Les célébrations de la fête de l'indépendance se succèdent sans que le régime ne tire aucune conclusion de son échec. Bien que le nouveau régime invoque la naissance de la nouvelle Algérie, dans la pratique, il n'y a rien qui a changé à la gestion (...)
Depuis le vendredi 117, le hirak subit une répression aveugle et des arrestations massives. Qui est-ce qui peut les justifier ? Et pourtant, ces manifestants pacifiques ne menacent pas directement les intérêts du régime. En effet, bien que le (...)
Vingt-trois ans sont passés après l'assassinat de Matoub Lounes, les mêmes questions se posent toujours. Est-ce qu'une enquête impartiale a été mise en place pour élucider le crime ? Est-ce que les inculpés sont réellement les vrais assassins ? Sur (...)
S'il y a un seul enseignement à tirer des résultats des élections législatives du 12 juin 2021, c'est qu'il existe un seul hirak : celui qui veut la refondation de l'Etat sur de nouvelles bases. En effet, quand 80% de la population, en âge de voter, (...)
Le déploiement d'un dispositif policier démesuré, lors du 118e vendredi à Alger, renseigne sur la volonté du régime d'imposer sa vision violente. Bien qu'il puisse tromper l'opinion en évoquant la pluralité lors des élections législatives, à voir la (...)
Le haut conseil de sécurité est indubitablement le porte-malheur du peuple algérien. Bien que les différentes constitutions lui donnent juste un rôle consultatif, à chaque situation de blocage, c'est lui qui fixe les conditions de dépassement de la (...)
Le régime se rend compte, après 116 semaines de manifestations pacifiques, qu'il faudrait demander des autorisations. Si le problème de légitimité ne se posait pas, le régime serait dans son droit d'appliquer les lois en vigueur. D'ailleurs, quand (...)
Depuis l'avènement du hirak, la question culturelle n'est plus réduite à la région de Kabylie. Et même lorsque le général Gaid Salah a voulu, en juin 2019, interdire l'emblème culturel amazigh, la réponse des Algériens a été à la hauteur des enjeux. (...)
En dépit d'une mobilisation grandiose du peuple algérien, le régime trouve toujours des prétextes pour qu'il ne réponde pas positivement à la demande légitime des citoyens. À chaque fois, il nuance la mobilisation en opposant le hirak béni au hirak (...)
Le dernier numéro de la revue El Djeich du mois de mars 2021 nous replonge dans les années 1960. Sans le vouloir, l'état-major de l'armée rejoue la crise de l'été 1962. En fait, à la fin de la guerre, l'état-major général s'opposait frontalement au (...)
Les fabuleuses mobilisations du 22 et du 26 février 2021 impressionnent sur tous les plans. À un moment où des doutes subsistaient sur la capacité du hirak à rassembler autant de monde dans les rues algériennes, les citoyens déjouent toutes les (...)
Pendant toute la campagne référendaire, les tenants du régime ont parlé d'une ère nouvelle. Sans trop s'attarder sur les dérapages, chaque intervenant a fait miroiter une Algérie des libertés, d'égalité, de justice, etc. Bien entendu, cette campagne (...)
La radicalisation du régime à l'approche du référendum constitutionnel révèle sa vraie nature et démontre son manque de confiance. Bien entendu, pour mener la répression, il accuse les animateurs du hirak de dévier le mouvement du 22 février 2019 de (...)
Le 7 octobre 2020, la campagne électorale pour la constitution du régime commence. Comme toutes les campagnes, celle-ci ne dérogera pas à la règle. Et pour cause ! Le régime accomplit uniment une formalité. Par ailleurs, en élaborant la constitution (...)
La polémique qui s'est engagée, après la diffusion du documentaire sur M6, n'honore pas le régime algérien. Bien que le film soit un raté sur toute la ligne, l'interdiction et puis le dépôt de plainte contre la chaîne française prouvent que le (...)
La dernière sortie du chef de l'état-major, Saïd Chengriha, met fin à toutes les supputations sur la constitution de Tebboune. En déclarant que l'ANP fera de son mieux pour garantir la réussite du référendum du 1ernovembre prochain, il coupe court (...)
Dans sa dernière rencontre avec les walis, Abdelmadjid Tebboune s'adresse, en parlant de l'opposition, au clan déchu. Bien que le message du 22 février 2019 soit clair à ce sujet, dans le sens où il rejette tous les clans du pouvoir, le clan (...)
Malgré la libération du territoire, la question de l'autorité du peuple se pose sérieusement. En effet, en 58 ans de règne sans partage, le régime n'a jamais associé le peuple algérien à la gestion de ses propres affaires. Est-ce cela le but de la (...)
30 juin
Dans la logique des choses, avant de parler du hirak, il faudrait d'abord comprendre l'esprit de sa genèse. Pour les amnésiques, c'est le passage en force de toutes les composantes du régime voulant reconduire un homme mort-vivant à la tête (...)
À mesure que le rendez-vous électoral approche, le régime s'ingénie à casser la dynamique citoyenne pacifique. Pour rappel, la révolution du sourire a bouclé, il y a quelques jours, son neuvième mois sans qu'il y ait le moindre débordement. À tel (...)
Jusque-là, tous les présidents sont préalablement désignés par le haut commandement militaire. Si la prochaine échéance du régime se tient conformément au calendrier du chef des armées, le futur président ne sera pas l'émanation du peuple. il (...)
La célébration du 1er novembre 2019 revêt un cachet particulier. En plus de la charge émotionnelle, cette date suscite un grand espoir. Bien qu'il y ait eu par le passé des mouvements de contestation, le mouvement populaire actuel est le digne (...)
S'il y a un défaut rédhibitoire que tous les peuples évitent, c'est d'étaler les différends internes devant les étrangers. En expliquant le plan du pouvoir à Vladimir Poutine, le chef de l'Etat intérimaire franchit le rubican de la honte. Bien que (...)
Sans analyser minutieusement la nouvelle loi sur les hydrocarbures, il est évident que le rejet vient principalement du refus de confier de tels dossiers à l'équipe qui a échoué, depuis 1962, à conduire les affaires de l'Etat. Est-ce que par (...)
Ces dernières semaines, l'accompagnement du peuple par le haut commandement militaire prend tout son sens. Il s'agit en effet d'accompagner de paisibles citoyens, dont le seul tort est d'aimer l'Algérie, à la prison. Ainsi, le passage à la violence (...)