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Communiqué de presse de la famille de Kasdi Merbah.بيان صحفي لعائلة قصدي مرباح
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 20 - 08 - 2013

إننا نحتفل اليوم في عزة ووفاء بالذكرى العشرين (20) لوفاة أخينا عبدالله خالف المدعو قاصدي مرباح الذي راح ضحية اغتيال سياسي في 21 أوت 1993، على اثر اعتداء جبان لم ينجو منه ابنه حكيم ولا أخوه الثاني الطبيب الطيب عبدالعزيز ولا صديقيهما الوفيين عبدالعزيز ناصري والهاشمي آيت مقيدش، الذين تعرضوا لغدر وحشي في زهرة العمر. تغمد الله الجميع في رحمته الواسعة.
لن نتوان في مطالبة القاضي الأول في البلاد بإعادة فتح الملف وإجراء تحقيق جنائي جدي كما هو من المفروض طبيعيا أن تقوم كل دولة قانون في مثل هذا الحالة لاسيما وان الأمر يتعلق بمجزرة جماعية لا تغتفر.
نداءاتنا لم تلق آذانا صاغية رغم استعدادنا للتعاون الكامل مع القضاة والمحققين.
هذه الذكرى نحتفل بها في ظرف خاص يتميز بشغور السلطة الواضح حيث يوجد بلدنا في مفترق الطرق ويتأهب الى خوض غمار انتخابات رئاسية حاسمة لمستقبله.
و نندد بفشل المسؤولين السياسيين الذين وضعوا بلادنا في مأزق وعرضوها للوم لجنة حقوق الإنسان التابعة للأمم المتحدة التي أعلنت بأن « الأمر رقم 06-01 المؤرخ في 27 فيفري 2006 المتضمن تطبيق ميثاق السلم والمصالحة، هو تكريس للا عقاب ولايمكن اعتباره متوافقا مع الميثاق الدولي الخاص بالحقوق المدنية والسياسية ».
هذا الميثاق وقعت عليه بلادنا في 10 ديسمبر 1968 وصادقت عليه بالأحرف الأولى في 12 سبتمبر 1989.
ولكون النصوص التطبيقية للميثاق ترفض أية شكوى أو تنديد بالجرائم التي وقعت في التسعينات، فإنها تحرم عائلات الضحايا من الحق الأساسي الثابت في التظلم أمام الهيئة القضائية المختصة.
نذكر من جديد انه لم يقع أي تحقيق جدي حتى هذا اليوم: ولا سماع أعضاء الأسرة ولا الشهود ولم تشرح جثث الضحايا ولم يقع تحقيق باليستيكي ولا دراسة مكان الجريمة ولا إعادة تشكيل وقائع الجريمة بحضور عائلات الضحايا كما تتطلبه الإجراءات الجزائية ولا سماع المسؤولين السياسيين آنذاك. بل تم تقديم أكباش فداء الى المحاكم في مهزلة قانونية مؤسفة. ولا زلنا نرى حتى الساعة مقالات فيها اعترافات ظرفية منسوبة لجناة مزعومين ليس لهم ما يضيعون، أعيدت لهم الحياة عبر وسائل الإعلام المهيمنة. من طرف أولائك الذين أصبحت بقايا ضمائرهم موسوسة بهذه الجريمة الشنيعة والنكراء والذين يخشون خاصة أن يطالبوا قريبا بتقديم الحسابات..
فهل معنى ذلك نهاية قضية مرباح ؟ لا معاذ الله.
لقد بدأت الألسنة تتحرك ونشرت تهم صريحة ضد مسؤولين كبار لا يزالون في السلطة من طرف ضباط قدماء في الجيش.
ويبقى على النائب العام لدى المحكمة العليا، نظرا للغياب البارز لرئيس الدولة، ان يستعمل سلطته في إعادة فتح تلقائي لهذا الملف البالغ الحساسية . ويكون ذلك من باب التشريف بعدالتنا وبلادنا . فسماع المسؤولين المدنيين والعسكريين لتلك الفترة أمر بالغ الأهمية خاصة وان بعض التصريحات العلنية لمسؤولين قدماء بأعلى المستويات، أشاروا الى وجود ألوية وسرايا الموت خلال العشرية التسعينية.
Chemin
ان تصميمنا على البحث عن الحقيقة أينما وجدت لا يعرف فتورا. فلن نتوقف عن المطالبة بمحاكمة حرة للأوصياء على هذه الخيانة القذرة، حتى البعض منهم الذين لاقوا حذفهم، علما وان المجرم حتى وان مات تلحقه لعنه أخلاقية مذلة وتمحى ذكراه للأبد ويناله الخزي والعار. ان جزائر نوفمبر لايمكنها ولا يليق بها ان تحرم من اختبار الحقيقة والعدالة.
