses grosses « bottes de foin » algériennes ! Franchement, qui a peur du feu que le boycott massif algérien va allumer ? Ce sont ceux qui ont le ventre bourré de « foin » algérien ! Membre fondateur du FCN