Poubelles débordantes avec odeurs nauséabondes, abribus vandalisés, courses-poursuites entre bus de transport urbain, en ville, rodéos à motos à toute heure du jour et de la nuit... Des riverains et des usagers de certains quartiers du centre-ville de Guelma dénoncent les nuisances à répétition. Ils en appellent aux autorités compétentes. «Ces dernières années, ces problèmes s'installent crescendo dans la cité, mais rien n'est fait pour les régler.» Excédés par ces nuisances à répétition, les guelmis aimeraient retrouver calme et tranquillité. «Dans le temps, Guelma était agréable et paisible, où les anciennes familles se connaissaient et où il faisait bon vivre. Aujourd'hui ce n'est plus le cas», regrettent les habitants du boulevard Souidani-Boudjemaâ, un quartier emblématique du centre-ville. Ces autochtones dressent la liste des actes d'incivilité venus pourrir leur quotidien. «Les vitesses excessives, immenses embouteillages créés par les bus de transport communal, rodéos de deux-roues, nuit et jour, en contresens et sur le trottoir, et parfois des bagarres sur la voie publique... et à cela, s'ajoute le phénomène des cortèges nuptiaux anarchiques, une pratique qui tend à se répandre depuis quelque temps et qui suscite l'exaspération des riverains et des usagers». «On fait tout pour rendre à ce quartier d'antan son calme et sa joie de vivre, mais on a beau aller se plaindre, malheureusement, il ne se passe rien», fulminent les riverains du boulevard, appelés communément Ouled-Nahbia. «Tout le monde est agacé et on ne peut que prendre notre mal en patience.» Noureddine Guergour