Après que le duo Bouteflika-Zerhouni ait démoli les acquis démocratiques L'exercice politique durant le règne du duo Abdelaziz Bouteflika et Noureddine Zerhouni représente un réel cauchemar pour les partis de l'opposition. Les deux hommes ont tendance à inciter, durant les 10 années précédente, à la démolition des acquis démocratiques, d'une manière organisée. Ils ont pu, quand même, dompter les partis et les personnalités connus pour leur aptitude à faire face au système. Il est certain que les dirigeants des formations politiques, appartenant au camp de l'opposition, à l'instar du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Front des forces sociales (FFS), le mouvement d'Al Islah et le mouvement d'Ennahda, ont une nostalgie des « beaux jours » du pluralisme, durant l'ère du Président Chadli Benjedid, et à degré moindre, durant le règne du Président Liamine Zeroual. En ce temps là, l'exercice démocratique était à la portée de tous les partis, tels que stipulé dans la constitution de 1989 et 1996. Cependant, une fois que Bouteflika a pris les commandes du pouvoir, au printemps 1999, il a, tout de suite, exprimé sa volonté d'abandonner tous les acquis démocratiques réalisés depuis la révolte du 5 octobre 1988. Des acquis qui ont coûté des sacrifices énormes, notamment de personnages politiques appartenant à différents courants politiques et idéologiques, même ceux qui sont connus par leurs hostilité historique. La mission de démolir les acquis du pluralisme a été confiée au Ministre de l'intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, qui a pu « assassiner » les anciens partis et qui a cessé d'accréditer les nouveaux partis, avec un remarquable sans froid ! Il a été désigné premier responsable de l'intérieur et il s'est chargé de « nettoyer » l'environnement politique que Bouteflika a qualifié de malsain. Zerhouni a commencé par interdire le droit d'organiser les marches, sous prétexte d'instabilité de la situation sécuritaire. Il a, ensuite, exigé des autorisations pour l'organisation des meetings et rassemblements dans les salles. Pis encore, ces autorisations ont cessé d'être accordées par le ministère de l'Intérieur, qui a tendance à rejeter toutes les demandes. En outre, la mission de Zerhouni consistait également à intervenir dans les affaires internes des partis, à travers la manipulation de l'appareil judiciaire. On se souvient comment est-ce que le congrès du FLN a été annulé à la fin de 2003, alors que Bouteflika et Benflis étaient engagés dans une lutte sans merci pour la « chaise » du pouvoir. C'est à ce moment qu'Abdallah Djabellah, a été évincé de la présidence du mouvement d'Al Islah et a été qualifié de l'opposant le plus affecté par les plans du l'homme fort du régime, en l'occurrence Noureddine Zerhouni. 21-12-2009