Gisement de Hassi Messaoud en croissant déclin ? Oui, il l'est. Situé dans le bassin de Berkine, il est le plus grand gisement de pétrole d'Algérie et de tout le continent africain. C'est un énorme anticlinal couvrant plus de 2500 km2 s'étendant sur une superficie imprégnée de 1600 km2. Découvert en 1956 et mis en exploitation en Juin 1958, il renferme actuellement presque 1500 puits (Producteurs et Injecteurs). Les réserves en place de l'ordre de 9 milliards de Barils de pétrole brut dont la moitié des 20% du gisement HMD est déjà extraite, reflètent l'importance du champ de Hassi Messaoud mais, qui s'essouffle présentement ! La gravité le concernant est révélée à travers les comptes rendus des PV trimestriels des gaz produits et injectés dans ledit gisement durant le premier semestre 2012, ou les analyses et écarts de l'activité pétrolière sur champ affolent et sonnent l'alerte pour ses propriétaires (?) Certes les puits du gisement de Hassi Messaoud produisent moins de pétrole brut mais beaucoup de gaz depuis longtemps car possédant un fort GOR (Gaz/Oïl/Ratio, le rapport Gaz/Huile), l'exemple d'illustration : un puits HP à fort GOR fournissant 885 000 m3 de gaz et donnant 85 m3 de pétrole brut, son GOR est 885000 m3/85 m3. Les puits produisant avec un tel rapport alarmant et plus à HMD, ont fait augmenter la production de gaz local au lieu de pétrole brut, forçant la diminution du grand débit de soutirage prévu par La direction Sonatrach-SPE de la Chaine Gaz GR1- GR2 pour injection dans ledit champ d'une quantité de 40 Milliards Sm3/An, afin de maintenir la pression du gisement de HMD qui continue de chuter de manière très inquiétante, entrainant un déclin avancé de production de pétrole brut au taux enregistré de 17% au 31/12/2011 (270.000 Barils/J produits à HMD actuellement contre 350.000 Barils/J en 2001 selon bilan Production 2010) L'écart négatif global de production en pétrole brut pour Sonatrach estimé à 133.000 Tonnes en 2010 continu son ascension présentement, dû principalement à la fermeture du périmètre de ZARZAITINE SH/SINOPEC en novembre 2009 et l'arrêt général des installations de Rhourd El Baguel (Groupement SONARCO qui produisait 20.000 Barils/J) pendant six (6) mois suite à la déformation du système de torche HP au niveau du centre TCF survenue le 07/04/2010 (Redémarrage des installations le 04/10/2010) dont les auteurs (nationaux et expatriés) de cette fatalité n'ont jamais été inquiétés, au contraire, récompensés pour leur criarde incompétence ! Des milliards de dollars US de manque à gagner pour l'Algérie !!! Le maintien de pression des gisements par injection d'eau Durant l'exercice 2010 pour les « 33 » sites ou se pratique l'injection d'eau (système de récupération secondaire) pour le maintien de pression des gisements, pour les prévisions initialement prévues par Sonatrach SPE qui sont de 78 424 464 m3, on est arrivé en fin d'exercice qu'à injecter 63 206 836 m3, ce qui donne un écart négatif de presque -20%, une tendance alarmante que justifie la direction de la division production par les arrêts définitifs de deux champs pour l'injection d'eau (EL BORMA & ZARZAITINE), des pannes techniques, des déclenchements fréquents d'unités, des arrêts de maintenance, le manque de pièces de rechanges, etc. Gisement de Hassi R'Mel en graduel déclin ? Certes, il l'est. Le champ de Hassi R'mel est le plus grand gisement de gaz naturel d'Algérie et du continent africain, il se trouve à 550 Km au sud d'Alger, découvert en 1956 dans une formation Triasique, le gisement de Hassi R'Mel a été mis en production en 1961, il s'essouffle considérablement car plus de la moitié de ses réserves initiales (estimées à 2400 milliards de mètres cubes) seraient épuisées, l'injection de gaz pour maintien de pression du gisement y est courante, presque la moitié de sa production (40 Milliards Sm3/An, est réinjectée dans son gisement – Cyclage à 45% au lieu de 40%, du fait aussi des intempestives méventes). Il est à signaler que le manque à produire en gaz naturel estimé à plus de 3milliards Sm3 pour Hassi R'Mel enregistré en 2010 continu son ascension, tandis que M. Abdelhamid ZERGUINE PDG de Sonatrach Spa continue de crier victoire dans le vide, vantant les prochains investissements prévus pour Sonatrach Spa dans le PMTE 2012 – 2016 qui s'élèvent à plus de 68 Milliards de dollars US dont la majorité des sous pour l'Activité Amont. Le gaz naturel de Hassi R'mel riche en produits pétroliers