Durant la saison 2016-2017, 42 433 détenus ont été inscrits pour suivre des études dans les différents cycles dont 34 037 en enseignement à distance, 1 150 en enseignement supérieur et 7 246 en cours d'alphabétisation, a souligné le ministère. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C'est l'une des informations qui a caractérisé la réunion de la commission interministérielle chargée de la coordination des activités de rééducation et de la réinsertion sociale, qui s'est tenue durant deux jours, soit les mercredi et jeudi derniers. Une réunion qui a eu lieu au siège de la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Il s'agit de la première session ordinaire de l'année 2018 au siège de la Direction générale, tenue sous l'autorité du premier responsable du département de la justice. Ainsi, il a été indiqué que durant l'année scolaire passée, quelque 7 680 détenus ont participé à l'examen au niveau de 42 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale comme des centres d'examens officiels et près de 3 500 aux examens du baccalauréat. Les candidats ont bénéficié «de cours de soutien supervisés par 720 enseignants pour la préparation des examens de fin d'année. En termes de chiffres, sur un total de 3 222 candidats, 1 954 ont obtenu le baccalauréat durant l'année 2016-2017. Outre le nombre des inscrits aux cycles d'enseignement général, 41 350 détenus suivent une formation professionnelle ou artisanale dans 139 spécialités, y compris les inscrits à la session d'octobre 2017». Composée de 22 secteurs ministériels et de représentants de la société civile, cette commission a pour rôle de coordonner entre les différents secteurs et l'action pour l'amélioration et l'humanisation des conditions de détention et l'élaboration, ainsi que le suivi de la mise en œuvre des programmes d'éducation et d'insertion. Son action s'étend à l'après-mise en liberté, à travers l'assistance et l'aide aux détenus libérés. Lors de cette réunion, la commission avait examiné et évaluer ce qui a été réalisé des recommandations de la dernière session ordinaire et avait débattu de nombre de propositions formulées par différents départements ministériels «concernant la réinsertion des détenus et leur accompagnement après leur mise en liberté ». Des thèmes relatifs à l'enseignement, à la formation professionnelle et à la santé au sein des établissements pénitentiaires et à l'amélioration du dispositif d'accompagnement des détenus mis en liberté ont été également à l'ordre du jour, outre l'examen des dispositions d'appui des activités d'enseignement général et d'encadrement des scolarisés pour les examens de fin de cycle. Il était question aussi de la diversification des spécialités de formation professionnelle, notamment l'encouragement de la qualification artisanale et l'amélioration des programmes relatifs à l'accompagnement des détenus mis en liberté outre l'examen d'autres domaines, à l'instar de l'emploi des détenus dans les travaux d'intérêt général. Pour rappel, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait affirmé que la politique de réforme pénitentiaire adoptée par l'Etat depuis 2006, notamment dans les domaines de l'enseignement et de la formation, a permis de réaliser des résultats «positifs» en termes de réinsertion des détenus et de prévention de la récidive. La politique de réforme pénitentiaire adoptée depuis 2006 à ce jour pour la réinsertion des détenus et la prévention de la récidive, a, en croire une source, membre de ladite commission, «permis de réaliser des résultats positifs», en témoigne la réussite de 11 275 détenus aux épreuves du baccalauréat, contre 27 219 au BEM, en sus de 7 850 anciens détenus ayant bénéficié d'une insertion sociale dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi, notamment l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem) signataire d'une convention avec l'administration pénitentiaire dans ce domaine. A. B.