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Khadidja Krimi évoque la glorieuse épopée des Béni Menaceur
CAFE LITTERAIRE DE CHERCHELL
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 07 - 2018

C'est dans le cadre des activités du café littéraire de Cherchell qu'a été conviée récemment l'historienne et universitaire Dr Khadidja Krimi, spécialiste d'histoire moderne et contemporaine et professeur à la Faculté des sciences humaines de l'université de Bouzaréah, à l'effet d'animer une conférence portant sur le thème «Le combat de la grande tribu des Béni Menaceur lors de l'insurrection nationale contre l'envahisseur français».
L'historienne a à son actif plusieurs conférences au niveau national, ayant notamment pour thèmes «L'impact du colonialisme français sur la société algérienne à l'instar des Béni Menaceur entre 1830 et 1872)» ; «Rôle et place des historiennes algériennes dans l'écriture de l'histoire nationale» (fête de la femme - le 8 Mars 2008) ; «Les méfaits du colonialisme ; les enfumades du Dahra» ; «La femme algérienne au miroir du programme scolaire» ; «L'insurrection des Béni Menaceur entre 1830 et 1837 (conférence animée dans le cadre des travaux du colloque tenu à Tipasa les 8 et 9 mai 2012) ; «Conférence sur l'histoire algérienne dans le programme national d'enseignement» ; «Le massacre du 8 Mai 1945», conférence animée à Ouargla le 8 mai 2001 ; «La journée du moudjahid», le 17 juin 2002 (conférence animée en France). La conférencière abordera son récent thème historique «Le combat de la grande tribu des Béni Menaceur lors de l'insurrection nationale contre l'envahisseur français» en présence de plusieurs associations locales, des notables et personnalités de haut niveau où elle évoquera l'ordonnance du 1er octobre 1844 concernant la destruction de la propriété individuelle et celle du 21 juillet 1846, texte de loi sur la surveillance des mouvements des familles indigènes suivie par la loi du 16 juin 1851 et celle du sénatus- consulte du 22 août 1863 concernant l'expropriation des terres indigènes.
Il convient de préciser dans ce contexte que ces ordonnances qui définissent un nouveau régime foncier sont directement dérivées du droit foncier français. Ce régime distingue les terres de propriété privée — qui sont reconnues et régies selon les formes générales en vigueur en France— de celles appartenant au domaine de l'Etat.
La «reconnaissance» de la propriété privée s'effectue par la vérification des titres. L'application des ordonnances ne fut engagée que sur l'étendue très restreinte du territoire algérien alors considéré comme potentiellement prioritaire pour la colonisation à l'instar du sahel d'Alger et une partie de la Mitidja.
La conférencière révélera, par ailleurs, que «l'administration d'occupation a détruit les filiations et les noms des Béni Menaceur, ainsi que les données administratives et les cartes des configurations foncières, en gardant le nom unique des Braknia, tout en le vidant de son identité sociale et familiale, afin que toutes les familles des Béni Menaceur disposent d'actes aux noms bizarres et attribués de force. Le sénatus-consulte du 22 avril 1863 a vidé de sa substance le concept tribal et collectif au profit de l'individu indigène».
L'histoire dira en substance que «cette politique a créé des animosités entre les grandes familles des Béni Menaceur du fait de la confusion créée par des appellations aux noms équivoques perturbant les origines des propriétés. Cette déstructuration et ce démantèlement des propriétés tribales et familiales par le colon a créé un front de refus face à ces pratiques du déracinement et de la politique de la terre brûlée, en s'opposant jusqu'aux années 1940 au refus du décret Crémieux, qui favorisa les juifs en leur permettant d'être promus Français à part entière. La saisie et l'expropriation des terres musulmanes ou leur dépossession ont permis d'aiguiser le sentiment anti-colonial».


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