Maître Noureddine Ahmine est ce défenseur impénitent des Droits de l'Homme, bien connu dans le vaste Réseau des Avocats Défenseurs Droits Humains – RADDH – dont il fait partie. Il est également membre fondateur du Congrès du Changement Démocratique – CCD. Cet avocat, honorablement connu dans sa profession et dans l'opinion publique, va être traduit le 5 Mars 2016, devant le Conseil de Discipline du Barreau de Médéa dont il relève. Parallèlement, il a été informé officieusement, que le Parquet de Ghardaïa, aurait ouvert une Information pénale contre lui, et qu'un Juge d'Instruction aurait même été saisi du « dossier ». Cette agitation exhale une mauvaise odeur de machination juridico-policière, dans le pur style des procès préfabriqués des années staliniennes anachroniques, revenues en force ces derniers temps dans notre pays, plongé dans les brumes d'un contexte sociopolitique de « fin de règne » qui rend le pouvoir illégitime et moribond en place, d'autant plus paranoïaque et agressif qu'il se sait PERDU. Et surtout, perdu d'honneur... Car, ce n'est pas un homme d'honneur, tel que Me Noureddine Ahmine qui se laissera intimider ; lui qui est de la graine de son émule et modèle – le regretté Me Mahmoud Khelili – cet autre grand défenseur des Droits de l'Homme et militant contre la hogra et les injustices imposées par ce régime honni. Me Noureddine Ahmine a été et restera l'infatigable militant de tous les combats et de tous les procès de citoyens victimes de la répression aux quatre coins du pays. Nous tenons à dénoncer de manière énergique et ferme cette cabale orchestrée par le régime illégitime contre notre compatriote, afin d'alerter l'opinion publique nationale et internationale et toutes les ONG des droits Humains sur cette vaine et lâche tentative d'intimidation. Il est temps que ce pouvoir comprenne que ces méthodes d'un autre temps n'ont aucun effet sur les Algériens et Algériennes Dignes qui ne se laisseront nullement impressionner par cette odieuse répression et cette instrumentalisation honteuse des Services de sécurité et d'une « justice » aux ordres. Ces pratiques ignobles ne feront que raffermir les convictions les algériennes et les algériens libres et leur volonté de continuer à lutter pacifiquement pour abolir ce système politique corrompu, déliquescent et gangréné et l'instauration d'un véritable Etat de Droit et des Libertés démocratiques, dans une Algérie de toutes et de tous, d'où seront bannies les dérives régaliennes des uns et les tentations totalitaires des autres. Nous nous considérons mobilisés autour de notre compatriote et appelons toutes les volontés nationales éprises de justice et de liberté à se mobiliser contre cette nouvelle atteinte à la liberté citoyenne. « Nul Droit ne se perd tant qu'existe un revendicateur ». Alger le 03 mars 2016 Pour le Congrès du Changement démocratique (CCD) Mr Abdelkader DEHBI Dr Mohamed MAIZ Dr Salah-Eddine SIDHOUM