Mais quelle mouche a-t-elle donc piqué le Riche Patron du l'Ex-Syndicat unique ? Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Abdelmadjid Sidi Saïd a indiqué mardi à Alger que la Fondation Friedrich Ebert « a dépassé ses prérogatives et ses missions en Algérie ». « Je considère que la fondation Friedrich Ebert ne fait pas son travail tel qu'il a été déterminé. Elle dépasse ses prérogatives et ses missions en Algérie », a déclaré M. Sidi Saïd à la presse en marge du symposium sur l'économie fondée sur la connaissance, dont les travaux se sont ouverts mardi au palais des Nations. Il a ajouté qu' »autour de certaines conférences, elle va même jusqu'à apporter des jugements de valeur sur les différentes actions du pays que ce soit dans le domaine social ou économique », estimant qu'il »faut reconsidérer la présence de cette fondation en Algérie ». « Notre organisation (UGTA) a aidé cette fondation à s'installer en Algérie dans le cadre d'une coopération syndicale et de l'épanouissement du travail collectif », a-t-il fait savoir, relevant toutefois que « malheureusement elle a dépassé les missions préliminaires auxquelles elle était destinée ». « On ne permettra jamais aux étrangers de porter des jugements de valeur sur les Algériens. Ce n'est pas aux étrangers, autour de missions ou de fondations, de s'immiscer indirectement dans les affaires des Algériens », a-t-il insisté.(APS) ————— Observations : 1-La fondation allemande Friedrich Ebert fait bien son travail en Algérie dans la correction et le respect du pays d'accueil. Tous les intellectuels, universitaires, étudiants et syndicalistes peuvent en témoigner. 2-La fondation Ebert, qui attend toujours son agrément à Alger, organise des débats et des conférences d'une excellente qualité, ce que l'UGTA est incapable de faire. 3-Impliqué dans le scandale Khalifa, Sidi Saïd, patron de l'UGTA, a détourné illégalement des sommes colossales des assurés sociaux sans être inquiété par la Justice. Cet homme n'a aucune crédibilité ni aucune dignité. 4-L'UGTA, ex-syndicat unique, ne représente que ses adhérents. Par conséquent, Sidi Saïd n'a aucun droit de parler au nom de l'ensemble des travailleurs et des salariés algériens. Il n'a pas le droit de parler au nom de l'Etat algérien même s'il a toujours été au service du pouvoir qui lui permet de vivre dans la zone sécurisé de Club des Pins 5- L'attitude de Sidi Saïd est une autre preuve de la dérive totalitaire du régime politique en Algérie qui n'a accepte aucun débat contradictoire sur la situation interne du pays marqué par des atteintes massives aux libertés démocratiques et aux droits humains Fayçal Métaoui Liens : Blog de Fayçal Métaoui