Samsung condamné à payer 539 millions $ à Apple pour avoir copié l'iPhone Après sept ans de procédure, un tribunal américain a condamné Samsung Electronics à verser 539 millions de dollars (460 millions d'euros) à Apple pour violation de brevets sur ses smartphones. La justice américaine a finalement établi que le sud-coréen Samsung a copié, dans plusieurs modèles de ses smartphones et tablettes, l'iPhone et l'iPad d'Apple. Les deux premiers fabricants mondiaux de smartphones s'affrontent en justice depuis 2011, quand Apple avait accusé son concurrent sud-coréen de copier «grossièrement» ses produits avec ses téléphones et tablettes. Samsung a été reconnu coupable lors d'un procès en 2012 mais un désaccord sur le montant des dédommagements a conduit à un nouveau procès dont les audiences ont pris fin seulement le 18 mai 2018. Samsung s'était déjà acquitté de 399 millions de dollars versés à Apple en décembre 2015. Il lui reste donc à payer, si le verdict est confirmé en appel, la somme de 140 millions de dollars supplémentaires. Dans un communiqué cité par Reuters, Apple s'est dit satisfait que le tribunal «ait reconnu que Samsung doive payer pour avoir copié nos produits». Au début de la procédure, lancée du vivant de Steve Jobs, Apple avait réclamé jusqu'à un milliard de dollars, estimant que cette somme représentait les bénéfices que Samsung s'était procurés grâce au plagiat de l'iPhone. Le groupe sud-coréen cherchait de son côté à limiter la facture à 28 millions de dollars, soit les profits attribuables aux composants de ses smartphones qui violaient les brevets d'Apple. «Samsung ne dit pas qu'il ne doit pas payer. Il dit juste qu'il n'a pas à verser tous les profits tirés du téléphone», a indiqué son avocat John Quinn vendredi, au dernier jour du procès tenu à San José (Californie). Sur les 539 millions $, 533,3 millions concernent la violation de trois brevets liés au design de l'iPhone. Les 5,3 millions $ restants portent sur la violation de deux brevets relatifs à l'utilisation du smartphone comme le zoom à deux doigts. La valeur boursière de Netflix éclipse Disney pour la première fois La valeur boursière de Netflix a atteint le chiffre record de 153 milliards de dollars jeudi dernier, éclipsant pour la première fois Walt Disney Co (152 milliards $) et devenant la société de divertissement la plus précieuse au monde. Avec 125 millions d'abonnés dans le monde, Netflix a vu ses actions bondir de 80% en 2018, à 352,90 $ jeudi dernier. Depuis l'offre publique initiale de Netflix en 2002, alors qu'il s'agissait d'un service de DVD par correspondance, ses actions ont bondi de près de 33.000%. Disney a perdu 5% au cours de la dernière année alors que d'autres leaders de l'industrie du divertissement ont du mal à s'adapter au changement de visionnage des vidéos en ligne par les téléspectateurs du monde entier. Disney possède certaines des marques de divertissement les plus précieuses au monde, notamment Marvel, Pixar Animation et Star Wars. La société, qui lance également son propre service de streaming pour les familles, a déclaré qu'elle cessera de fournir de nouveaux films à Netflix à partir de l'année prochaine. Plus tôt ce mois-ci, la capitalisation boursière de Netflix a dépassé le principal câblo-opérateur américain Comcast, qui détient NBC et Universal Pictures. Avec une valeur boursière de 145 milliards $, Comcast prépare une offre rivale à celle de Disney pour les actifs médias de Twenty-First Century Fox. L'opérateur télécom AT & T et Time Warner, (T.N), la société mère de CNN, qui attendent une autorisation de fusion, ont une capitalisation boursière combinée de 274 milliards de dollars. L'Afrique du Sud enquête sur une escroquerie au bitcoin de 80 millions $ Les autorités sud-africaines enquêtent sur une présumée escroquerie à la crypto-monnaie qui a fraudé des investisseurs d'un montant d'un milliard de rands (80 millions de dollars) avec des promesses de rendements énormes qui ne se sont jamais concrétisés. L'enquête implique une entreprise nommée BTC Global, qui a promis à ses clients qu'ils gagneraient 2% par jour, 14% par semaine et 50% en un mois, a indiqué la police. Une recherche de l'entreprise sur internet, menée par Reuters, a montré que ses services avaient été suspendus. En mars dernier, le site mybroadband.co.za avait rapporté que plus de 50 millions de dollars avaient été perdus par les investisseurs de BTC Global. «Cela pourrait s'avérer être la partie visible de l'iceberg avec potentiellement des milliers d'autres qui ont perdu de l'argent», a déclaré l'enquêteur de la police, Yolisa Matakata. L'enquête fait suite à un cas où des ravisseurs ont exigé une rançon de près de 120 000 dollars en bitcoins pour libérer un adolescent sud-africain. Jeudi dernier la banque centrale sud-africaine a déclaré qu'elle était en train de déterminer si les crypto-monnaies étaient conformes à sa réglementation en matière de surveillance financière et de contrôle des changes. Google tente d'apaiser les inquiétudes des éditeurs en ligne à l'entrée en vigueur du GDPR Google d'Alphabet Inc a cherché à atténuer les inquiétudes des éditeurs en ligne sur les effets immédiats qu'auront les règles européennes de confidentialité des données privées, en vigueur depuis vendredi, sur leurs activités publicitaires. En vertu du règlement général sur la protection des données (GDPR), les organisations doivent désormais avoir une justification transparente pour le traitement des données personnelles. Le GDPR menace d'amendes allant jusqu'à 4% des revenus de l'entreprise pour des violations, même si les avocats et les fonctionnaires de l'Union européenne ont averti qu'il y aura une période de grâce. Selon Reuters, citant des personnes proches du dossier, les responsables de Google ont annoncé qu'un travail de conformité est en cours et que des outils supplémentaires seraient proposés aux éditeurs en juin et en août. Les entreprises internet qui suivent les activités en ligne des utilisateurs, que ce soit pour le shopping, les activités bancaires ou autres, sont confrontées à un examen minutieux. Les nouvelles règles exigent qu'elles aient une justification spécifique, telle que le consentement, pour l'utilisation de renseignements personnels. Le pire des cas pour Google et les annonceurs serait que les utilisateurs refusent de partager leurs données personnelles. Certaines publicités qu'ils rencontrent ne seraient plus personnalisées en fonction de leurs intérêts. Les développeurs d'applications mobiles sont également confrontés à ces problèmes de conformité avec le GDPR. Jonathan Hillebrand, qui fabrique des applications de voyage et d'éducation financées par la publicité, a déclaré à Reuters qu'il devait développer son propre outil pour le moment, car Google «est arrivé en retard à la fête».