El Watan le 14.01.14 | 17h24 | mis à jour le 14.01.14 | 19h51 Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, se trouve depuis lundi à l'hôpital Val-de-Grâce (France) dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, indique mardi un communiqué de la présidence de la République qui affirme que son état général s'améliore « sûrement » et de « façon progressive ». « Pour parachever son bilan de santé, initié à Alger, et dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle, arrêtée et programmée depuis le mois de juin 2013, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, séjourne à l'hôpital Val-de-Grâce, depuis lundi 13 janvier 2014 et ce, jusqu'au vendredi 17 janvier 2014″, précise le communiqué. « Aucune procédure d'urgence n'a dicté ce déplacement prévu et arrêté depuis son séjour à l'institution nationale (française) des Invalides à Paris », ajoute la même source qui souligne que l'état général du président de la République s'améliore « sûrement » et de « façon progressive ». « Sauf cas de force majeure » Le président Bouteflika avait été hospitalisé au sein du même établissement entre le 27 avril et le 16 juillet de l'année passée, des suites d'un AVC. Cette nouvelle hospitalisation au Val-de-Grâce, rendue publique officiellement par la Présidence, intervient à quelques jours seulement de la date butoir de la convocation du corps électoral. L'agence APS avait annoncé ce matin que « sauf cas de force majeure » le président de la République procédera à la convocation du corps électoral pour l'élection présidentielle de 2014 entre le 16 et le 17 janvier en cours. Réunion de crise chez les militaires Nos collègues d'elwatan2014, rapporte par ailleurs, que le haut-commandement de l'ANP, comprenant les chefs des six régions militaires, a tenu une réunion de crise l'après-midi du lundi 13 janvier au siège du ministère de la Défense, à Alger. Cette réunion de crise a été provoquée par la nécessité de « réfléchir à tous les scénarios de crise », après l'évacuation du président Bouteflika au Val-de-Grâce, et les risques de voir les délais de la convocation du corps électoral non respectés.