au départ, a vu sa richesse en condensats et GPL dégringoler vertigineusement en 12 ans, ou la composition molaire et la propriété physicochimique de son gaz est passée de 120 Gr/m3 à 60 Gr/m3 pour le condensat et 35 Gr/m3 à 22 Gr/m3 pour le GPL en 2011, entrainant un manque à produire de plus de 25000 Tonnes/an de GPL ! L'examen du tableau des analyses de la qualité du gaz produit selon le bilan Production de Sonatrach en 2010, confirme bien le déclin croissant des richesses en Condensats et GPL de tous les gisements gaziers en exploitation. Aussi, du gaz de Hassi R'Mel est également injecté dans des gisements de pétrole aux alentours notamment au Secteur de Oued Noumer, dans l'espoir d'améliorer la récupération du pétrole brut dans les champs concernés par le fatale déclin, détresse quand tu nous tiens ! Les deux géants gisements en question, situés dans des zones déclarées en Décembre 2005 par le Gouvernement Algérien « Zones à risque majeur », une fois leur déclin prouvé, leur nouvelle situation a favorisé la levée d'interdiction de délivrance de permis de construire entrainant validation des transactions foncières et immobilières dans les deux villes pour les citoyens dont parmi eux, ont construit sur des conduites de pétrole et de gaz (Devant cet énigmatique fait, il serait juste de dire que l'option de la revalorisation desdits champs semble être abandonnée par l'Etat ?, car les axes d'intérêts se trouvent maintenant ailleurs ! CDHL et CNDG qui sont-ils ? Si d'un coté l'important Centre de Dispatching des Hydrocarbures Liquides – CDHL sis à Haoud El Hamra à 20 km au nord-est de Hassi Messaoud à qui est dévolu la mission de transporter l'ensemble de la production liquide d'Algérie (1,2 Millions de Barils/Jour de pétrole brut et condensats) des champs du sud vers les terminaux d'Arzew, Bejaïa et Skikda, est le véritable poumon de Sonatrach-transport par canalisations, d'un autre coté le Centre National de Dispatching Gaz – CNDG sis à Hassi R'mel, compte parmi les installations névralgiques de l'activité TRC, c'est le point où se fait la collecte et le dispatching du gaz algérien à travers les 12 gazoducs existants vers les clients consommateurs nationaux et internationaux soit, 81 Milliards Sm3/An. L'acheminement du gaz vers le CNDG se fait à travers 5 stations de compression disposées en série à une pression en ligne de 65 Bars. La Chaine Gaz GR1/GR2 – 42''/48'' Parmi les 12 gazoducs du complexe réseau national de transport par canalisations, les deux gazoducs composant la chaine gaz GR1 / GR2 – 42'' 48'', premiers principaux pourvoyeurs de la production nationale gazière, s'étalant sur une longueur de 960 km du point de départ d'ALRAR près de la frontière Algéro-Libyenne au point d'arrivée du Centre National Dispatching Gaz – CNDG sis à Hassi R'Mel, sont en manque grave d'entretien selon les PV 2012 établis par les partenaires de la chaine gaz qui continue de fonctionner au gré des vents, ce qui suit le confirme clairement. Dépendant de la région transport d'In Amenas – RTI, la susdite chaine est composée de deux gazoducs de diamètre 42'' et 48'' disposés en parallèle jusqu'au CNDG, mis en service en 1987 pour le GR1 et en 2000 pour le GR2. La dite chaine gaz est constituée de 5 stations de compression fonctionnant H/24 pour transporter la production nationale de gaz vendu à l'international, évaluée à 55 Milliards de M3 en 2011. Elle est alimentée par onze (11) points d'injection des champs producteurs Sonatrach sud, et pourvue de quatre (4) points de soutirage pour les champs Sonatrach consommateurs y compris Sonelgaz. Un programme national de mise à niveau des installations de transport dans le but de rétablir et fiabiliser leurs capacités, a été lancé à partir de Septembre 2009, visant à opérer pour les gazoducs GR1/GR2 en premier lieu, une inspection par « Outil Intelligent » consistant à scanner l'intérieur des gazoducs pour pouvoir entamer la programmation de maintenance des réparations nécessaires à effectuer selon diagnostics -Fuites, etc., mais rien n'a été fait à ce jour, ou le risque de corrosion et d'érosion desdits gazoducs augmente de jour en jour, un sûr danger en perspective ! Si la chaine gaz permet aux régions Sonatrach sud d'injecter les quantités de gaz naturel produites et aux régions consommatrices d'importer du gaz traité pour leur besoin de consommation et/ou de réinjection de quantités de gaz de plus de 35 Milliards Sm3/An pour un maintien de pression