* Tweet * * * Tweet * * (fils de chahid) "من كان مُرباه بالعسف و القهر . . . سطا به القهر و ضَيقَ على النفس في إنبساطها و ذهب بنشاطها . . . و حُمل على الكذب و الخبث" "Celui éduqué par la violence perd le sens créatif, perd toute activité d'esprit et s'enfonce dans les mensonges et la délinquance". Ida oôribate khoribate (Rahima Allah Cheikh sociologue maghrébin Ibn Khaldoun). Le scénario du film auquel nous assistons impuissamment pour la réélection du président en poste ne doit pas nous émouvoir, à plus d'un titre. D'abord le schéma khaldounien est dans sa phase terminale : la société érigée sous le règne sans partage d'une açabya, dont l'origine ne nous échappe point, est atteinte d'un mal incurable et ne peut plus gouverner que par la force. Ensuite la manne pétrolière dont les ressources se déversent par milliards de $ est là pour anesthésier les rouspétances et reporter la disparition de cette caste autoritariste jusqu'à nouvel ordre. D'où la tentative de déjouer le jeu politique sincère et utile pour redonner à la société tous les espoirs permis pour un renouveau. Les protagonistes actuels ne l'entendent pas de cette oreille pour plusieurs raisons : - d'abord leurs origines ; bien qu'ils cachent leur carte d'identité véritable mais on voit bien qu'ils ont des origines de bédouins et qu'ils forment un clan soudé où tous les éléments du clan se défendent les uns les autres. Même quand ils participent tous à la rapine de l'Algérie, rien ne filtre de sérieusement juridique pour établir les faits et punir les criminels. - ensuite leur paléocéphale ( ils fonctionnent avec un cerveau ancien) formaté dans la fabrique féodale (structurée en maître et esclave ou serf et plèbe) ne peut imaginer, un instant de raison, une autre forme de gouvernance puisqu'ils se sentent investis d'un crédo-divin : la Rubbubiya, cette pulsion funeste décrite par le grand Maître souffi Abbu Ahmed GHAZALY au 11é siécle, et qui mène les Peuples droit vers la catastrophe. En régime de bedouin (a'rabe) les sujets vivent sans loi, dans l'anarchie « Un bon gouvernement nous dit Cheikh Ibn Khaldoun est synonyme de douceur (rifq) (supérieur à la démocratie occidentale) . Un souverain (de nos jours président chez nous) est-il ami de la force, prêt à sévir, à dénoncer les fautes de ses sujets et à compter leurs péchés, que son peuple prend peur, qu'il devient déprimé , et qu'il cherche protection contre lui en recourant au mensonge, à la ruse, à la fraude. Cela influe sur le caractère des sujets, qui se gâte. Ils abandonnent leur roi sur le champ de bataille et s'abstiennent de le soutenir dans ses entreprises défensives. ................. ». Dans un autre passage de la Mouqadima il nous dit : « Abd-al-Malik reçut un jour une délégation arabe. Il questionna une nomade (a'râbi) sur le (gouverneur) Al Hajjaj, en escomptant en entendre un éloge pour sa façon de commander et son œuvre civilisatrice. Mais l'Arabe répondit : « quand je l'ai quitté, il était injuste tout seul ! » à méditer sur le film de notre gouvernance actuelle. En parlant de l'Imam (aujourd'hui correspondant à Président) celui-ci dit t'il doit présenter quatre qualités : science, probité,( âdala) compétence (kifâya) et sens et membres exempts de tout défaut de jugement ou de mouvement. Qu'en t'il de tout cela dans El-Djazaïr d'aujourd'hui (terre des chouchada). Des présidents en exercice tombés malades au cours de leurs mandats respectifs il y en eu (tout près de chez nous en France) et qui ont quitté la scène ensuite. Mais un président malade immobile sur sa chaise et qui n'arrive pas à articuler un langage clair il n'y en jamais eu sauf en Algérie. Qu'a fait ce Peuple pour mériter une telle injure. Qu'a fait ce Peuple pour être réduit aussi bas dans son respect. Qui sont ces gens (pourquoi se cachent ils derrière un rideau) qui présentent un candidat impotent, et comment lui ont-ils délivrer un certificat d'aptitude médical. D'après ‘Abû Mûsa (qu'Allah soit satisfait de lui), un jour que j'étais chez le Prophète (pbAsl) avec deux de mes cousins, l'un d'eux dit: « O Envoyé d'Allah! Accorde-nous le commandement de certaines des régions qu'Allah, l'Exalté, t'a confiées ». L'autre fit aussi la même demande. L'Envoyé d'Allah leur répondit alors: « Par Dieu, nous ne confions jamais ce pouvoir ni à celui qui le réclame, ni à celui qui le convoite ». A-t-on fait un référendum pour connaître l'avis du Peuple sur un 4éme mandat au lieu d'affirmer son appel solennel pour que le président actuel s'y représente. A ceux qui prétendent (poussant l'outrecuidance) que Dieu a donné le pouvoir au président actuel méditez sur les principes de notre religion et vous serez vite désarçonnés. Le Peuple n'est pas dupe et connaît sa religion (le Peuple Algérien est Musulman) nos aînés l'ont affirmé et défendu à travers l'histoire. Le film burlesque qui se déroule actuellement dans notre pays est apparenté à une situation tragi-comique ou la gouvernance politique ressemble tragiquement à un bail politique avec une mention particulière « conduite politique par tacite reconduction, avec possibilité de sous-location de la gouvernance » . Est-ce le général de gaulle (de haut vol) qui a donné ce bail en 1962 aux détenteurs du pouvoir, après que la France se soit retirée matériellement de notre pays. Les historiens doivent élucider cette tragédie ou le sacrifice de millions de Chouhada ne trouve pas toute sa réponse. Nombre de lectures: 536 Views