25 Avril 2014 Publié par Saoudi Abdelaziz In http://www.algerieinfos-saoudi.com/ L'éditorial de l'édition du week-end du quotidien développe ce matin une vision apocalyptique de ce qui attend les Algériens, après les dernières élections présidentielles. El Watan creuse radicalement la veine de l'horreur, choisie depuis de nombreux mois. Réussira-t-il à donner froid dans le dos aux Algériens, qui en ont lu d'autres? Dans l'article de une intitulé « retour de bâton », l'édition du week-end El Watan convoque ses politologues et politiciens de service pour expliquer le durcissement policier, face aux manifestations de rue. On lira donc les propos de Rachid Tlemçani, Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid; Kamel Benkoussa, trader et ex-candidat Moussa Touati, « arrivé dernier du scrutin ». Dépassant la seule répressions des manifs, ce tour d'horizon s'élargit à des prédictions sur la future politique présidentielle, notamment en économie. L'article conclut avec cette mise en garde sibylline de M. Tlemçani : » La nouvelle conflictualité en perspective serait préjudiciable pour tous les Algériens, y compris ceux qui ont expatrié des capitaux à l'étranger au détriment de l'investissement national productif. Veut-on mettre le feu aux poudres ?» Cet « Apocalypse now » est éclairé en long et en large par l'éditorial du journal. Adlene Meddi creuse la veine « gore », choisi déjà depuis de nombreux mois par le quotidien francophone « de référence ». Allégrement, l définit ainsi le pouvoir de l'après 17 avril : « En fait, c'est l'image d'un fou qui devient agressif quand on lui explique qu'en sautant de la fenêtre, ses ailes imaginaires ne vont pas se déployer. Sauf que ce n'est pas seulement le fou qui va s'écraser quelques étages plus bas, c'est tout un pays qui est précipité dans la chute fracassante de ce régime qui ne voit que sa survie à court terme comme unique horizon ». El Watan réussira-t-il à donner froid dans le dos aux Algériens qui en ont lu d'autres? L'éditorial conclut : « Et vu le potentiel de violence – qui n'est plus reconnue comme monopole de l'Etat – d'une régence voyoucrate, nulle dérive n'est à écarter, y compris – après la matraque, le lynchage et la division haineuse entre Algériens – le retour probable de l'assassinat politique. Les prochaines semaines, la question «à qui profite le crime ?» deviendra, malheureusement, le leitmotiv de l'Algérie du funeste 4e mandat ».