Ce n'est, désormais, plus une surprise. Le NAHD s'est confortablement installé au poste de dauphin de la ligue 1 Mobilis en réalisant un parcours presque sans faute. Le Milaha ne perd plus depuis la 7e journée et la défaite essuyée à Béchar face à la JS Saoura, autre équipe qui prétend à la seconde place du classement de la première ligue algérienne. Les Sang et Or ont enchaîné en 28 matchs joués 11 victoires et 15 nuls pour deux défaites seulement (la première est intervenue lors de l'ouverture du championnat à Constantine, face au CSC). Désormais, le NAHD qui avait laissé son entraîneur en chef, Nabil Neghiz filer en Arabie Saoudite avant de retourner en Algérie où il drive la...JSS, n'a que deux unités de retard sur le leader constantinois, lequel dispose d'un match de plus à jouer face aux Canaris, vendredi prochain au Hamlaoui Stadium. Un fait qui n'étonne personne. Le NAHD, version 2017/2018, emmenée par Bilel Dziri brille au sommet de la hiérarchie. Maître des derbies (4 victoires et 4 nuls), le NAHD terminera sa saison par un derby (face au CRB lors de la 29e étape) et un déplacement à Médéa (30e journée). Il est quasi certain de s'octroyer la 2e position du tableau final sachant que son concurrent direct devrait effectuer deux périlleux déplacements à Alger (l'USMH et le MCA) et jouera une partie délicate face à un autre prétendant au podium, le MCO (29e journée). Mais, le NAHD qui ambitionnait en début de saison de faire partie des cinq meilleurs de la Ligue 1 Mobilis ne compte pas s'arrêter là. Sans l'avouer publiquement, le coach husseindéen, Bilel Dziri, nourrit le ferme désir d'offrir au NAHD son premier titre officiel dans le championnat professionnel, et ce, 51 ans après s'être distingué par son sacre durant la quatrième édition du championnat national amateur. Au pire des cas, le NAHD terminera dauphin derrière le CSC. Un exploit déjà réalisé par le club banlieusard lors des années 1964, 1973, 1976, 1982 et 1993. Une quête qui passe par deux nouveaux succès des camarades de Gasmi (meilleur réalisateur de l'équipe lors de la saison 2016/2017 avec 14 buts) lors des deux ultimes batailles de cette saison et des faux-pas de la part du CSC. Ce qui constituerait un miracle pour une équipe qui n'a pas eu la préparation estivale qu'elle méritait, les Husseindéens ayant lancé leur actuelle saison par la coupe arabe, et ce, après quelques jours de repos. Pour une formation dont la principale vedette est le groupe où le talent et la jeunesse se confondent allègrement. Les Khacef, Brahimi, Ouadji, Merbah et autre Laribi fondent au sein d'un ensemble dans lequel Gasmi, Addadi, Allati, Harrag et El-Orfi font office de vieux briscards. Une mixture mijotée par un Bilel Dziri qui apprend (et apprend vite et bien surtout) le métier d'entraîneur. Un Dziri débordant d'optimisme qui promet de bien terminer la saison : «Il nous reste maintenant deux matchs. On va essayer d'engranger le maximum de points. Nous comptons jouer à fond nos chances pour tenter de bien terminer le championnat», disait-il à l'issue du match gagné (le second —hors derbies — acquis en déplacement) à Sétif (le premier a été réalisé à Sidi Bel-Abbès lors de la 24e journée). M. B.