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Le rejet du régime, c'est aussi le refus de l'affronter sur son terrain de prédilection
Publié dans Le Quotidien d'Algérie le 29 - 11 - 2019

À mesure que le rendez-vous électoral approche, le régime s'ingénie à casser la dynamique citoyenne pacifique. Pour rappel, la révolution du sourire a bouclé, il y a quelques jours, son neuvième mois sans qu'il y ait le moindre débordement. À tel point que ce mouvement a gagné la sympathie de tous les peuples du monde. Hélas, cet esprit pacifique et civilisé du mouvement n'arrange pas le régime. Et surtout, il ne veut pas de citoyens responsables.
Cependant, ce qui s'est passé à Bouira, le 27 novembre 2019, est contraire à l'esprit du mouvement, né le 22 février. Bien entendu, il ne s'agit pas de dédouaner les méthodes machiavéliques du régime. Depuis son installation à la tête du pays en 1962, le régime se maintient par la violence, la manipulation, la corruption, etc. En un mot, par toutes les méthodes que condamnent la morale et la dignité humaine.
Est-ce que les Algériens ignoraient ça avant le 22 février 2019 ? Jusque-là, tous les mouvements de contestation ont été neutralisés par le régime pour une même raison. À chaque fois, il a réussi à les ramener sur son terrain de prédilection, la violence. À ce titre, si le mouvement du 22 février a drainé des millions et des millions de citoyens, c'est par ce qu'il a tiré les enseignements du passé.
Ainsi, le choix de la lutte pacifique est jugé le plus adéquat à la nature violente du régime. Malgré les provocations, les arrestations arbitraires et les décisions politiques iniques, le mouvement garde le même cap. Bien que les esprits puissent s'échauffer, les manifestants doivent se rendre à l'évidence : la réussite du mouvement dépend uniquement du caractère pacifique des mobilisations. Ce pari est certes difficile à tenir, car la jeunesse s'est soulevée contre l'injustice. Mais, quand on évalue les moyens de lutte, en l'occurrence le pacifisme ou la réaction, force est de reconnaître que la révolution du sourire aura plus de chance d'aboutir si elle reste pacifique.
En tout cas, à deux semaines des élections du régime, il faudrait s'attendre à ce que les provocations aillent crescendo. Et surtout, il ne faudrait pas s'en étonner. Ce sont leurs intérêts qui dictent cette stratégie. Pour continuer à piller les richesses du pays, le régime, qui règne sans discontinu depuis 1962, a besoin de ces élections. Il va donc tout faire pour les tenir selon le calendrier fixé par le chef des armées.
Quelle attitude doit adopter le hirak populaire ? Si une partie du hirak se radicalise, cela arrangera davantage le régime. Inversement, le régime sera mis à nu si en face il n'y a que des citoyens paisibles revendiquant leurs droits fondamentaux. Ainsi, à chaque fois que les chargés zélés de mission veulent allumer la fitna, les jeunes devront se disperser.
Cette attitude n'est nullement pusillanime. C'est l'intérêt suprême de la nation qui le recommande. Du coup, s'il y a un seul appel ou une seule supplication à faire aux jeunes, ce sera le suivant : ne donner pas la chance à ce régime de se perpétuer. Cette chance est évidemment de jouer sur le même terrain que les usurpateurs du pouvoir.


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