Le Quotidien d'Algérie Les lecteurs de ce site devraient en savoir un peu plus pour cerner la personnalité de l'auteur des lignes ci-dessus qui ne constituaient à l'origine que de longs commentaires d' un article du quotidien El Watan repris par »Le quotidien d'Algérie » . Je n'imaginais pas que Mr Benchenouf allait en faire un article à part entière aussi n'en avais-je pas bien soigné la rédaction. Je crois comprendre que Mr Benchenouf est un journaliste professionnel: il dispose par conséquent des outils intellectuels pour décider de ce qu'il doit mettre en exergue ou non. Je suis né à Port Gueydon (aujourd'hui Azeffoun); ma scolarité primaire s'est déroulée à l'école communale de Port Gueydon puis à celle de la rue du Soudan (Basse Casbah) à Alger; toujours à Alger, au collège Guillemin (aujourd'hui lycée Okba), au lycée Bugeaud (aujourd'hui lycée Emir Abdelkader) et à la faculté des sciences . Je suis ingénieur civil des eaux et forêts (Ecole nationale des eaux et forêts de Nancy, en France). J'ai exercé comme enseignant de topographie à l'école des préposés forestiers de Rovigo (aujourd'hui Bougara) en même temps que j'entamais des recherches sur les méthodes de lutte contre l'érosion dans le semi aride (canton Kouanine de la forêt domaniale de Senalba Chergui, près de Djelfa – suite à une demande de la FAO à l'administration forestière d'Algérie. Je me suis occupé de génétique appliquée, discipline portant le nom d' amélioration des arbres forestiers dans notre métier. J'ai procédé à l'inventaire des cyprès de Duprez dans le Tassili N'Azgueur à deux reprises: en 1967 et en 1971-1972 (cliquer si nécessaire sur les trois mots: cupressus dupreziana grim). En juin 1968, je mets en application une méthode d'aménagement originale qui porta d'abord le nom de pré-aménagement puis de préaménagement (ce fut Raymond Antoine, professeur émérite de l'université catholique de Louvain qui supprima d'autorité, et à bon escient, le tiret de séparation), puis de Méthodes d'aménagement sur compartimentage préalable. Ces métodes se subdivisent d'abord en: Méthode d'aménagement sur compartimentage orthogonal applicable aux forêts sur terrains peu accidentés et en Méthodes d'aménagement sur compartimentage non rectiligne applicable aux forêts croissant sur terrains pentus. Ces dernières méthodes sont: la Méthode d'aménagement sur compartimentage non rectiligne applicable aux arbres à bois et la Méthode d'aménagement non rectiligne applicable aux arbres à liège. Seule la méthode d'aménagement sur compartimentage non rectiligne applicable aux arbres à liège n'a pas reçu de traduction pratique par suite de l'opposition implacable des dignitaires du secteur forestier; il est question de la mettre en application dans l'Akfadou avec le département forêts de l'université Mouloud Mammeri mais il semble que les autorisations nécessaires tardent encore à venir. Pour ce qui est des Cyprès du Tassili, les demandes d'autorisation pour parfaire le travail et prévues pour 1977, 1982, 1987, 1992, 1997, 2002, 2007, ont toutes été rejetées. Je vous prends à témoin, Monsieur Benchenouf, que je renouvelle sur votre site une demande de mission sur le plateau du Tassili pour l'année 2012 pour le cas où Dieu me prêterait vie, lucidité et force physique minimale. Quelques noms de forestiers ou autres ayant apporté une contribution à la mise en application sur le terrain des méthodes d'aménagement sur compartimentage préalable: Abdelhamid Bérini, Abderrahmane Khaldi dit Taleb, Mohamed Boussiri, Said Kebab, Younès Atek, Amar Hamidi, Abdelghani Bessaieh, Said Boukhelkhal, Dahman Rabehi, Belhamel, Zerrouki (chef de district des forêts), Zitouni, Abdelkader Djiid, Mohamed Marok, Mohamed Seghier, Bensafi Nedder, Kada Bensekrane, Laredj Kandouci, Kouider Zerrouki (ouvrier forestier spécialisé), Seddik Touati, Tiffour, Miloud Didaoui, Belkhodja, Naceur Belabaci, Belabbas Lakehal, Fouad Lalaoui, Fatima Bencherif …et plusieurs dizaines d'autres d'intervenants. Ce sont ces personnes qui ont apporté les justificatifs à l'édification des deux belles unités de panneaux de particules de Djelfa et de Telagh. Aussi, quand le docteur-professeur Lamiri affirme dans El Watan que » L'Algérie est un pays qui ne sait pas fabriquer de la croissance. C'est comme si l'on mettait de l'essence dans un moteur en panne » je dis sans crainte de me tromper que Mr Lamiri et ses complices d'El Watan sont des misérables. Fin de la première partie. Lazare Hobarth.