dans les gisements des régions en difficulté et/ou en déclin (Hasssi Messaoud, Hassi R'Mel, Hassi Birkine, Gassi Touil, Rhourd Enouss, Ohanet, Rhourd El Baguel, Ourhoud, Hamra, El Borma etc.) afin que ces dernières récupèrent le maximum de Pétrole brut et Condensats, la dite chaine risque d'avoir des difficultés à tout moment au vu de l'irresponsabilité connue dans sa gestion, une grave défaillance avalisée par SH – SPE. LA DEFAILLANTE DIRECTION EXECUTIVE SONATRACH – SPE Pilotée par un directeur exécutif, la direction Stratégie, Planification et Economie (SPE) est une structure fonctionnelle qui normalement, élabore et veille à l'application des politiques, stratégies économiques et organisations du Groupe Sonatrach. Aussi elle fournie l'expertise et l'appui nécessaires aux Activités Opérationnelles du Groupe. L'établissement, le suivi et la mise à jour des programmes des chaines gaz du réseau national se font à son niveau. Mais sur le terrain, la direction SPE semble être complètement dépassée, aucun suivi de gestion rigoureuse n'est noté, au fil du temps l'incompétence s'installe à flots à SH – SPE ! L'exécution de ses programmes n'est pas respectée par les partenaires de la chaine Gaz GR1/GR2 – 42'' 48'' dans l'enlèvement des ventes par les partenaires étrangers des quantités de gaz convenues contractuellement, surtout durant la période estivale, ce qui oblige Sonatrach à réinjecter la mévente de gaz sous haute pression (400 Bars) dans le gisement de Hassi R'Mel sans que personne à Sonatrach ne crie au scandale, ni fait de reproche technique fondé à ses partenaires d'In Salah Gas (BP & STATOIL) sur la détérioration de la qualité du gaz produit imposant une limitation des expéditions de gaz. Evidemment ce qui entraine un manque à produire en gaz naturel, par conséquent un manque à gagner pour le pays se chiffrant à de Milliards de dollars $. Un écart négatif de presque 3 Milliards de Sm3 a été enregistré durant l'année 2011, généré essentiellement par le manque d'enlèvement du Gaz à partir du CNDG qui se répercute sur le fonctionnement de la chaine gaz par d'intempestives limitations fréquentes des expéditions de gaz naturel ce qui induit un niveau élevé de réinjection dans les gisements en difficulté cités plus haut, et essentiellement à Hassi R'Mel pour un cyclage au taux de 45%, et à Rhourd Enouss au taux de cyclage alarmant de 73% au lieu de 60%, gisement complètement essoufflé ! LA DIRECTION EXECUTIVE SPE ET SES NULS PROGRAMMES : Selon SPE, la prévision de soutirage de gaz de GR1/GR2 prévue pour le champ de Hassi Messaoud pour l'année 2012 est de 2 928 000 000 Standards M3, alors qu'il est prévu une réalisation de réinjection de gaz pour maintien de pression de gisement de 20 776 838 000 Standard M3 (Total des quantités de gaz soutiré de GR1/GR2 + gaz produit excessivement suite à la montée du GOR des puits producteurs de pétrole brut de HMD), soit un écart de 17 848 838 000 Standard M3, ce qui prouve une montée vertigineuse de production de gaz associé à Hassi Messaoud au lieu de pétrole brut qu'on réinjecte après traitement dans le gisement pour son maintien de pression, une négative situation qui ne date pas d'hier. Techniquement, si l'on tient compte des révisions prévues sur les stations de compression du champ de Hassi Messaoud pour l'année 2012 comme indiqué dans son rapport prévisionnel, et des contraintes recensées contenues dans le PV dressé par le Comité Maintenance de SH Division Production les 27 & 28 Février 2012 à Hassi R'Mel (Lenteur dans la maintenance des équipements, blocages des approvisionnements en pièces de rechange, achats de produits chimiques, lubrifiants, etc.), dévoilant la lourdeur des procédures de marchés à Sonatrach survenue depuis le dernier scandale ayant ébranlé l'entreprise en 2010, à qui s'ajoute l'incompétence managériale à 70% (voir explication dans la 1ére partie), le blocage de la production pétrolière et gazière est imminent dans les neufs (9) principales régions et la dizaine de Secteurs productifs de Sonatrach Activité Amont. Quant aux problèmes des gisements de la vingtaine de lieux Sonatrach en association avec des partenaires étrangers au sud, le problème est plus grave, il y a saignement sans merci du trésor public a travers des surfacturations de biens et de divers services, et la démission managériale dans la partie Sonatrach, une déplorable situation qui demeure cachée par le top management de Sonatrach Spa et de sa Tutelle