Le wali d'Alger, M. Abdelkader Zoukh, a donné hier le coup d'envoi pour la mise en place du système intelligent de la régulation routière dans la capitale. Prévu pour septembre dernier, ce système est conçu sous forme de plan qui «permettra à la ville d'Alger de respirer, et ce, après plusieurs années d'étouffement». Le projet, «pratiquement finalisé, s'étalera sur quatre ans». Ce plan a prévu une cellule de surveillance et de suivi de toutes les installations. Un logiciel se chargera de gérer la circulation, le flux de véhicules d'une manière intelligente et rapide. Il entre dans le cadre de la réhabilitation de la capitale. D'un montant de 15 milliards de dinars (près de 130 millions de dollars), ce plan est le résultat d'un jumelage entre des entreprises espagnole et algérienne. Il est destiné à la régulation de la circulation routière et de l'éclairage public à Alger. Ce projet a été réalisé par une société algéro-espagnole baptisée «Mobilité, éclairage d'Alger». Elle a été créée suite à la signature d'un pacte d'actionnaires en juillet 2016 par l'Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU) et l'Etablissement de réalisation et de maintenance de l'éclairage public d'Alger (ERMA), relevant de la wilaya d'Alger, et deux sociétés espagnoles Indra et Sice, spécialisées dans les systèmes de régulation de la circulation. «Les études techniques ont été réalisées et nous allons procéder à la mise en place de tous les feux tricolores pour la régulation de la circulation routière dans la wilaya d'Alger», a indiqué un responsable du ministère de l'intérieur et des collectivités locales. Pour ce même responsable, l'entrée en vigueur de ce plan coïncidera avec «l'entrée en action du système du permis de conduire à points». A. B.