De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari «Il paraît que Kader Berdja est ton ami ?» — «Oui, pourquoi cette question ?», répondis-je, sincèrement surpris. Le questionneur est un journaliste sportif, spécialisé dans le foot et veut savoir si notre collègue Berdja pouvait le mettre en contact avec Halilhodzic. Annoncé un peu partout depuis son départ du Japon et pisté en Belgique. Pour prendre Anderlecht, le Standard ou l'équipe nationale après le Mondial. Certains n'hésitent pas à supposer qu'il pourrait driver les Diables rouges bien avant, vu que l'actuel coach ne fait pas l'unanimité. Halilhodzic et l'Algérie est une véritable histoire d'amour. Ce fut un couple tumultueux, les coups de gueule et les assiettes cassées n'ont pas manqué. C'est ça l'amour et un couple sans histoires est un assemblage triste où l'hypocrisie règne en maîtresse. Pour le demandeur des coordonnées de Berdja, qui mieux que la piste algérienne peut lui indiquer où se cache Halilhodzic. Pourtant, lorsque l'ex-président de la FAF, Raouraoua, avait maintenu Coach Vahid à son poste après un tournoi africain plutôt mitigé, le ciel lui était tombé dessus. Les Verts, dirigeants et supporters voulaient la tête du Bosnien. Raouraoua tiendra contre vents et marées jusqu'à la sublime Coupe du monde au Brésil. La suite est connue. Départ de Halilhodzic et début de la descente aux enfers. Aujourd'hui, Coach Vahid est sollicité de partout. D'Afrique, d'Asie, d'Europe après avoir qualifié le Japon au Mondial de Russie. L'opinion publique algérienne ne jure que par lui. Nul ne sait si Halilhodzic prendra la direction de notre pays ni même que les décideurs aient sommé Zetchi de le contacter. Qu'importe ! Les histoires d'amour sont ainsi faites. Il faut beaucoup d'ingrédients. Alors, «allô Vahid» ou pas ? Kader Berdja le dira peut-être à son collègue belge. A. M.