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Ghardaïa : la vieille ville quadrillée par les forces antiémeutes
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 25 - 12 - 2013


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Mercredi, 25 Décembre 2013
Les conflits intercommunautaires risquent de reprendre à tout moment
Ghardaïa : la vieille ville quadrillée par les forces antiémeutes
Un grand renfort de forces antiémeutes est arrivé de Boufarik, de Khenchela et d'Alger et a pris possession des points névralgiques de la vieille ville.
C'est une ville en état de siège que les touristes qui se sont déplacés à Ghardaïa pour les traditionnelles fêtes de fin d'année ont découverte, médusés. Partout sur les grands boulevards ou les carrefours, sur la mythique place du marché ancestral de la vieille ville ou dans les dédales de la médina, des cars de transport de troupes des forces antiémeutes sont stationnés et des centaines de policiers déployés. "Qu'est-ce qui se passe ?", demande un père de famille inquiet, venu d'Annaba passer quelques jours de vacances dans la vallée du M'zab. "Personne à l'agence de voyages ne nous a informé de la situation sécuritaire qui prévaut dans cette région. Je rentre chez moi aujourd'hui, je n'ai pas le droit de mettre en danger mes enfants pour un problème qui ne les concerne pas et dont ils ne perçoivent même pas les causes", ajoute-t-il désabusé. Les vieux démons se réveillent et la cohabitation intercommunautaire en prend un coup, réveillé par des pyromanes à l'affût de toutes espèces de faux arguments pour rallumer la braise. Il faut dire que les ingrédients étaient déjà bien prêts et réunis depuis les affrontements intercommunautaires du 22 novembre de Guerrara, à 120 km au nord-est du chef-lieu de wilaya. Affrontements qui ont, rappelons le, provoqué la mort d'un père de famille de 30 ans, causé des blessures à plus de 30 personnes et d'énormes pertes matérielles suite aux actes de pillage, saccage et incendie d'infrastructures, d'administrations et de mobilier urbain. La tension est montée d'un cran deux jours plus tard après le vol en pleine ville d'un magasin appartenant à un Mozabite, ce qui a révolté cette communauté qui dénonce l'insécurité qui règne dans cette partie de la ville. Pour se faire entendre, deux jours de grève générale ont été décrétés par les commerçants mozabites, transformant la cité en ville morte. "Des jeunes voyous enturbannées viennent nous menacer dans nos magasins nous ordonnant de les fermer sous peine de les saccager. Nous ne sommes plus en sécurité et nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions", affirme Khoudir, un propriétaire de magasin de chaussures situé en plein dans l'œil du cyclone, la vieille ville. Un grand renfort de forces anti- émeutes est alors arrivé de Boufarik, de Khenchela et d'Alger et a pris possession des points névralgiques de la vieille ville, ce qui n'a pas été du goût de certains qui se sont "amusés" à les harceler chaque soir en se réfugiant après chaque assaut dans les ruelles de cette Casbah inextricable.
Les forces de sécurité usent à profusion, selon certains citoyens, de gaz lacrymogènes, et ont procédé ainsi à quatre arrestations. Une dizaine de blessés, dont quatre policiers, ont été enregistrés.
Mais, c'est encore une autre mauvaise nouvelle qui a provoqué l'ébullition dans les quartiers arabes, celle d'un jeune habitant du quartier de Haï El-Moudjahidine (ex-Z'gag Lihoud) qui a été gravement blessé à la tête par un projectile. Rapidement évacué à l'hôpital Dr-Tirichine de Sidi Abbaz, il a sombré dans le coma.
Les habitants de ce quartier qui ont vite fait, à tort ou à raison, de désigner l'agresseur qui serait, selon eux, leur voisin ibadite, ont menacé de se venger s'il venait à décéder. Mais, heureusement, aux dernières nouvelles, celui-ci en a émergé et ses jours ne sont plus en danger. Par ailleurs, des informations insistantes faisant état de la présence d'un membre du MAK de Ferhat Mehenni auprès de Kamel-Eddine Fekhar, en ces instants précis, ajoutent à la confusion et participent à alimenter le braséro.
Les autres quartiers populaires, à dominante Malékite, de Hadj Messaoud, de Theniet El-Makhzen, de Aïn Lebeau, de Ben Smara ainsi que ceux, Ibadites, de Souk Lehttab, de Salem Ouaïssa, de Belghenem, de Kerkoura et de bien d'autres restent continuellement sur les charbons ardents.
C'est vraiment dommage pour les artisans de Ghardaïa qui ne méritaient pas un tel sort, eux qui n'attendent que ces occasions de vacances et de fêtes de fin d'année pour écouler leurs produits.
C'est en grande partie eux les grands perdants de ces fratricides affrontements qui n'en finissent pas de pourrir la vie aux habitants de cette superbe ville qui ne mérite pas de subir de telles atteintes. "Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités et assurer la quiétude des citoyens et protéger leurs biens. C'est trop ! Cela ne peut plus durer. Que doit-on faire ? Plier devant des voyous et des aventuriers ?", s'insurge un vieux coiffeur de la placette de Ghardaïa.
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