Universitaire Je me suis retenue de commenter l'actualité liée au chroniqueur et surtout celle relevant du journaliste vs le Salafiste, j'estime que ces sujets-diversion malgré les drames qu'ils charrient sont trop médiatisés et surtout trop mal médiatisés, au delà du fait que nous continuons à réagir et jamais agir, et à des émissions d'outre mer de surcroît, ces thèmes phare, à mon humble avis, obéissent plus aux clichés, aux compulsions, aux desseins Boulitiques des vampires qui ne se nourrissent et ne veulent nourrir la société que de haine et de division, à l'hypocrisie ambiante, au patriotisme Pavlovien, à toutes sortes de censures mentales et politiques et bien sûr aux lois de la pensée dichotomique. Pourquoi au fond sommes-nous incapables de laver notre linge sale ou pas, entre nous ? pourquoi, et après tant d'ambiguïtés, de manipulations et de crimes collés à l'islamisme puis à l'islamité carrément, sommes-nous toujours incapables d'avoir en interne et à l'intérieur, un débat télévisé « propre » et approprié, puisque la loi de la majorité n'aime pas la lecture, avec KD et/ou d'autres Algériens ? La religiosité de façade, des affaires juteuses, des pratiques antisociales, des officines et de toutes les collaborations participationnistes a pris le dessus et le pouvoir dans la société et il faut le dire haut et fort !!! Ne vivons-nous pas dans des sociétés où les pratiques et surtout les formules blasphématoires qui feraient rougir le diable de honte sont normalisées et font partie de l'idiome dans nos rues « islamisées », sans que nul ne s'insurge ni décrète de fetwa ? A quoi bon se voiler la face ? Il y a un sérieux problème de religion, pour ne pas dire un dictat honteux, mais oh! Combien utile, au nom de la religion, nous subissons une crise d'interprétation, de compréhension et d'immobilisme politique, intellectuel et moral, nous nous enlisons chaque jour dans le mutisme face aux véritables fléaux et nous tolérons sans sourciller tant de glissements dangereux au service de l'anéantissement de la réflexion et du questionnement le plus élémentaire. Ne sommes-nous pas assaillis à longueur de journée d'enseignes et de formules religieuses creuses et décontenancées, qui ne réveillent rien, ne secouent personne, et ne dérangent pas le maître surtout, des sortes de pubs qui ne font que réduire l'intelligence et encourager la fatalité quand le musulman est appelé à la vigilance permanente et poussée à chaque instant de sa vie ? Quant à la Palestine rayée des cartes, n'est-ce pas en effet, au fond un sujet-panier à crabes où tous les dictateurs, les charlatans du panarabisme, les corrompus, les horribles trabendistes contrebandiers mercantiles en Kamis, importateurs de Coca Cola et d' Ariel et des pans entiers de la société servile, consommatrice et apathique, viennent s'abreuver ? Mais, est-ce pour autant une raison pour fuir sa conscience et ses responsabilités et ne pas condamner clairement et sans avoir l'air de marcher sur des œufs le colonialisme mondial, son archétype et son « master mind », Israël, ses réserves pour Palestiniens, ses crimes et surtout cette hypocrisie internationale qui stigmatise les victimes et n'hésite pas à les qualifie de terroristes, qui s'accommode de ces cadavres déchiquetés, de ces murs d'Apartheid et qui impose au monde pseudo affranchi et laïque une colonisation au nom « biblique » ? Est-ce en effet trop demander à nos intellectuels déçus à raison, de se rappeler que l'ennemi des peuples, des libertés, de tous les peuples et de toutes les libertés n'a qu'une seule adresse, une seule doctrine et une seule devise ? La mémoire sélective, n'aurait-elle pas pour autre définition, se regarder dans le nombril pour éviter de réfléchir aux véritables prédateurs et fabricants de monstres ? Cordialement, Z.A.