هذا هو الثمن الواجب دفعه للوصول الى المصالحة الوطنية الحقيقية
الجزائر في 21 أوت 2013
س . خالف
م . خالف
ذ . خالف
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Nous commémorons aujourd'hui, dans la dignité et la ferveur, le 20è anniversaire de la mort de notre frère Abdallah KHALEF dit Kasdi MERBAH, victime d'un assassinat politique survenu le 21 août 1993, dans un attentat qui n'a épargné ni son fils Hakim, ni notre frère cadet, le bon docteur Abdelaziz, ni leurs fidèles amis, Abdelaziz NASRI et L'hachemi AIT-MEKIDECHE, sauvagement abattus à la fleur de l'âge. Que Dieu Tout-Puissant les ait en Sa Sainte Miséricorde.
Nous n'avons cessé d'interpeller le Premier magistrat du pays pour obtenir la réouverture du dossier et la conduite d'une enquête criminelle sérieuse, comme cela devrait être naturellement le cas dans un état de droit, en présence de tout homicide et a fortiori devant un massacre collectif irrémissible.
Nos appels n'ont pas été entendus, malgré notre offre de collaboration totale avec les juges et les enquêteurs.
Cette commémoration intervient dans un contexte particulier de vacance évidente du pouvoir et où notre pays se trouve à la croisée des chemins et se prépare à une élection présidentielle déterminante pour son avenir.
Nous déplorons l'échec des responsables politiques qui ont conduit notre pays dans une impasse et l'ont exposé à une condamnation du Comité des droits de l'Homme des Nations unies qui a proclamé que « l'ordonnance n° 06-01 du 27 février 2006 portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation, ne fait que promouvoir l'impunité et ne peut donc être jugée compatible avec les dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. »
Ce pacte a été signé par notre pays le 10 décembre 1968 et ratifié le 12 septembre 1989.
En déclarant toute plainte ou dénonciation relative aux crimes des années 1990 irrecevable, les textes d'application de la Charte privent les familles des victimes du droit fondamental, inaliénable et imprescriptible à un recours devant la juridiction compétente.
Nous rappelons qu'à ce jour aucune enquête sérieuse n'a été diligentée : ni audition des membres de la famille et des témoins, ni autopsie des victimes, ni enquête balistique, ni étude de la scène de crime, ni reconstitution du crime en présence des familles des victimes comme l'exige la procédure criminelle, ni audition des responsables politiques en place à cette époque, n'ont été menées. Des boucs émissaires ont vite été présentés à la barre, dans un simulacre de procès désolant, et il arrive encore aujourd'hui qu'on nous livre à lire des aveux de circonstance, commandés à de prétendus coupables qui n'ont plus rien à perdre, ressuscités à travers les médias mainstream, par ceux dont les résidus de conscience sont hantés par ce crime abject et méprisable et qui craignent surtout d'avoir bientôt à rendre des comptes.
Exit donc l'affaire Kasdi MERBAH ? Ô que non !
Des langues commencent à se délier et des accusations formelles visant de hauts responsables actuellement en poste ont été rendues publiques par d'anciens officiers de l'Armée.
Il appartient au Procureur général de la Cour suprême, en l'absence manifeste du Chef de l'état, de faire usage de son pouvoir d'auto-saisine et de rouvrir ce dossier hautement sensible. Il y va de l'honneur de notre justice et de notre pays. L'audition des responsables civils et militaires de l'époque est capitale, d'autant que certaines déclarations publiques d'anciens responsables au plus haut niveau, ont fait état de l'existence d'escadrons de la mort dans la décennie 90.
Notre détermination à rechercher la vérité où qu'elle se trouve est inébranlable. Nous ne cesserons d'exiger la tenue d'un procès libre contre les commanditaires, même morts pour certains d'entre eux, de cet abominable forfait ; sachant qu'un criminel fût-il disparu, peut être frappé d'une condamnation morale infamante et sa mémoire à jamais bannie et couverte d'opprobre. L'Algérie de Novembre ne peut et ne saurait faire l'économie de l'épreuve incontournable de Vérité et Justice. C'est le prix à payer pour une authentique réconciliation nationale.
Alger 21 Août 2013
S. KHALEF
M. KHALEF
D. KHALEF


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