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La ènième mort de Bouteflika : Du secret d'Etat à la rumeur
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 11 - 09 - 2012


11 septembre 2012
En Algérie le culte du secret d'Etat et du secret défense se conjugue à tous les temps.
Toutes les institutions, tous les organismes officiels en usent et en abusent à tort et à travers. Pour un rien on vous oriente au ministre de tutelle.
En Algérie tout est secret d'Etat ou secret défense. C'est ce qui donne à la rumeur une valeur particulière et souvent, faute de démenti d'en haut, sera prise comme vérité.
Ainsi en est-il de la ènième mort fictive de Bouteflika annoncée par un obscur journaliste français à qui s'est présentée la rarissime opportunité de briller sans transpirer.
Les dictateurs arabes n'ont aucun respect à l'égard de leurs concitoyens. Ils n'ont qu'un souci : plaire aux Occidentaux.
Bouteflika n'a pas échappé à cette règle.
Quand il a des déclarations qui intéressent en premier lieu le peuple algérien il invite des journalistes français.
Quand il dresse le bilan de ses activités ce sont des journalistes français qui en ont la primeur.
Quand il est malade ou quand il subi une intervention chirurgicale ce sont des journalistes français qui nous l'apprennent.en évoquant une vague source officielle qui aurait requis l'anonymat.
Parfois cela se retourne contre le pays.
Une fois Bouteflika avait appelé son amis Jacques Chirac. Malade, il désirait se faire soigner en France sans que personne le sache. Chirac lui avait promis que toutes les dispositions seront prises pour que le secret soit bien gardé mais il n'avait pas tenu compte des diableries de son ministre et néanmoins ennemi Nicolas Sarkozy.
Celui-ci n'en ratait pas une pour embêter son « crétin » de président. Lequel président sera son adversaire aux élections de 2007.
Les guerres des palais s'alimentent souvent de petites choses insignifiantes. Les cercles sarkozystes s'étaient emparé du séjour secret de Bouteflika dans un hôpital français pour agacer Chirac.
Pour Sarkozy ce n'était qu'un divertissement.
Mais pour les citoyens algériens c'était une grande humiliation d'apprendre par les médias français que le président de tous les Algériens s'est fait opéré en secret dans un hôpital militaire en France et que sans la haine que voue Sarkozy à Chirac personne n'aurait jamais rien su.
Aussitôt se sont mises à circuler dans la rue algérienne des rumeurs sur la gravité et la nature de la maladie de Bouteflika. Cancer de foie, du cerveau, des poumons, blocage des reins, MTS.
Chacun y allait de son diagnostic.
Pourtant les médecins du président, les médias lourds et les journaux publics se sont donnés un grand mal de communiquer chaque jour un bulletin de santé de Bouteflika. Mais personne n'y croyait. Toute l'attention des citoyens était accrochée à ce qu'écrivaient et racontaient les médias français.
La confiance se construit et se mérite. Ni les services de la présidence ni les médias publics algériens n'ont jamais rien fait en matière de communication pour gagner la confiance des citoyens. Voici pourquoi les rumeurs sont prises pour des informations sérieuses jusqu'à démonstration indiscutable du contraire.
Avant la rumeur lancée par l'obscure journaliste français Bouteflika n'avait reçu ni le nouveau premier ministre ni l'ancien. Pendant des jours il était absent du petit écran. Ce n'était pas dans ses habitudes. Aussi un grand nombre de ses suppoters sur Internet ont été déroutés par la rumeur, comme ses adversaires d'ailleurs.
N'est-ce pas logique ?
Bouteflika est malade. Nous l'avons tous constaté lors de ses rares sorties. Sa lourde démarche, ses gestes, sa voix, les traits de son visage nous disent qu'il est épuisé. Il n'est plus en phase avec sa charge qui exige énergie et concentration. Il ne semble plus posséder la poigne nécessaire de veiller au bon fonctionnement des institutions ni d'exercer son autorité sur des ministres menteurs et dispendieux comme Djamel Ould Abbès, Ghoul, Benbouzid et bien d'autres.
Il a même oublié qu'il nous avait dit que ses ministres étaient médiocres et incompétents.
C'est une autre malédiction pour l'Algérie parce qu'il a tout fait sauf poser les fondations d'un Etat moderne débarrassé des scories du régionalisme… Un Etat de droit où la souveraineté citoyenne s'exprimera pleinement par le travail, le Savoir, la culture, le respect de la loi et d'autrui, le sens du devoir.
Ses engagements de 1999, 2004 et de 2009 avaient ce contenu. Il a eu tout le temps de les tenir mais il a inscrit toutes ses actions dans la perspective de la sauvegarde des structures du régime de la rente avec tous ses archaïsmes.
Il y a 50 ans c'était l'indépendance.
Bouteflika était ministre.
Pleure ô mon pays bien aimé.
Les hommes qui t'ont libéré du colonialisme ont martyrisé tes pauvres enfants.
Mais l'éternité n'appartient qu'à notre Créateur, le Tout Puissant qui nous rendra justice.


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