Nous publions l'histoire intégrale d'un concitoyen chef d'entreprise et un ami à lui résidants au royaume uni. Consulat algérien à Londres (complètement autonome du Ministère des affaires étrangères) Carnaval au consulat algérien à Londres Le jeudi 20 septembre, Takayasu Ogura, le General bureau chief en Europe de l'empire médiatique japonais, Mainichi, se présente au Consulat d'Algérie á Londres, pour demander un visa touristique de quelques jours afin de visiter Alger en ma compagnie. On avait prévu, ensemble, de descendre le 15 octobre et revenir le 19 du même mois. Cela dit, à sa grande surprise, Monsieur Ogura se fait dire par une des employées du Consulat, qu'il devrait aller d'abord á l'ambassade pour voir l'Attaché Diplomatique, Abdelhamid Hameche. Une fois sur place, ce dit diplomate, signifie á notre ami japonais, qu'il doit repartir au consulat pour déposer son dossier, du fait que le motif de sa visite privée en Algérie est seulement touristique et non dans le cadre de sa profession de journaliste. Cependant, le diplomate algérien a sauvé un peu la face en évitant le redéplacement au consulat du demandeur du visa et s'est chargé lui-même de transmettre son dossier. Le vendredi 5 octobre, je rencontre Taka au tribunal lors du jugement de l'ex-leader spirituel du GIA, Abu Hamza. Il m'a confié ce jour-là qu'il n'avait reçu aucune réponse du Consulat pour son visa. « Je commence alors à m'inquiéter. Sur le site web de la représentation diplomatique algérienne, il est noté que la délivrance du visa ne prenait pas plus d'une dizaine de jours. Je lui rétorquais alors d'attendre jusqu'á mardi pour leur téléphoner et savoir si le visa lui avait été délivré. Reponses: "Your visa is not issued yet ». Le lendemain, j'appelle personnellement l'ambassade d'Algérie pour voir ce qui se passait. On me répondit que le Japonais avait déclaré au Consulat qu'il voulait partir en Algérie pour être sur place lorsque le printemps arabe aura lieu. « C'est pour cette raison que la Consul hésite de lui accorder le visa ». J'ai répondu á mon interlocuteur que s'il avait dit ça, ce ne pourra être qu'une plaisanterie. Mais, j'en doute fort qu'il ait dit ce que vous avancez. Takayasu Ogura partira á Alger avec moi pour quelques jours. Il respecte beaucoup mes compétences. C'est un honneur pour l'Algérie de recevoir un tel invité. Bref! Au courant de l'après-midi, Monsieur Ogura reçoit un coup de fil lui demandant de venir au Consulat récupérer son passeport mais sans visa. Le journaliste n'en revenait pas… Le jeudi 11 Octobre, je déjeune avec Taka et je lui demande s'il avait dit ce qu'on lui reprochait? « J'ai seulement dit que je voulais partir en Algérie avec un ami pour passer quelques jours de vacances avec lui. » Rien d'autre…Mais, dit moi, » pourquoi les Algériens sont comme ça » ? Donc, il y a un menteur dans cette histoire. Lequel? Sous une pluie battante, je me rends au Consulat pour avoir la version des faits par la Consul Samah Dalila. La Consul ne veut pas m'ouvrir la porte, ne veut pas me voir et ne veut pas me parler au téléphone. Le réceptionniste me demande alors de lui envoyer une demande d'audience. J'appelle alors le diplomate Abdelhafid Hachem pour lui dire ce qui se passe. » C'est le Consulat qui s'occupe des visas et c'est la Consul Samah Dalila et son adjoint, Ali Bouatrousse qui ont accusé l'honorable japonais. J'ai dû attendre plus de deux heures sous la pluie devant le Consulat pour que je la prenne en photo. Elle a pensé que je voulais lui parler á sa sortie. Elle me regardait de derrière les rideaux de son bureau. Ne me voyant plus…Piégée! Cependant, Takayasu Ogura (www.redanews.com) devait être mon invité en Algérie. Maintenant, pour réparer cette honte, c'est á l'Etat Algérien à l'inviter et à lui octroyer le visa dans les plus brefs délais… C'est une question d'honneur et de dignité pour tous les Algériens et plus particulièrement les journalistes. Le président de l'organisation Taraki Zahir Serrai Londres le 12/10/2012