Fidèle à sa politique de fuite en avant et de violence tous azimuts, seul moyen à ses yeux de gestion politique de la société, le pouvoir illégitime vient de s'illustrer encore une fois aujourd'hui par sa brutalité aveugle et sa répression contre les Hommes libres qui refusent la hogra et l'oppression. C'est ainsi qu'à Hassi Messaoud, poumon économique de l'oligarchie militaro-financière, de jeunes chômeurs ont manifesté pacifiquement aujourd'hui pour réclamer leur droit légitime au travail. Ils ont été accueillis par une brutale répression des services dits de sécurité. Une vingtaine de jeunes citoyens ont été arrêtés. A Alger des fonctionnaires de justice et des responsables du comité de défense des chômeurs ont tenté d'observer aujourd'hui un sit-in devant le ministère de la « justice ». Onze contestataires ont été arrêtés. A l'aéroport d'Alger Dar El Beida, notre compatriote Iskander Debbache, journaliste exilé en France, qui venait d'arriver de Paris, a été arrêté par la police ce matin aux environs de 10h, avant d'être remis à la police politique qui l'a emmené vers une destination inconnue, laissant ainsi son épouse seule, dans le désarroi. Ce régime illégitime et ses services de répression, aux méthodes éculées, ne semblent pas avoir tiré les leçons des changements de par le monde et pensent être à l'abri du vent libérateur de l'Histoire qui souffle sur le Maghreb et le Machrek, après avoir soufflé sur l'Europe de l'Est et l'Amérique latine. Ses aiguilles semblent bloquées aux années 70 avec les odieuses et lâches méthodes de la Savak, la Stasi et de la Securitate que l'Histoire a balayé à tout jamais. Il pense encore une fois faire taire les Algériennes et les Algériens Libres et dignes par sa répression sauvage, sa prison, sa justice aux ordres, voire même par ses balles assassines. Qu'il sache encore une fois que sa fin est inéluctable et que son système politique gangréné n'est pas une exception. Il terminera comme toutes les dictatures honnies, dans la poubelle de l'Histoire. Ce n'est qu'une question de temps, car : « Quand trop de sécheresse brûle les cœurs (...) Quand on rentre trop de larmes Quand on bâillonne trop de rêves, C'est comme quand on ajoute bois sur bois, sur le bûcher, A la fin il suffit du bois de bois d'un esclave, Pour faire dans le ciel de Dieu et dans le cœur des hommes, Le plus énorme incendie ». Notre indéfectible soutien à nos jeunes compatriotes qui défendent leurs droits légitimes à la dignité et au travail. Notre indéfectible soutien à notre compatriote Iskander Debbache et à sa famille. Nul droit ne se perd tant qu'existe un revendicateur. La cellule des droits de l'Homme du FCN