En dépit des facilitations administratives et procédurales initiées par les pouvoirs publics afin de booster l'investissement privé dans différents secteurs d'activités, force est de constater que ce dossier a du mal à connaître la dynamique escomptée. Selon des chiffres recueillis auprès de certaines sources, la commission de wilaya de l'investissement a enregistré depuis 2011, la déposition de plus de 1 100 demandes d'investissement dont 160 seulement ont été approuvées par cette commission. Un chiffre qui traduit le rythme lourd de ce dossier qui constitue le cheval de bataille des pouvoirs publics notamment en cette conjoncture économique de plus en plus difficile. On apprend, par ailleurs, que 68 projets, seulement, sont lancés sur une superficie de 490 hectares pour un montant d'investissement de 359 milliards de dinars. Ces projets, une fois opérationnels, vont générer 23 000 postes d'emploi dans différents secteurs d'activités. Il y a lieu de souligner qu'en dépit de la bonne volonté du nouveau wali Far Bachir pour redynamiser ce dossier, force est de reconnaître que les vrais investisseurs ne se bousculent guère au portillon de cette commission. Récemment, il a dégagé une cagnotte de 71 milliards de centimes pour l'aménagement des 11 zones d'activités afin d'implanter des projets d'investissement. Le chef de l'exécutif a, également, annulé une cinquantaine de projets pour non démarrage des travaux. Certains observateurs locaux, très au fait de ce dossier, s'interrogent : le premier responsable de la wilaya aura-t-il les coudées franches pour assainir le dossier du foncier touristique ? et restituer des centaines d'hectares dont les promoteurs n'ont pas mis la moindre pierre pour réaliser leurs complexes touristiques. Des projets mirages qui trainent depuis plus d'une vingtaine d'années au su et au vu de tous dans une wilaya pompeusement dite touristique. Benahmed Ammar