Les responsables du secteur des transports � Guelma persistent avec la politique de colmatage. Les nuisances caus�es par les bus qu�endurent quotidiennement les Guelmis en t�moignent. L�atmosph�re est des plus asphyxiantes dans certains quartiers de la ville, caus�e surtout par la grande anarchie qui r�gne autour des arr�ts de bus. On prend comme exemple le cas du boulevard Herga-Abdelkader, qui s�pare le stade communal Ali-Abda et la cit� du 8-Mars, o� la commission a d�cid�, ces derniers jours, de prolonger l�arr�t des bus qui desservent la r�gion de Kh�zaras Bouchegouf et Hammam N�bails, jusqu�� la poste de la cit� Agabi. Cette initiative cens�e diminuer la pression perturbe fortement la qui�tude des riverains. Les habitants de la cit� Bon-Accueil, quartier r�sidentiel et embl�matique de la ville, et ceux de la cit� du 8-Mars s�indignent devant les incivilit�s de certains usagers de ces lignes. Ils d�plorent les d�sagr�ments qu�ils subissent au quotidien. �Les passagers qui descendent des bus ne respectent pas la qui�tude des r�sidants. Certains d�passent m�me toutes les bornes de l�impudeur, en urinant sans g�ne aucune sur les murs des habitations�, d�clare un des plus anciens habitants de ce quartier. A cela s�ajoute le probl�me des toilettes publiques, ouvertes pour la circonstance en face des b�timents de la cit� du 8-Mars. On peut facilement imaginer les d�sagr�ments multiples que cela peut engendrer pour l�environnement et les familles riveraines. Des dizaines de bus sont gar�s � longueur de journ�e sur le boulevard, les chauffeurs, les receveurs et des passagers s�agglutinent le long du trottoir, notamment devant le portail de l��cole d�agriculture (ITMA) et aux alentours de la poste de la cit� Agabi, rendant tr�s difficile le passage des pi�tons. Des vendeurs � la sauvette commencent d�j� � s�installer sur les lieux, et cela va prendre sans doute de l�ampleur au vu du rythme o� vont les choses. A quand une prise de conscience des populations et des autorit�s communales pour la protection de l�environnement � Guelma ? C�est la question que se posent les habitants de cette ville, class�e jadis parmi les villes les plus propres du pays.