La ministre de l'Education table sur la coopération des partenaires sociaux pour terminer l'année scolaire dans un climat de sérénité. Nouria Benghabrit a rencontré les partenaires sociaux dans une démarche d'anticipation des conflits qui compromettraient l'année scolaire. L'Unpef, le Cela, le Snapest, le SNTE et le Satef ont rencontré samedi, pendant plusieurs heures, la ministre de l'Education. Une réunion provoquée à la demande des partenaires sociaux mais qui a permis à la ministre de l'Education d'ouvrir un large débat au sujet des préparatifs du troisième trimestre et ceux relatifs aux examens nationaux. Après un deuxième trimestre mouvementé, l'objectif de la tutelle est d'arriver à terminer l'année dans un climat serein loin des mouvements de contestation. Les cinq syndicats reçus samedi avaient fait part de leur intention de débrayer le 4 avril prochain, soit deux jours après la reprise des cours. Une décision prise dans le cadre de l'Intersyndicale de la Fonction publique. Contacté, Meziane Meriane a affirmé que la rencontre de ce samedi s'est faite à la demande de l'Intersyndicale. Il a été question, au cours de cette réunion, de report du bac et de réforme de ce dernier mais également des dossiers qui sont en suspens. La rencontre a débouché sur la programmation d'une réunion de négociations le 3 avril prochain, soit à la veille de la grève à laquelle avait appelé l'Intersyndicale de la Fonction publique dans laquelle les cinq syndicats de l'éducation sont parties prenantes. Les dossiers soulevés par l'Intersyndicale de la Fonction publique, précise le président du Snapest, ont un caractère plus général puisque ayant trait au régime de retraite et au pouvoir d'achat. Si ce débrayage est maintenu, son impact sur la sérénité du secteur sera certain. Ce dernier sort à peine d'un trimestre des plus mouvementés avec une grève qui a duré plusieurs mois dans certains établissements scolaires. Une situation qui a pénalisé surtout les élèves concernés par les examens nationaux, poussant le ministère de l'Education à proposer le report de l'examen du baccalauréat pour tenter d'apaiser les craintes des élèves et permettre aux enseignants d'avancer davantage dans l'exécution des programmes. N. I.