Rien ne va pas plus dans la localité populeuse de Sidi-Belgacem, située à la périphérie est de la ville d'El Tarf. En effet, la population ne sait plus où donner de la tête face à la démission des membres de l'APC de la commune qui ont délaissé, malheureusement, leurs fonctions respectives consistant en la prise en charge des doléances et revendications des citoyens en matière d'hygiène publique, en particulier. «Nous sommes envahis par les ordures qui s'amoncellent à même sur les chaussées des routes et qui dégagent des odeurs pestilentielles avec comme corollaire une prolifération effrénée des moustiques et des rats», ont indiqué des citoyens en rage et au bord de la crise de nerfs de la localité de Sidi-Belgacem. Et d'ajouter, ironiquement et avec résignation, : «Nous savons tous, pertinemment, que l'actuel maire ne s'occupe que de ses propres affaires juteuses et c'est un secret de Polichinelle dans cette commune de surcroît chef-lieu de wilaya que d'affirmer que cette composante de l'APC est à mille lieues de nos espoirs et aspirations, mais de grâce nous exigeons un peu d'attention pour ce qui est de l'hygiène des lieux publics et des voiries, sachant que la commune dispose de moyens matériels et humains appréciables. Le maire est informé de notre calvaire et de cette descente aux enfers, en vain. C'est le dernier de ses soucis. Aussi, nous nous demandons où sont les responsables de la Direction de l'environnement et ceux de la police de l'environnement et de l'urbanisme pour ester cette commune récalcitrante et amorphe en justice. Il s'agit de santé publique et de vies humaines à préserver.» Cependant, force est de constater que le maire d'El-Tarf d'obédience FLN n'a d'yeux que pour l'artère principale de la ville, lieux obligés de passage du wali et des hauts responsables de la nomenklatura qui se rendent en Tunisie pour y passer des vacances. Un mandat à mettre aux oubliettes d'une triste commune. Daoud Allam