que patronne M. Youcef YOUSFI à qui nous suggérons d'aller jeter un coup d'œil sur l'incroyable dilapidation en cours à In Salah Gaz ! LES RECURRENTS PROBLÈMES DE LA CHAINE GAZ GR1 / GR2 : Selon les nombreuses remarques et recommandations portées sur les PV de réunion trimestrielle de coordination des partenaires de la Chaine Gaz GR1/GR2 42''– 48'' de 2012, la gestion du gaz algérien est dans de mauvais draps, rien qu'à constater que la dite Coordination ne s'est pas réunie depuis cinq mois et les explications des écarts Prévisions – Réalisations laissent à désirer..... ! Il est intéressant de citer les récurrents problèmes soulevés dans lesdits PV pour les supposés propriétaires de Sonatrach Spa, la vache laitière nationale en l'occurrence : - Le problème de la qualité de gaz produit parfois mis en cause par les clients internationaux pour sa grande teneur en Soufre et Oxygène reste insoluble, certains partenaires producteurs n'envoient pas les analyses molaire et physicochimique du gaz expédié sur GR1/GR2, d'autres ne les envoient que partiellement. Même les états d'activité de production et d'expédition font défaut pour certains partenaires ! - Les partenaires BP et STATOIL s'absentent constamment aux dites réunions, et ne respectent pas le programme prévisionnel de production gaz établi par SPE (fréquents dépassements constatés à + de 100%), mais sans être bousculés par qui que ce soit ! - Le comptage fiscal à l'entrée de l'usine à Gaz de SONAHESS est toujours en attente, il ne se fait pas selon les clauses contractuelles convenues, aucune suite donnée ! - Le problème de surpression au point d'injection de production de l'association Sonatrach/BP/STATOIL (le groupement de TIGUENTOURINE d'In Amenas), reste posé, les partenaires ne respectent pas leur quota de production. - Des partenaires programment les révisions des équipements et machines tournantes en hiver et automne alors qu'ils devaient le faire durant l'été, pour pouvoir vendre plus de gaz pour l'Europe en hiver (forte demande à satisfaire au détriment de la consommation locale par fois) - L'opération de la première inspection du GR1 de diamètre 42'' est toujours interrompue (il parait que les matériels achetés pour faire l'opération est toujours sous douanes, comme ça été indiqué dans le précédent PV de réunion de la chaine gaz), etc. LE RESEAU NATIONAL TRANSPORT DE GAZ EN DANGER : Au vu des inquiétantes et vertigineuses situations décrites ci-dessus , il est juste de dire que l'activité Transport par Canalisations de Sonatrach qui assure l'acheminement des hydrocarbures algériens (pétrole brut, gaz naturel, gaz pétrole liquéfié GPL, et Condensats) à travers un réseau de canalisations de près de 16 200 Km comptant 12 gazoducs d'une longueur totale de 7 459 km, avec une capacité de transport de 131 milliards de m3/an dont une prévision de 45 milliards de m3 à exporter en 2012, est véritablement en danger si des mesures urgentes de redressement ne sont pas prises, car une prévision de maintenance lancée en 2009 pour les deux gazoducs GR1/GR2 n'a pas encore aboutie, alors, qu'en est-il de tout le réseau national de transport des hydrocarbures à entretenir selon les fameuses règles HSE sur lesquelles le Safe Behavior Programm de Sonatrach insisté depuis 2009 ? Et dire que l'Algérie s'apprête à construire dans un proche avenir d'autres projets de gazoducs plus importants que ceux déjà existant, de nouveaux projets de construction de gazoducs sont en cours de réalisation afin de répondre notamment à une demande croissante du marché européen en gaz qui s'ajoutent au MEDGAZ reliant l'Algérie à l'Europe via l'Espagne sur une longueur de 200 km : Le projet GALSIqui consiste en la réalisation d'un gazoduc d'une distance de 1 470 km, partant de Hassi R'Mel pour aboutir à Castiglione au Nord de Rome.Le projet TSGP, long de 4200 km dont 2310 km sur le territoire Algérien et 1037 km sur le territoire du Nigeria qui reliera deux terminaux de chargement des deux pays. D'ambitieux projets à réaliser logiquement pour le bien de la Nation et non de 15 barons comme on dit depuis longtemps, mais va-t-on encore confier la programmation de leur gestion et leur maintenance à l'actuelle défaillante direction exécutive de Sonatrach SPE ...? Si à présent l'heure est grave pour la chaine gaz GR1/GR2, la fatalité qui s'abattra sur les futurs grands projets de Sonatrach en sera plus pire, un négatif avenir à vivre par le pays..... A bon entendeur, Salut.