C'est décidé ! Comme on dit aujourd'hui à Alger, «à partir de désormais», je ne vais plus regarder l'une des rares et très intéressantes émissions culturelles de la télévision publique algérienne. Ce «boycott» n'a rien de politique. C'est à cause de la jeune animatrice trop bavarde et qui coupe la parole à ses invités presque chaque fois qu'ils vont dire quelque chose de très important. Je suis arrivé à un âge où il faut économiser au maximum ses neurones (la colère, dit-on, tue des millions de neurones). La moindre crise de nerfs m'est déconseillée, moi qui, d'ailleurs, parais beaucoup plus vieux que mon âge. Je n'en veux pas à ma petite-fille d'animatrice et je considère que ce n'est pas de sa faute, mais celle de ses supérieurs hiérarchiques qui ne l'ont pas conseillée et montré ses erreurs. Petite fille qui, je crois, a les yeux bleus, t'es mignonne, t'es sympa, tu as l'air sincère, mais, à l'émission culturelle, je ne suis pas venu t'écouter, mais écouter tes invités. K. B. [email protected]