Les 13 familles qui habitent la cit� Mederbel- Abdellah, appel�e commun�ment la �Cit� des instituteurs�, ne savent plus � quel saint se vouer pour trouver une solution durable � leur calvaire quotidien. En effet, la cit� en question, situ�e quasiment au centre-ville, est un v�ritable d�potoir � ciel ouvert et pour cause, herbes folles et d�tritus jonchent la chauss�e d�fonc�e. C�est un m�lange de gravier et de boue durant l�hiver, et un amas de poussi�re en �t�. Il faut savoir que la remise en �tat de cette chass�e par l�entreprise en charge du r�seau de gaz de ville n�a pas �t� effectu�e selon les normes requises. Il existe des tranch�es qui ne sont combl�es qu�� moiti� par la terre extraite, constituant de fait un danger permanent pour les automobilistes. L��clairage public et les trottoirs sont inexistants, un �tat de fait favorisant l�ins�curit�. Interrog�s, les citoyens sont unanimes � r�clamer des autorit�s locales leur part du g�teau du programme colossal de l�am�lioration urbaine. �Une op�ration de quelques millions de dinars est le tour est jou�. C�est une tare pour la ville d�El-Tarf qu�une telle situation persiste. M�me les �diles locaux sont inform�s, en vain�, ont-ils affirm� avec un pincement au c�ur. Et de conclure : �Nous nous consid�rons comme des laiss�s-pour-compte, des parias du d�veloppement. Notre cit� est � l'abandon en d�pit de nos multiples dol�ances, alors, de gr�ce, un chouia de prise en charge de nos revendications. Nous ne demandons pas l�impossible.