Depuis le d�but de l�ann�e 2010, les vols de c�bles t�l�phoniques ont repris de plus belle dans la wilaya d�Oran apr�s une accalmie de quelques mois. C�est une v�ritable razzia � laquelle se livrent des bandes de malfaiteurs tr�s bien organis�es et qui ont leurs receleurs bien install�s, � qui ils revendent pour 120 � 150 DA le kg, le cuivre qu�ils extraient des gaines des c�bles qu�ils pillent. Depuis des semaines, ce sont des milliers d�abonn�s qui voient leurs lignes coup�es et se retrouvent isol�s : Maraval, Emir Abd-El-Kader, A�n- Be�da, Ch�ta�bo, etc., le t�l�phone ne sonne plus. Pour Alg�rie T�l�com c�est la saign�e ; on parle d�une perte, en 2009, de plus de 17 millions de dinars rien qu�� cause de ces vols, et des coupures ont, la m�me ann�e, touch� plus de 64 000 abonn�s.Le pr�judice financier et technique est �norme pour cette soci�t� mais il l�est quasiment autant pour les abonn�s : les commer�ants, les multiservices, les soci�t�s et autres activit�s professionnelles pour qui une ligne de t�l�phone et la connexion � Internet sont indispensables. Cela sans compter tous les particuliers, notamment dans la da�ra d�Es-Senia, qui subissent cette situation r�currente : �Je ne comprends pas comment les autorit�s locales et les services de la gendarmerie ou de la police n�arrivent pas � mettre un terme � ce trafic� Tout le monde, ici � Oran, sait o� l�on peut retrouver les revendeurs de cuivre ; allez voir � Sid-El-Bachir et Ch�ta�bo, c�est connu !� L�exemple le plus effarant de la dimension de ce trafic est la localit� de A�n-El-Be�da qui, depuis deux ans, ne dispose plus de r�seau t�l�phonique. Tout a �t� syst�matiquement arrach�, vandalis�. Alg�rie T�l�com, les premiers temps, a bien remplac� les c�bles et r�tabli les lignes, mais aussit�t les pilleurs volaient � nouveau des m�tres et des m�tres de c�bles. Finalement, Alg�rie T�l�com a abandonn�, comme nous l�a expliqu� une habitante : �Ils nous ont propos� des lignes WLL une situation des plus incroyables et qui n�existe que dans ce pays !� L�che totalement d�sabus�e notre interlocutrice.